mercredi 13 juin 2007

L'autisme et la vaccination ROR

Des associations américaines représentant près de 5000 familles dont les enfants sont devenus autistes après avoir, semble-t-il, reçu une vaccination ROR (rougeole, oreillons et rubéole) ont porté l'affaire en justice sous le motif qu'il y avait un lien plausible de cause à effet entre l'autisme et ces vaccins pédiatriques.
Origine de la maladie
Ainsi que l'explique cet article, si on sait comment se manifeste et où agit cette maladie neurologique qui touche le système nerveux central, on ignore encore son origine précise et la manière de la guérir.
A part quelques déviences pseudoscientifiques culpabilisant les parents ou la famille, jusqu'à présent les chercheurs ont toujours considéré que l'autisme était une maladie génétique, pour preuve le lancement de l'Autism Genome Projet, AGP en 2002 et dont les premiers résultats ont été publiés en 2007.
En 2006, l'institut Pasteur a même découvert un gène responsable d'une forme d'autisme, le gène SHANK3 qui se trouve dans la zone du chromosome 22 dont la forme mutante affecte deux gènes sur le chromosome sexuel X. Ces mutations génétiques ont un impact sur des protéines qui interviennent dans la formation des synapes, les zones de communication entre les neurones.
Si l'origine génétique de la maladie est validée par de nombreuses études et découvertes, on constate toutefois ces dernières années une sorte d'épidémie d'autisme ainsi que le confirment ces graphiques préparés par le Projet TAAP qui se consacre à l'autisme.
Cette maladie touche aujourd'hui un enfant américain sur 166 soit 1.5 millions de personnes et environ 1 enfant français sur 200. En moyenne, elle touche 0.5% de la population (0.1% en France, 0.6% en Belgique et jusqu'à 0.8% en Suisse).
Que peut-on en conclure ? L'origine génétique de la maladie est incontestable mais elle n'explique pas toutes ses occurences et notamment l'autisme contracté par des enfants de 9 à 12 ans suite a posteriori à une vaccination ROR. Rien que ces cas là méritent des recherches supplémentaires.
Si les "épidémies génétiques" n'existent pas, une certaine forme d'autisme apparaît alors comme une malade contractée par contact avec une substance toxique pour l'organisme. Encore faut-il l'identifier pour asseoir cette théorie.
Lancet, février 1998
D'où vient cette hypothèse ? En 1998, la revue médicale anglaise The Lancet relata 12 cas cliniques d'enfants de 9 à 12 ans étudiés par le Dr Wakefield, un gastroentérologue londonien, pour investigation sur des symptômes gastro-intestinaux avec syndrome neurologique régressif (autisme). Les troubles seraient apparus moins de 2 semaines après la vaccination ROR.
Après plusieurs années d'études, il semble aujourd'hui établit qu'il existerait une corrélation entre la vaccination ROR et un nouveau type d’autisme associant des troubles digestifs puis un autisme régressif.
La nouvelle fut très mal reçue par tous les médecins et chercheurs concernés de près ou de loin par cette maladie qui refusaient d'admettre cette causalité et continue farouchement de le nier.
Parmi les réfractaires à la théorie ROR, il y eut une étude du Centre universitaire de santé McGill à Montréal (CUSM) réalisée auprès de 28000 enfants québécois. Elle conclut comme la majorité des pédiatres : ''les vaccins contre la rougeole, les oreillons et la rubéole ne sont pas responsables des troubles envahissants du développement comme l'autisme et le syndrome d'Asperger". Or les milliers d'enfants devenus autistes après avoir reçu une vaccination ROR tentent à démontrer que cette opinion est fausse voire mensongère. Alors qui ment et qui dit la vérité ?
Du mercure dans les vaccins ROR
Suite à la Loi américaine sur la Liberté d'accès à l'information, on apprit que les Centers for Disease Control (CDC), la Food and Drug Administration (FDA) et les principaux fabricants de vaccins avaient tenus des colloques où l'embargo avait été décrété sur toutes les informations discutées au cours des réunions !
Jusqu'en 2005, ils ont approuvé la vente de vaccins contenant du Thimerosal par exemple qui est un antisceptique contenant 49% de mercure ! Quand on sait que ce métal lourd présente 27 fois plus de chance de développer l'autisme, le lien entre le vaccin à base de mercure et l'autisme est donc plus clair qu'entre le tabac et le cancer !
Qui oserait encore le nier ? Sinon, comment allez-vous expliquer à ces parents l'autisme soudain dont fut victime leur enfant juste après avoir été vacciné ?
Même en Belgique, la plupart des médecins refutent violemment cette hypothèse. Toutefois, en cherchant bien on trouve quelques médecins dont le pédiatre le Dr Kris Glaubomme qui osent dénoncer la langue de bois de leurs collègues. Très engagé dans cette matière, le Dr Kris Glaubomme fut invité en avril 2002 à présenter une conférence sur la vaccination au Parlement européen.
En guise de conclusion
Tout médecin vous dira qu'il n'existe pas de vaccin sans effet secondaire mais qu'en revanche, ils sont toujours indispensables pour combattre des maladies qui tuent encore.
Quant à la preuve scientifique dont les parents auraient besoin pour plaider leur cause devant les tribunaux, comme en toute chose publique portant à polémique, les avocats des familles des malades sont d'avis qu'elle n'est pas nécessaire. Ils estiment que pour obtenir gain de cause, une simple preuve de causalité "plausible" est suffisante. C'est à présent aux juges américains de décider. Affaire à suivre comme l'on dit.
Vous trouverez plus d'information sur l'autisme dans cet article dont ce texte ne représente qu'un résumé.
Etes-vous autiste ?
Des chercheurs du centre de recherche sur l'autisme de l'Université de Cambridge (ARC) ont développé un questionnaire qui serait en mesure de dépister les tendances autistes chez les adultes.
Au terme des 50 questions, plus le score est élevé, plus votre tendance est forte. La moyenne pour un individu masculin "normal" est de 15 et de 17 pour un sujet féminin. A partir de 35, vous avez tous les symptômes de l'autiste (symptômes d'Asperger).
Assez étonnement, certaines personnes tout ce qu'il y a de plus "normales" obtiennent un résultat entre 30 et 34. Personnellement, ca va, je suis à 11. Où est la normalité ?

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