L'ONG écologique britannique Blacksmith Institute, a publié le 12 septembre 2007 son rapport annuel sur les sites les plus pollués de la planète intitulé "The world's worst polluted places".
Afin d'établir ce triste palmarès, un groupe d'experts internationaux a sélectionné les sites selon un certain nombre de critères comme l'étendue de la pollution, le type de polluant et le nombre de personnes touchées.
Afin d'établir ce triste palmarès, un groupe d'experts internationaux a sélectionné les sites selon un certain nombre de critères comme l'étendue de la pollution, le type de polluant et le nombre de personnes touchées.
L'ONG a également établi une liste étendue comprenant 30 régions du monde particulièrement polluées.
Selon l'ONG, les 10 sites les plus pollués de la planète sont par ordre alphabétique : Sumgaït en Azerbaïdjan, Linfen et Tianjin en Chine, Sukinda et Vapi en Inde, La Oroya au Pérou, Dzerjinsk et Norilsk en Russie, Tchernobyl en Ukraine et Kabwe en Zambie.
La ville la plus polluée est Dzerjinsk surnommée la "ville chimique", une ville qui fut longtemps interdite aux étrangers où furent fabriqués à partir de 1930 tous les produits chimiques utilisés en Russie et notamment les armes chimiques (gaz moutarde, etc).
Les écologistes estiment que la pollution s'est infiltrée localement jusqu'à 20 mètres de profondeur et a contaminé les nappes phréatiques. Les produits toxiques se retrouvent aujourd'hui dans l'eau que boivent les habitants. Une partie significative de la population est décédée avant 40 ans et ceux qui survivent font état de troubles divers allant de mals de tête, aux pertes de dents et autres maladies chroniques.
Si aujourd'hui, beaucoup d'usines ont fermé leurs portes suite au démantellement de l'ex-URSS, le Gouvernement n'a rien mis en œuvre pour assainir les sites pollués. Les écologistes russes se plaignent que partout à Dzerjinsk les eaux souillées se déversent dans les rivières et les lacs, des fûts toxiques sont éventrés et abandonnés à même le sol sans surveillance, la terre est contaminée par les produits les plus divers et personne ne s'en occupe.
Un fonds de lutte contre la pollution
La ville la plus polluée est Dzerjinsk surnommée la "ville chimique", une ville qui fut longtemps interdite aux étrangers où furent fabriqués à partir de 1930 tous les produits chimiques utilisés en Russie et notamment les armes chimiques (gaz moutarde, etc).
Les écologistes estiment que la pollution s'est infiltrée localement jusqu'à 20 mètres de profondeur et a contaminé les nappes phréatiques. Les produits toxiques se retrouvent aujourd'hui dans l'eau que boivent les habitants. Une partie significative de la population est décédée avant 40 ans et ceux qui survivent font état de troubles divers allant de mals de tête, aux pertes de dents et autres maladies chroniques.
Si aujourd'hui, beaucoup d'usines ont fermé leurs portes suite au démantellement de l'ex-URSS, le Gouvernement n'a rien mis en œuvre pour assainir les sites pollués. Les écologistes russes se plaignent que partout à Dzerjinsk les eaux souillées se déversent dans les rivières et les lacs, des fûts toxiques sont éventrés et abandonnés à même le sol sans surveillance, la terre est contaminée par les produits les plus divers et personne ne s'en occupe.
Un fonds de lutte contre la pollution
De façon générale, l'OMS et la Banque mondiale estiment que 20 % des décès dans les pays développées sont directement liés à la pollution.
Pour tenter de remédier à ces pollutions et assainir les sites concernés, le Blacksmith Institute a instauré un Fonds Global de Remédiation de la Pollution (GPRF) au cours d'une conférence qui s'est tenue début septembre en présence des représentants des agences gouvernementales des Etats-Unis, d'Allemagne, de Chine, de Russie, du Mozambique, du Kenya et des Philippines. Le groupe comporte également des participants de la Banque mondiale, des Nations Unies pour le Développement Industriel (UNIDO), de la Croix Rouge suisse et d'éminentss chercheurs des secteurs de la santé et de l'assainissement de la pollution.
Pour tenter de remédier à ces pollutions et assainir les sites concernés, le Blacksmith Institute a instauré un Fonds Global de Remédiation de la Pollution (GPRF) au cours d'une conférence qui s'est tenue début septembre en présence des représentants des agences gouvernementales des Etats-Unis, d'Allemagne, de Chine, de Russie, du Mozambique, du Kenya et des Philippines. Le groupe comporte également des participants de la Banque mondiale, des Nations Unies pour le Développement Industriel (UNIDO), de la Croix Rouge suisse et d'éminentss chercheurs des secteurs de la santé et de l'assainissement de la pollution.
Le fonds GPRF dispose de 400 millions de dollars pour combattre les pollutions toxiques présentes dans les pays développés résultants des activités industrielles, minières et militaires.
Le fonds a pour objectif d'assainir les quelque 400 sites les plus pollués de la planète qui affectent la santé de plus de 100 millions de personnes - des gens qui souffrent d'une mort précoce (entre 15 et 40 ans) , d'un risque accru de cancers et de graves lésions neurologiques.
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