Le 6 mai 2007, au terme du second tour de l'élection présidentielle française opposant Nicolas Sarkozy à Ségolène Royal les Français se sont prononcés en faveur de la droite : conformément aux sondages, Nicolas Sarkozy est arrivé en tête du second tour avec 53.1% des suffrages, devenant ainsi le 6eme Président de la Ve République, le 23eme Président des Français.
La participation au second tour atteignit 85.3% , un chiffre record depuis 1965 (il fut de 66% pour la réélection de Chirac en 2005).
Ce taux de participation très élevé a traduit le vif intérêt des Français pour une élection jugée décisive pour l'avenir du pays. En effet d'aucun jugaient le pays empêtré depuis quelques années dans un marasme socio-économique créé par une succession de gouvernements incapables d'imaginer de nouvelles stratégies.
La participation au second tour atteignit 85.3% , un chiffre record depuis 1965 (il fut de 66% pour la réélection de Chirac en 2005).
Ce taux de participation très élevé a traduit le vif intérêt des Français pour une élection jugée décisive pour l'avenir du pays. En effet d'aucun jugaient le pays empêtré depuis quelques années dans un marasme socio-économique créé par une succession de gouvernements incapables d'imaginer de nouvelles stratégies.
Selon ses supporters de l'UMP, Sarkozy a gagné les élections car les Français ne voulaient plus de la "politique de papa" et des discours surannés des socialistes. C'est son charisme, sa volonté de réussir, son expérience et sa connaissance des dossiers, bref ses compétences qui ont convaincu les Français. D'autres diront que les Français avaient besoin d'une personnalité forte au pouvoir mais qu'ils étaient encore trop machistes pour faire confiance à une femme qu'il leur parut un peu trop féminine et manquant de convictions.
Quoiqu'il en soit, aujourd'hui les dés sont jetés. A partir du 16 mai le Président Sarkozy prendra ses quartiers à l'Elysée et devra agir pour ne pas décevoir ses électeurs. Mais il sait qu'il aura un travail dur à abattre pour redorer l'image de la France. Il sait aussi qu'il est dans le collimateur de ses opposants qui participeront aux élections législatives de juin 2007.
Homme politique de premier plan, au cours de son discours inaugural dont voici la vidéo Sarkozy a confirmé qu'il était désormais le Président de tous les Français.
Il s'est engagé à améliorer les conditions de vie des Français. Il compte également jouer un rôle prédominant sur l'échiquier mondial, notamment sur les questions européennes (en échange, ses partenaires européens attendent beaucoup du nouveau Président français), en matière de politique extérieure (par ex. concernant la libération des otages, d'Ingrid Betencourt ou des infirmières prisonnières en Lybie) et il veut convaincre l'administration américaine que le réchauffement climatique les concerne également car il en va de notre avenir à tous.
Pour réaliser son programme politique et rallier à lui tous les Français, le Président Sarkozy dispose d'un énorme pouvoir. Il pourra notamment signer les lois et décrets, dissoudre l'Assemblée nationale (la chambre du Parlement) et même réviser la constitution s'il le souhaite. Il détient également le pouvoir de déclencher le feu nucléaire...
Militant de la première heure, Nicolas Sarkozy était en campagne depuis 5 ans. Aujourd'hui il est déterminé à changer la France ! L'avenir sera juge. Consultez le site Sarkozy.fr pour tout connaître sur l'homme et son programme politique.
Résultat des législatives 2007
Pour être complet, le 17 juin 2007, les élections législatives françaises ont confirmé la "vague bleue" : les deux tiers des sièges ont été attribués à l'UMP et ses alliés (314 sièges pour l'UMP plus 10 sièges apparentés contre 185 sièges pour le PS), renforçant le pouvoir du Président. Toutefois, 40% des électeurs n'ont pas été voter, un record depuis le début de la Ve République (1958). Mais l'écueil vient du score d'Alain Juppé, le N°2 du gouvernement, qui a perdu le siège municipal de l'UMP à Bordeaux. Après 60 ans de règne de la droite sur la ville, le Président l'a remplacé par la socialiste Michèle Delaunay.
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