Si les hommes créent des automates et des robots depuis plusieurs siècles, ainsi que l'explique cet article, ce n'est que depuis une génération à peine que les chercheurs sont en mesure de fabriquer des robots autonomes, dotés d'intelligence artificielle et capables d'épauler les hommes dans leurs activités.
Ils ne sont pas encore aussi sophistiqués que C-3PO de "Star Wars", Data de "Star Trek" ou encore du Terminator, qui n'étaient finalement que des androïdes factices, mais nos ingénieurs commencent à créer des machines qui ressemblent véritablement à des androïdes fonctionnels.
Il existe deux types de robots : les robots destinés à la recherche scientifique, comprenant également les simulateurs, et les robots domestiques ou ludiques.
Les robots de recherche
Parmi les robots de recherche, il y eut par exemple COG construit par Rodney Brooks du MIT en 1991. C'était le robot le plus intelligent de sa génération, capable d'appréhender son environnement et de s'identifier dans un miroir.
Il existe deux types de robots : les robots destinés à la recherche scientifique, comprenant également les simulateurs, et les robots domestiques ou ludiques.
Les robots de recherche
Parmi les robots de recherche, il y eut par exemple COG construit par Rodney Brooks du MIT en 1991. C'était le robot le plus intelligent de sa génération, capable d'appréhender son environnement et de s'identifier dans un miroir.
Ensuite, il y eut les différentes générations de robots construits par Honda à partir de 1986 jusqu'à aujourd'hui : P1, P2, P3, et le célèbre Asimo. Ce dernier est tellement perfectionné qu'il est capable de monter les escaliers, de courir à 12 km/h ou d'être bousculé sans tomber, des actions encore impossible au début des années 1990.
En 2001, la NASA et plusieurs instituts mirent au point le "robonaute" qui devrait un jour seconder les astronautes lors des sorties extravéhiculaires.
Citons enfin parmi d'autres, HRP-2 Promet, un robot humanoïde au look de Goldorak construit en 2006 par l'Institut japonais de science et de technologie avancée (AIST) de Tsukuba.
En 2007, les chercheurs japonais Minoru Asada et Hiroshi Ishiguro ont mis au point CB2, un robot bardé de capteurs et recouvert d'une peau artificielle grise, capable de simuler les comportements d'un bébé commme on le voit sur ce reportage publié sur YouTube.
CB2 réagit aux bruits, il balbutie, vous regarde, roule sur le dos, bat des bras et des jambes, et peut même faire quelques pas si vous l'encouragez. Mais c'est un gros bébé : il mesure 1.30m et pèse 33 kg et ne vous donnera jamais d'affection.
En revanche, les chercheurs n'ont pas été insensibles à l'intérêt du public pour les nouvelles technologies et ont développé des robots à usage domestique ou ludique.
Les robots domestiques ou ludiques
Les robots domestiques ou ludiques
A côté des Tamagoshi (oeufs), Furby (oiseaux) et autres Nabaztag (lapins) venus du Japon, le premier robot domestique commercialisé fut AIBO, le chien artificiel créé par Sony en 1999 suivi par l'humanoïde QRIO. Leur production fut interrompue en 2006.
Puis il y eut iRobi Q de Yujin Robot, le premier robot baby-sitter vendu en 2004. Il est capable d'alerter son propriétaire, de chanter, de lire les informations ou de surveiller la maison.
Les robots domestiques restent à ce jour très peu répandus. Beaucoup même, ressemblent plus à des gadgets qu'à de véritables aides à domicile et coûtent encore très cher (2000$).
Les simulateurs
Les centres informatiques des hôpitaux universitaires s'intéressent également à un genre particulier de robots, les simulateurs. Ainsi, les étudiants en médecine de l'Université de Stanford s'entraîneront dorénavant sur Noelle, un mannequin électronique simulant le travail d'une femme enceinte et la naissance d'un bébé.
Ce genre de simulateur existait déjà depuis les années 1990 pour l'entraînement des anesthésistes. Le modèle a depuis été adapté à différents autres métiers, y compris aux techniques vétérinaires, où les étudiants travaillent sur des chiens mannequins.
La première version de Noelle a été adoptée en 2006 par une trentaine d'universités américaines, y compris pour former les infirmières en Afghanistan, à la maternité de Kabul.
Noelle est actuellement utilisée au Centre de Simulation Médicale de l'Université d'Harvard. Selon les chercheurs, ce mannequin de 35000$ fait à peu près tout sauf diriger les caméras. Equipé d'un dispositif simulant le col de l'utérus, ce dernier se dilate tandis que le mannequin effectue une poussée interne pour libérer le bébé mannequin dans les règles de l'art. Ce système est déjà un standard.
Les simulateurs
Les centres informatiques des hôpitaux universitaires s'intéressent également à un genre particulier de robots, les simulateurs. Ainsi, les étudiants en médecine de l'Université de Stanford s'entraîneront dorénavant sur Noelle, un mannequin électronique simulant le travail d'une femme enceinte et la naissance d'un bébé.
Ce genre de simulateur existait déjà depuis les années 1990 pour l'entraînement des anesthésistes. Le modèle a depuis été adapté à différents autres métiers, y compris aux techniques vétérinaires, où les étudiants travaillent sur des chiens mannequins.
La première version de Noelle a été adoptée en 2006 par une trentaine d'universités américaines, y compris pour former les infirmières en Afghanistan, à la maternité de Kabul.
Noelle est actuellement utilisée au Centre de Simulation Médicale de l'Université d'Harvard. Selon les chercheurs, ce mannequin de 35000$ fait à peu près tout sauf diriger les caméras. Equipé d'un dispositif simulant le col de l'utérus, ce dernier se dilate tandis que le mannequin effectue une poussée interne pour libérer le bébé mannequin dans les règles de l'art. Ce système est déjà un standard.
Que nous réserve l'avenir ? De surprenantes choses !
Pour plus d'information, consultez les reportages vidéos publiés sur YouTube à propos des performances étonnantes des robots Asimo et CB2 ainsi que l'article sur les robots au service des hommes.
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