mardi 6 novembre 2007

Les faiblesses du dollar effrayent les stars

Le dollar chute, la politique japonaise implose, les banques américaines licencient leur personnel et chaque jour on se demande où va l'économie et si l'axe financier du monde n'est pas en train de vaciller.
Depuis 2002, le cours du dollar américain (et celui du yen) ne fait que chuter face à l'euro, quotant 0.6879 € le 6 novembre 2007. Le dollar s'échange actuellement à 1.4549 €.
Le kilo d'or s'échange à 18095 €, un prix en hausse mais largement inférieur aux 35000 € qu'il valait dans les années 80, suite à la guerre en Afghanistan.
A part les commentaires "rassurants" de la Banque Fédérale américaine, de l'ancien directeur de la Fed ou du Président Bush, pour le financier comme pour l'homme de la rue qui observe les marchés, le constat est clair, la devise américaine se rapproche dangereusement du précipice.
Les seuls qui soient heureux de cette situation sont les consommateurs européens qui ont vu la devise américaine perdre 37% de sa valeur en 5 ans, tout bénéfice pour ceux qui achètent des produits outre-Atlantique. Mais cette chute du dollar ralentit également nos exportations. Un euro trop fort n'est donc pas intéressant pour nos entreprises. A terme, cela peut conduire à une "guerre économique" entre l'Europe et les Etats-Unis.
L'ange ne veut pas être déchue
Pour éviter toute surprise, sur les conseils de son homme d'affaire, la mannequin américaine Gisèle Bundchen, que l'on comparait à un ange dans sa dernière publicité, a récemment demandé à être payée non plus en dollars mais en euros. A l'inverse du roi dollar, Bundchen ne veut pas être déchue.
Même le rappeur américain Jay-Z vente la force de l'euro comme on le voit dans ce clip (vers la 55e seconde) diffusé sur YouTube. Au lieu de payer sa facture en dollars, il l'a paye en coupures de 500 € ! Le slogan "vendez vos dollars et achetez des euros" repris par tous ses fans en dit long sur son influence.
On peut en rire, mais l'attitude de ces deux stars est révélatrice du malaise ambiant. Comme tout le monde, ces stars écoutent l'actualité et lisent les journaux et en déduisent que le dollar risque de les entraîner dans son grand plongeon vers les abîmes de la finance.
Suite à cette nouvelle cablée sur le réseau Bloomberg et rapportée sur d'autres sites financiers, histoire de ne pas être pris au piège, les brokers ont immédiatement délaissé leur copie de Flair ou de Marie Claire pour consulter les cours du Dow Jones et les chiffres du Forex Office européen.
Si Jay-Z peut influencer le secteur underground et les jeunes branchés, il n'est pas encore démontré qu'il aura un impact sur les marchés financiers mais l'effet ne saurait tarder si toutes les stars suivent son rythme effrené.

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