Le groupe Génésis s'est produit le 24 juin 2007 au stade Roi Baudouin à Bruxelles à 20h30. Voici le compte rendu de ce concert.
Connaissant le style actuel de Genesis et par un temps pas franchement terrible, on a pu constater que les fans des années 1970 ne se sont pas rendus en masse à leur concert, mais les plus jeunes ont certainement découvert le coté pop du groupe. Imaginez peut-être 400000 fans réunis dans le stade du Heysel pour écouter l'un des plus célèbres groupe musicaux des années 1970 et 1980...
La scène
Bien que la scène fut d'une taille respectable, elle était un peu basse, ce qui permit difficilement d'aperçevoir le groupe. Le décor en revanche brillait comme de l'aluminium. Il était disposé tel un mur d'images dans l'esprit de "Zooropa" de U2, complété par deux écrans géants placés de part et d'autre de la scène, surmonté par des spots et agrémenté par des fumées et un superbe light show cadencé au rythme des morceaux. Superbe ! Mais l'essentiel était la présence d'un groupe historique en pleine possession de ses moyens.
Phil Collins , un géant sur scène
Pendant ce show qui dura 2h30 devant des fans de la première et de la dernière heure, Phil Collins, bien que petit par la taille fut géant. En pleine forme, il passa de la batterie au chant avec une voix, et quelle voix, sur laquelle peuvent bien s'entraîner la plupart des star-académiciens !
Mike Rutherford alterna guitare et basse avec sobriété mais efficacité, tandis que Tony Banks, très concentré sur ses claviers alternait de superbes envolées. Tous trois étaient épaulés par leurs fidèles lieutenants de la première heure. Enfin presque, car il manquait évidemment Peter Gabriel qui quitta le groupe en 1975, signant quelque part la mort du groupe, sans oublier Steve Hackett qui le quitta pour jouer en solo en 1977. Mais dans tous les cas, leur performance scénique prouva que les "anciens" avaient encore de la ressource ! Ils nous étonneront toujours.
Du rock progressiste à la pop music
Il y eut quelques bons morceaux mais sans plus. Les fans ont pu entendre Behind the lines / duke's end, Turn it on again, No son of mine, Land of confusion, In the cage/cinema show/duke's travel/afterglow, Hold on my heart, Home by the sea, Follow you, follow me, Firth of fifth/I know what i like, Mama, Ripples, Throwing it all away, Domino, Solo drums / los endos, Tonight, tonight, tonight, Invisible touch, I can't dance, Carpet crawlers et quelques morceaux moins connus. La pulpart toutefois résonnent encore dans nos mémoires, preuve du bon goût des artistes.
Ainsi qu'on le constate, ce choix mélangeait subtilement les plus grands hits de Genesis avec quelques rengaines plus anciennes sorties des cartons (Trick of the tail, Selling England, Lamb Lies Down, etc) qui plurent sans aucun doute aux puristes, sans Peter Gabriel, évidemment ! Mais pourquoi n'a-t-on pas entendu Abacab...?
Certains diront qu'il est dommage que Genesis ait évolué. Mais c'est obligatoire dès lors que l'un ou l'autre membre quitte la formation. Et puis cela remonte à... 30 ans déjà.
Pendant ce show qui dura 2h30 devant des fans de la première et de la dernière heure, Phil Collins, bien que petit par la taille fut géant. En pleine forme, il passa de la batterie au chant avec une voix, et quelle voix, sur laquelle peuvent bien s'entraîner la plupart des star-académiciens !
Mike Rutherford alterna guitare et basse avec sobriété mais efficacité, tandis que Tony Banks, très concentré sur ses claviers alternait de superbes envolées. Tous trois étaient épaulés par leurs fidèles lieutenants de la première heure. Enfin presque, car il manquait évidemment Peter Gabriel qui quitta le groupe en 1975, signant quelque part la mort du groupe, sans oublier Steve Hackett qui le quitta pour jouer en solo en 1977. Mais dans tous les cas, leur performance scénique prouva que les "anciens" avaient encore de la ressource ! Ils nous étonneront toujours.
Du rock progressiste à la pop music
Il y eut quelques bons morceaux mais sans plus. Les fans ont pu entendre Behind the lines / duke's end, Turn it on again, No son of mine, Land of confusion, In the cage/cinema show/duke's travel/afterglow, Hold on my heart, Home by the sea, Follow you, follow me, Firth of fifth/I know what i like, Mama, Ripples, Throwing it all away, Domino, Solo drums / los endos, Tonight, tonight, tonight, Invisible touch, I can't dance, Carpet crawlers et quelques morceaux moins connus. La pulpart toutefois résonnent encore dans nos mémoires, preuve du bon goût des artistes.
Ainsi qu'on le constate, ce choix mélangeait subtilement les plus grands hits de Genesis avec quelques rengaines plus anciennes sorties des cartons (Trick of the tail, Selling England, Lamb Lies Down, etc) qui plurent sans aucun doute aux puristes, sans Peter Gabriel, évidemment ! Mais pourquoi n'a-t-on pas entendu Abacab...?
Certains diront qu'il est dommage que Genesis ait évolué. Mais c'est obligatoire dès lors que l'un ou l'autre membre quitte la formation. Et puis cela remonte à... 30 ans déjà.
Ainsi, avant que Steve Hackett ne quitte le groupe, Genesis battait au rythme du rock progressiste. Ecoutez les albums "A trick of a tail" de 1976 et "Wind and the wuthering" de 1977 avec Hackett, on sentait le coeur de Genesis battre. Après, ce n'est plus du "prog" mais de la "pop music". Est-ce négatif ? Que du contraire. C'est l'album "And then there were 3..." qui fera connaître Genesis mondialement avec le titre "Follow you, follow me". Vous vous rappelez ? Qu'en dites-vous ? Pas mal, n'est-ce pas ! Au fait, l'idée même de faire un concept album c'est progressiste ?! Rétrospectivement, il y a donc du bon dans chaque album ainsi que des morceaux un peu différent.
Mais dommage que le prix du concert ait été si élevé. Avec un prix moyen d'environ 100 €, c'était 4 fois plus cher que le billet du concert à Nancy en juin 1987 ! Mais ce n'était encore rien comparé aux prix pratiqués en Allemagne ou à Londres. Le temps où Genesis faisait de l'art est-il supplanté par celui du business ?
Mais dommage que le prix du concert ait été si élevé. Avec un prix moyen d'environ 100 €, c'était 4 fois plus cher que le billet du concert à Nancy en juin 1987 ! Mais ce n'était encore rien comparé aux prix pratiqués en Allemagne ou à Londres. Le temps où Genesis faisait de l'art est-il supplanté par celui du business ?
Prochains concerts
Si vous avez prévu d'aller voir Genesis à Paris le 30 juin au Parc des Princes, attendez-vous à passer un très bon moment ! Le périple de Genesis se terminera le 14 juillet au Colisée de Rome.
Enfin, pour les amateurs du Genesis progressif, le meilleur diront les anciens, le 3 novembre 2007 à 20h, les Canadiens de "The Musical Box" interprèteront le "Black show" de la tournée "Selling England by the pound" au Cirque Royal de Bruxelles. Réservez votre billet dès maintenant tant qu'il en reste.
Si vous avez prévu d'aller voir Genesis à Paris le 30 juin au Parc des Princes, attendez-vous à passer un très bon moment ! Le périple de Genesis se terminera le 14 juillet au Colisée de Rome.
Enfin, pour les amateurs du Genesis progressif, le meilleur diront les anciens, le 3 novembre 2007 à 20h, les Canadiens de "The Musical Box" interprèteront le "Black show" de la tournée "Selling England by the pound" au Cirque Royal de Bruxelles. Réservez votre billet dès maintenant tant qu'il en reste.
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