jeudi 15 novembre 2007

Mesures anti-dopages pour les JO de Beijing 2008

Le président du Comité International Olympique (CIO), Jacques Rogge, a déclaré le 15 novembre 2007 à Madrid que la politique de "zéro tolérance" contre le dopage verrait une augmentation considérable des tests de dépistage de drogue aux Jeux Olympiques de Beijing de 2008.Document CIO.
A 267 jours de l'ouverture des JO de Beijing, M. Rogge a révélé que le CIO allait renforcer la politique de zéro tolérance sur le dopage en effectuant 4500 tests pendant et en dehors de la compétition.
"C'est 25% en plus qu'à Athènes en 2004 et 90% en plus qu'à Sydney en 2000", a déclaré le président du CIO lors de la cérémonie d'ouverture de la Conférence mondiale sur le dopage dans le milieu sportif.
Jacques Rogge a également expliqué la série de mesures récemment proposées pour renforcer cette politique. "Parmi ces mesures, il y a l'interdiction de participer aux prochains Jeux olympiques pour les athlètes et leur entourage qui ont été sanctionnés pour plus de six mois", a-t-il déclaré.
"Nous imposerons des suspensions automatiques après un échantillon A positif. Nous imposerons de plus importantes pénalités financières aux comités nationaux olympiques et aux athlètes et interprèterons de manière plus stricte les exonérations pour emploi thérapeutique", a-t-il ajouté.
Si nous pouvons nous avancer à faire quelques pronostics, il y a des sportifs au code d'éthique douteux pour qui la victoire aura un goût amer et risque paradoxalement de mettre fin prématurément à leur carrière.
Il faut en passer par un contrôle anti-dopage très sévère au risque de dévaloriser les sports de haut niveau et décrédibiliser les Jeux Olympiques, et avec eux l'intérêt des jeunes pour les sports de compétitions. Dura lex, sed lex.

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