L'acteur américain David Carradine, héros de la série télévisée culte "Kung Fu", a été retrouvé le 4 juin 2009 pendu dans sa chambre d'hôtel à Bangkok, en Thaïlande, où la police parle de possible suicide, indique-t-elle à l'AFP, sans être en mesure de donner de détails sur les causes de ce décès qui n'ont pas encore été établies.
Le comédien, âgé de 72 ans, tournait le film 'Strech" de Charles de Meaux, quand un témoin découvrit le corps de l'acteur pendu, une corde autour du cou, dans la penderie de sa chambre d'hôtel. Son décès serait survenu trois jours avant la fin du tournage.
Le comédien, âgé de 72 ans, tournait le film 'Strech" de Charles de Meaux, quand un témoin découvrit le corps de l'acteur pendu, une corde autour du cou, dans la penderie de sa chambre d'hôtel. Son décès serait survenu trois jours avant la fin du tournage.
Biographie
David Carradine est né le 8 décembre 1936. Suivant les traces de son père qui fut également acteur, David débuta à la télévision dans des séries populaires et se fit remarquer dans la série "Kung Fu" créée par Bruce Lee dans les années 70.
Passionné d'art martiaux, David Carradine y interprétait le maître en arts martiaux Kwai Chang Caine alias "Petit scarabée", ou encore "Shane". La série connut un gros succès international et sera diffusée durant deux saisons. Rappelez-vous cette mélodie.
David Carradine a également incarné un syndicaliste anarchiste crucifié sur la porte d'un wagon à bestiaux dans "Boxcar Bertha" (1972) de Martin Scorsese, et interprété Frankenstein dans "Course à la mort" de Paul Bartel (1975).
David Carradine incarna le chanteur folk Woody Guthrie pendant la grande dépression dans "En route pour la gloire" (1976), interprétation qui lui valut une nomination aux Golden Globes.
David Carradine a également incarné un syndicaliste anarchiste crucifié sur la porte d'un wagon à bestiaux dans "Boxcar Bertha" (1972) de Martin Scorsese, et interprété Frankenstein dans "Course à la mort" de Paul Bartel (1975).
David Carradine incarna le chanteur folk Woody Guthrie pendant la grande dépression dans "En route pour la gloire" (1976), interprétation qui lui valut une nomination aux Golden Globes.
Il fut également dirigé par Ingmar Bergman dans "L'oeuf du serpent" (1977).
Malgré ses succès au box office, à la fin des années 70 David Carradine sombra dans la drogue et l'alcool et ne retrouva plus de grands rôles, ne s'illustrant que dans des séries B.
Ce n'est qu'en 2003 que le réalisateur américain Quentin Tarantino fit appel à lui pour jouer le rôle du méchant dans les deux volets de "Kill Bill".
David Carradine, frère des acteurs Keith et Robert Carradine, avait aussi réalisé trois films, "You and me" en 1972, "Mata Hari" en 1978 et "Americana" en 1981. Au total David Carradine joua dans une centaine de films.
Malgré ses succès au box office, à la fin des années 70 David Carradine sombra dans la drogue et l'alcool et ne retrouva plus de grands rôles, ne s'illustrant que dans des séries B.
Ce n'est qu'en 2003 que le réalisateur américain Quentin Tarantino fit appel à lui pour jouer le rôle du méchant dans les deux volets de "Kill Bill".
David Carradine, frère des acteurs Keith et Robert Carradine, avait aussi réalisé trois films, "You and me" en 1972, "Mata Hari" en 1978 et "Americana" en 1981. Au total David Carradine joua dans une centaine de films.
Proverbes
Peut-être David Carradine s'est-il souvenu de ce proverbe taoïste de Tchouang-Tseu (IVe.s. av. JC) : "Celui qui craint de mourir n'est qu'un enfant perdu à la recherche de sa maison."
Ou encore cet autre du même auteur : "Fuyante et incorporelle, la réalité change incessamment et ne comporte rien de stable. Est-on mort ? Est-on vivant ? Le ciel et la terre ne sont-ils qu'un ? Les esprits et les intelligences supérieures, où s'en vont-ils ? Où va-t-on aveuglément ? Où arrive-t-on brusquement ? Devant tous les êtres qui se déploient dans l'univers, on n'en découvre aucun qui mérite qu'on fasse retour à lui."
Ou encore cet autre du même auteur : "Fuyante et incorporelle, la réalité change incessamment et ne comporte rien de stable. Est-on mort ? Est-on vivant ? Le ciel et la terre ne sont-ils qu'un ? Les esprits et les intelligences supérieures, où s'en vont-ils ? Où va-t-on aveuglément ? Où arrive-t-on brusquement ? Devant tous les êtres qui se déploient dans l'univers, on n'en découvre aucun qui mérite qu'on fasse retour à lui."
Malgré tout, comme le dit cet autre proverbe qui pourrait être Zen, "Nous pensons rarement à ce que nous avons, mais toujours à ce qui nous manque".
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