En marge des négociations ministérielles du G-20, posons-nous la question de savoir ce que vont devenir les exploitations des agriculteurs occidentaux, à présent que l'OMC a proposé de supprimer leurs subsides.
Prenons une exploitation européenne moyenne de 200 ha de céréales. Elles sont très nombreuses puisque la plupart des parcelles de cette taille servent à nourrir la population (produits laitiers, viandes, céréales, fruits...).
Les céréales sont à la base de l'alimentation dans la plupart des pays. En Occident, leur pénurie toucherait avant tout la population la plus pauvre et l'Horeca.
Les aides à l'exportation sont un soutien au marché, car sans elles, il s'effondrerait, le prix des céréales s'alignant rapidement sur le cours mondial.
A quelle chute de prix peut-on s'attendre ? Nous avons déjà connu ce problème avec le sucre en 2001. La chute des prix fut de 36% en quelques mois ! Elle fut très profitable aux 48 pays les moins développés. Mais pour les agriculteurs européens cela revenait à produire à perte et, pour les jeunes entrepreneurs, se retrouver avec du matériel agricole coûtant des centaines de milliers d'euros qu'ils ne pouvaient plus payer.
Afin de pouvoir survivre à ce nouveau dérèglement, les agriculteurs espèrent donc des compensations et un minimum de stabilité de la politique agricole commune européenne afin de rentabiliser leurs investissements. Sans aide, que peut-il se passer après 2013 ?
Pour notre agriculteur, on estime que sans compensation il accusera une perte de revenu de... 30%. Si ce principe des compensations n'est pas acquis à l'échéance de 2013, nous assisterons donc à une très sérieuse crise agricole. Mangerons-nous encore du pain demain ? Sans doute, mais il pourrait être plus cher. L'avenir nous dira si je me trompe.
Prenons une exploitation européenne moyenne de 200 ha de céréales. Elles sont très nombreuses puisque la plupart des parcelles de cette taille servent à nourrir la population (produits laitiers, viandes, céréales, fruits...).
Les céréales sont à la base de l'alimentation dans la plupart des pays. En Occident, leur pénurie toucherait avant tout la population la plus pauvre et l'Horeca.
Les aides à l'exportation sont un soutien au marché, car sans elles, il s'effondrerait, le prix des céréales s'alignant rapidement sur le cours mondial.
A quelle chute de prix peut-on s'attendre ? Nous avons déjà connu ce problème avec le sucre en 2001. La chute des prix fut de 36% en quelques mois ! Elle fut très profitable aux 48 pays les moins développés. Mais pour les agriculteurs européens cela revenait à produire à perte et, pour les jeunes entrepreneurs, se retrouver avec du matériel agricole coûtant des centaines de milliers d'euros qu'ils ne pouvaient plus payer.
Afin de pouvoir survivre à ce nouveau dérèglement, les agriculteurs espèrent donc des compensations et un minimum de stabilité de la politique agricole commune européenne afin de rentabiliser leurs investissements. Sans aide, que peut-il se passer après 2013 ?
Pour notre agriculteur, on estime que sans compensation il accusera une perte de revenu de... 30%. Si ce principe des compensations n'est pas acquis à l'échéance de 2013, nous assisterons donc à une très sérieuse crise agricole. Mangerons-nous encore du pain demain ? Sans doute, mais il pourrait être plus cher. L'avenir nous dira si je me trompe.
En attendant, depuis 20 ans, nous consommons de moins en moins de pain. En France, nous sommes passés de 80 kg à 54 kg de pain par an par habitant.
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