En 1997, les principaux dirigeants du monde ont convenu lors du Protocole de Kyoto de prendre des mesures concrètes en vue de protéger l'environnement mondial. C’est à cette occasion que le professeur anglais Colin Fudge a inventé le concept d’empreinte écologique, repris par le Dr Williman Rees, économiste spécialiste de l'environnement et l'OCDE puis popularisé par le WWF.
Nous épuisons la Terre. Doc Jaubert/SIPA. |
L’empreinte écologique représente la superficie géographique nécessaire pour subvenir aux besoins d'une ville et absorber ses déchets. En d’autres termes elle traduit l’impact des activités humaines en équivalent de surfaces terrestres nécessaires.
Ainsi, si tous les habitants de la planète vivaient comme les Américains nantis, il nous faudrait 5 planètes pour vivre, 3 planètes pour vivre comme les Français, et à peine un quart de planète pour vivre comme un habitant du Malawi !
Avec plus de 7 miliards d’être humains habitant sur une superficie d’environ 12.1 milliards d’hectares, forêts comprises, cela représente environ 1.6 ha disponibles par habitant pour subvenir à ses besoins alimentaires, énergétiques et de production. La superficie atteint 5.6 ha en France et décuple en Australie ou aux Etats-Unis !
Nous épuisons la Terre
Nous épuisons la Terre
En effectuant le bilan de toutes les énergies produites et consommées, on constate que le 22 août 2012, nous sommes arrivés au point où nous avons épuisé les ressources naturelles de toute la planète !
En effet, en à peine 8 mois et plus exactement en 234 jours, nous avons épuisé toutes les ressources naturelles que la Terre produit en un an ! C'est le "Global Overshoot Day", ou "Jour du Dépassement Global".
Oui, nous vivrons à crédit jusqu'à la fin de l'année, creusant non seulement un déficit d’énergie mais une dette écologique toujours plus élevée.
Il y a bien sûr des solutions, à la fois sur les plans individuels, collectifs, nationaux, européens et mondiaux. Cela commence par responsabiliser les individus et les sensibiliser au développement durable. A l’échelle de la nation cela consiste à proposer des incitants financiers aux industriels afin qu’ils développent ou tirent profit des énergies vertes par exemple et à appliquer le principe pollueur-payeur.
A grande échelle cela consiste notamment à responsabiliser les nations afin qu’elles développent des technologies de pointes peu consommatrice d’énergie et créent des sanctuaires et autres réserves naturelles pour préserver la biodiversité.
Pour plus d'information
Consultez l'article sur le développement durable.
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