Au terme de la 9eme Session du 3eme groupe de travail de l'IPCC (GIEC) sur l'"Atténuation du Changement Climatique" (Mitigation of Climatic Change) qui s'est tenue du 30 avril au 3 mai 2007 à Bangkok en Thailande, les spécialistes mondiaux du climat ont publié leur rapport.
En résumé, ils reconnaissent que les 20 à 30 prochaines années seront cruciales pour atténuer le réchauffement planétaire. "Si nous continuons à faire ce que nous faisons maintenant, nous aurons de sérieux problèmes", a averti Ogunlade Davidson, co-président du groupe de travail.
Rajendra K. Pachauri, président de l'IPCC a précisé que ce rapport est un "résumé à l'intention des décideurs [politiques qui] identifie clairement des mesures pour lutter contre le changement climatique à un coût relativement modéré". "Il existe un potentiel important pour réduire les émissions (de gaz à effet de serre) dans les prochaines décennies", a renchéri Bert Metz, co-président du 3eme groupe de travail. "Et ce potentiel est tel qu'il permettrait de compenser la croissance des émissions de gaz à effet de serre avec les technologies actuelles", a-t-il ajouté. "Il y a tant de choses qu'on pourrait faire à des coûts bas. Tous les secteurs pourraient contribuer à la réduction des émissions dans tous les pays du monde", a-t-il également fait valoir.
"Le secteur du bâtiment est celui qui offre le plus grand potentiel pour des actions à coûts bas", a précisé B.Metz. "Réduire la déforestation permettrait également d'apporter une contribution majeure à la réduction des émissions", a-t-il ajouté.
Mais il faut faire vite, ont alerté les experts. "Les efforts d'atténuation [du réchauffement climatique] dans les 20 à 30 prochaines années auront un large impact sur les possibilités d'atteindre des niveaux plus bas de stabilisation" des émissions de gaz à effet de serre, souligne le rapport de synthèse de l'IPCC.
Ces émissions devraient atteindre d'ici 2015 un pic et décroître par la suite si on veut contenir la hausse de la température moyenne mondiale entre + 2°C et + 2,4°C, selon le meilleur scénario présenté par l'IPCC. Mais "plus on voudra atteindre un niveau de stabilisation bas, plus vite ce pic devra être atteint et le déclin des émissions s'amorcer", ont souligné les experts.
Le rapport précise que pour stabiliser cette pollution à des niveaux situés entre 445-490 ppm pour le CO2 et autres gaz à effet de serre et contenir ainsi la hausse moyenne de la température entre +2°C et + 2.4°C par rapport à la période pré-industrielle, il faudrait que ces émissions atteignent leur maximum d'ici 2015 et redescendent ensuite à 50% des niveaux actuels (379 ppm) d'ici 2050.
Rappelons que selon un précédent rapport de l'IPCC publié en février 2007 (IPPC WG1 AR4), la hausse des températures pourrait atteindre dans le pire des cas jusqu'à +6.4°C d'ici 2100 par rapport à la période 1980-1999. Il est donc grand temps que nous changions de mentalité !
En résumé, ils reconnaissent que les 20 à 30 prochaines années seront cruciales pour atténuer le réchauffement planétaire. "Si nous continuons à faire ce que nous faisons maintenant, nous aurons de sérieux problèmes", a averti Ogunlade Davidson, co-président du groupe de travail.
Rajendra K. Pachauri, président de l'IPCC a précisé que ce rapport est un "résumé à l'intention des décideurs [politiques qui] identifie clairement des mesures pour lutter contre le changement climatique à un coût relativement modéré". "Il existe un potentiel important pour réduire les émissions (de gaz à effet de serre) dans les prochaines décennies", a renchéri Bert Metz, co-président du 3eme groupe de travail. "Et ce potentiel est tel qu'il permettrait de compenser la croissance des émissions de gaz à effet de serre avec les technologies actuelles", a-t-il ajouté. "Il y a tant de choses qu'on pourrait faire à des coûts bas. Tous les secteurs pourraient contribuer à la réduction des émissions dans tous les pays du monde", a-t-il également fait valoir.
"Le secteur du bâtiment est celui qui offre le plus grand potentiel pour des actions à coûts bas", a précisé B.Metz. "Réduire la déforestation permettrait également d'apporter une contribution majeure à la réduction des émissions", a-t-il ajouté.
Mais il faut faire vite, ont alerté les experts. "Les efforts d'atténuation [du réchauffement climatique] dans les 20 à 30 prochaines années auront un large impact sur les possibilités d'atteindre des niveaux plus bas de stabilisation" des émissions de gaz à effet de serre, souligne le rapport de synthèse de l'IPCC.
Ces émissions devraient atteindre d'ici 2015 un pic et décroître par la suite si on veut contenir la hausse de la température moyenne mondiale entre + 2°C et + 2,4°C, selon le meilleur scénario présenté par l'IPCC. Mais "plus on voudra atteindre un niveau de stabilisation bas, plus vite ce pic devra être atteint et le déclin des émissions s'amorcer", ont souligné les experts.
Le rapport précise que pour stabiliser cette pollution à des niveaux situés entre 445-490 ppm pour le CO2 et autres gaz à effet de serre et contenir ainsi la hausse moyenne de la température entre +2°C et + 2.4°C par rapport à la période pré-industrielle, il faudrait que ces émissions atteignent leur maximum d'ici 2015 et redescendent ensuite à 50% des niveaux actuels (379 ppm) d'ici 2050.
Rappelons que selon un précédent rapport de l'IPCC publié en février 2007 (IPPC WG1 AR4), la hausse des températures pourrait atteindre dans le pire des cas jusqu'à +6.4°C d'ici 2100 par rapport à la période 1980-1999. Il est donc grand temps que nous changions de mentalité !
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