mardi 16 juin 2009

Découverte de nouveaux reptiles en Equateur

Son tétard sur le dos, cette grenouille vénimeuse, qui pourrait par ailleurs présenter un intérêt médical, constitue l'une parmi la douzaine de nouvelles espèces probables qu'une équipe de scientifiques a découvert au cours d'une expédition de deux semaines à Nangaritza, une région montagneuse isolée située au sud-est de l'Equateur, rapporte le 16 juin 2009 le Conservation International.
Parmi les autres espèces découvertes, il y a notamment un lézard, une salamandre, une grenouille cristal (transparente) et des katydides (une variété de criquet).
Les scientifiques espèrent que les découvertes vont contraindre le gouvernement à protéger la région qui contient également de l'eau potable qu'utilise la population locale.
Selon Robin Moore, spécialiste des amphibiens auprès des ONG, cette grenouille empoisonnée dépose ses oeufs dans l'humus de la forêt humide et, lorsqu'ils sont éclos, porte les tétards sur son dos pour les conduire à l'eau. Cela dit, les stratégies de reproduction des grenouilles sont étonnantes.
Restons vigilants
L'Equateur est réputé pour ses grenouilles : on y dénombre 87 espèces par hectare, plus qu'aux Etats-Unis ou en Europe. Au total 409 espèces de grenouilles et crapauds vivent en Equateur !
Toutes ne sont pas en danger, mais certaines populations fluctuent dramatiquement certaines années du fait que les individus ne trouvent pas de partenaires sexuels.
La découverte de ces nouvelles espèces ne doit pas endormir notre vigilance. Comme pour beaucoup d'espèces menacées d'extinction, nous devons agir tout de suite pour préserver leur territoire (en créant des parcs ou des réserves) et restaurer la population des espèces menacées.
Sans mesure de protection, ces espèces endémiques risquent de disparaître définitivement en raison de la destruction de leur territoire suite à l'expansion des activités humaines ou du braconnage.
Heureusement les montagnes sont moins accessibles que les plaines, mais l'homme sait comment creuser les montagnes pour y puiser les matières premières. Restons vigilants !
Vous trouverez quelques images des holotypes sur le site du National Geographic.

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