"Ough, j'ai un coup de pompe", dit le soldat Vadim. "Oui, c'est un opioïde, tu as reçu un sédatif !", reconnut son camarade... Si on vous donnait un fusil muni de balles de poivre, de tranquilisant ou d'un spray en guise de munitions pour combattre vos ennemis, vous seriez pour le moins incrédule et demanderiez peut-être votre démission. Mais ne signez pas trop vite car le jeu en vaut peut-être la chandelle.
Ces nouvelles armes non léthales sont en effet les nouvelles méthodes développées par le Pentagone pour neutraliser les ennemis, selon le dernier rapport publié par le Bradford Nonlethal Weapons Research Project.
A l'origine de ces munitions, il y a les fameuses seringues hypodermiques et les fléchettes tranquillisantes utilisées notamment par les vétérinaires pour immobiliser les animaux. Mais cela ne fonctionnait pas sur les soldats. En revanche, il est possible d'administrer des drogues à travers la peau d'une manière plus subtile en utilisant du diméthylsulfoxyde ou DMSO, le solvant de base des chimiothèques.
Les chimistes de l'armée ont trouvé leur inspiration dans les patches que l'on administre aux anciens fumeurs drogués à la nicotine par exemple, ou aux grands brûlés qui utilisent des patches de Fentanyle, un anesthésique et un analgésique plus fort que la morphine, la drogue étant associée à un solvant pour qu'elle puisse être absorbée à travers la peau des patients.
Par la suite, les chercheurs ont testé plusieurs méthodes d'injection transdermique, y compris son utilisation dans des balles de fusil. Ils ont découvert que le mélange de drogue et de DMSO pouvait être efficace et que le projectile pouvait transpercer de fins vêtements mais pas les combinaisons des soldats.
Ils se sont alors orientés vers des projectiles plus petits, encapsulant le mélange de drogue et de DMSO dans des sortes de balles de peinture.
A l'origine de ces munitions, il y a les fameuses seringues hypodermiques et les fléchettes tranquillisantes utilisées notamment par les vétérinaires pour immobiliser les animaux. Mais cela ne fonctionnait pas sur les soldats. En revanche, il est possible d'administrer des drogues à travers la peau d'une manière plus subtile en utilisant du diméthylsulfoxyde ou DMSO, le solvant de base des chimiothèques.
Les chimistes de l'armée ont trouvé leur inspiration dans les patches que l'on administre aux anciens fumeurs drogués à la nicotine par exemple, ou aux grands brûlés qui utilisent des patches de Fentanyle, un anesthésique et un analgésique plus fort que la morphine, la drogue étant associée à un solvant pour qu'elle puisse être absorbée à travers la peau des patients.
Par la suite, les chercheurs ont testé plusieurs méthodes d'injection transdermique, y compris son utilisation dans des balles de fusil. Ils ont découvert que le mélange de drogue et de DMSO pouvait être efficace et que le projectile pouvait transpercer de fins vêtements mais pas les combinaisons des soldats.
Ils se sont alors orientés vers des projectiles plus petits, encapsulant le mélange de drogue et de DMSO dans des sortes de balles de peinture.
Rappelons que ces balles de peintures sont utilisées depuis longtemps par les civils, notamment dans le RAP4, une version civile du fusil d'assaut AK-47, la fameuse Kalachnikov.
Des munitions non léthales existent déjà dans l'armée de terre américaine, notamment des balles au poivre qui expulsent un nuage de poivre, qui sont également utilisées avec le fusil FN-303 présenté à gauche un système militaire individuel non léthal.
Le rapport mentionne également le concept de balle en caoutchouc remplie de drogue, un concept assez proche des "Gay bomb", des balles contenant du gaz hilarant développées pour le fusil M-16, le pendant américain de l'AK-47.
Pour neutraliser de grandes cibles comme une troupe ou une foule, de nouveaux types de projectiles sont en développement, tous porteur d'agents chimiques, de "calmants" disent les militaires, y compris un mortier de 81 mm et un obusier Howitzer de 155 mm, des armes que l'on peut donc placer sur les fronts militaires.
Si la situation est moins critique comme dans le cas de guérillas urbaines, le rapport du Bradfort mentionne également l'utilisation éventuelle d'UAV, des sortes de drones qui pourraient également assurer ce genre de mission par voie aérienne.
A l'image des petits avions de pulvérisation utilisés en agriculture, le système baptisé UPP, consiste en un para foil (voilure rectangulaire) sans pilote mais doté de carburant et télécommandé. Il est équipé d'une charge dispersant un aérosol (spray) liquide pendant qu'il vole. Développé par la Direction Non Léthale du Corps des Marines, le système serait une option tactique envisagée par l'US Army. Piloté comme un avion télécommandé et équipé d'une caméra, l'UPP est dirigé par un opérateur au sol qui peut conduire l'appareil à basse altitude sur son objectif et libérer la charge sur la cible.
Cette méthode nous rappelle les drones utilisés par le sinistre Saddam Hussein, mais au lieu de tuer les ennemis (et la population civile), ceux-ci sont simplement drogués suffisamment longtemps pour que les troupes puissent les capturer sans danger. Voyez le spectacle, des soldats "stoned" !
Le rapport mentionne également le concept de balle en caoutchouc remplie de drogue, un concept assez proche des "Gay bomb", des balles contenant du gaz hilarant développées pour le fusil M-16, le pendant américain de l'AK-47.
Pour neutraliser de grandes cibles comme une troupe ou une foule, de nouveaux types de projectiles sont en développement, tous porteur d'agents chimiques, de "calmants" disent les militaires, y compris un mortier de 81 mm et un obusier Howitzer de 155 mm, des armes que l'on peut donc placer sur les fronts militaires.
Si la situation est moins critique comme dans le cas de guérillas urbaines, le rapport du Bradfort mentionne également l'utilisation éventuelle d'UAV, des sortes de drones qui pourraient également assurer ce genre de mission par voie aérienne.
A l'image des petits avions de pulvérisation utilisés en agriculture, le système baptisé UPP, consiste en un para foil (voilure rectangulaire) sans pilote mais doté de carburant et télécommandé. Il est équipé d'une charge dispersant un aérosol (spray) liquide pendant qu'il vole. Développé par la Direction Non Léthale du Corps des Marines, le système serait une option tactique envisagée par l'US Army. Piloté comme un avion télécommandé et équipé d'une caméra, l'UPP est dirigé par un opérateur au sol qui peut conduire l'appareil à basse altitude sur son objectif et libérer la charge sur la cible.
Cette méthode nous rappelle les drones utilisés par le sinistre Saddam Hussein, mais au lieu de tuer les ennemis (et la population civile), ceux-ci sont simplement drogués suffisamment longtemps pour que les troupes puissent les capturer sans danger. Voyez le spectacle, des soldats "stoned" !
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