Si le travail de la police est difficile et souvent ingrat, quand bien même les motards agacent parfois les conducteurs ou que ses agents surveillent d'un peu trop près certaines classes de la population, c'est le plus souvent à bon escient. Il faut également se rappeler que la police résout heureusement des affaires mais n'en fait pas moulte publicité ainsi que l'explique le journaliste Georges Van den Ende dans le journal "Vers l'Avenir".
Les enquêtes de la police de proximité
A la question "Que fait la police ?", le commissaire Eric Lacave, patron du commissariat de police de Virton nous répond avec des arguments. «Vous vous souvenez de la tentative de cambriolage avec coup de feu chez Georges Bitaine. Après que la patrouille est intervenue chez lui aux environs de minuit, elle a encore répondu à deux autres interventions.» Elle est allée prêter main-forte aux policiers de Florenville confrontés avec une belle bagarre à Fontenoille avant de revenir calmer les ardeurs d'autres bagarreurs du côté de Virton. «Et pas mal de PV attendaient encore les hommes à leur retour au bureau vers 5 h du matin», déclarait le commissaire Lacave.
C'est vrai que l'on met plus facilement en exergue les faits de violence, les cambriolages et autres incivilités que l'aboutissement souvent rapide des enquêtes.
C'est vrai que l'on met plus facilement en exergue les faits de violence, les cambriolages et autres incivilités que l'aboutissement souvent rapide des enquêtes.
En effet, c'est à travers une série d'affaires récentes et toutes résolues que l'on comprend mieux le travail de fourmi que les policiers mènent au quotidien. «Tout le monde a encore en mémoire la profanation de la trentaine de tombes du cimetière de Virton. Mais qui sait que cette affaire est résolue depuis une bonne semaine», précise le commissaire Lacave.
Et cette profanation n'avait rien à voir avec des rites sataniques ou autres groupes constitués. Elle est "simplement" le fait de gamins en mal de jeux qui ont transformé des objets souvenirs déposés sur les tombes en projectiles pour casser des plaques noires commémoratives transformées en cibles.
Et cette profanation n'avait rien à voir avec des rites sataniques ou autres groupes constitués. Elle est "simplement" le fait de gamins en mal de jeux qui ont transformé des objets souvenirs déposés sur les tombes en projectiles pour casser des plaques noires commémoratives transformées en cibles.
Autre exemple de la rapidité d'intervention des policiers virtonnais : l'élucidation du vol avec violence dans une maison de l'avenue Bouvier. Le commissaire Lacave rappelle les faits. «Le vol a eu lieu vers 1 h du matin, le lundi de Pentecôte. Grâce à la perspicacité des inspecteurs, les auteurs étaient interceptés quelques heures plus tard, au petit matin.» Et ce n'est pas tout. L'épidémie de vols commis au même moment est elle aussi élucidée. Le commissaire de poursuivre : «Les auteurs d'une quinzaine de vols sont arrêtés. Ils avaient opéré à la mairie de Virton, au centre PMS, dans les écoles (écoles normales, Les Sources, l'ISF), au complexe sportif de Virton, au local du tennis de table, dans des commerces virtonnais, à Torgny, à la piscine.»
Et ce n'est pas fini. La demi-douzaine de jeunes tagueurs sont eux aussi identifiés. Ils s'étaient déchaînés durant la même période dans différents endroits des communes de Virton, Rouvroy et Meix-devant-Virton. «Du beau travail d'enquête de quartier», conclut le commissaire Lacave, plutôt fier de souligner la collaboration entre les deux composantes de son commissariat : les équipes d'intervention et les agents de quartiers.
Et ce n'est pas fini. La demi-douzaine de jeunes tagueurs sont eux aussi identifiés. Ils s'étaient déchaînés durant la même période dans différents endroits des communes de Virton, Rouvroy et Meix-devant-Virton. «Du beau travail d'enquête de quartier», conclut le commissaire Lacave, plutôt fier de souligner la collaboration entre les deux composantes de son commissariat : les équipes d'intervention et les agents de quartiers.
Ceci dit, sans argent point d'intervention. Or, les caisses de la police sont presque vides ainsi que le rappelle le Conseil d'administration de l'Union des Villes et Communes de Wallonie. Espérons que le prochain Gouvernement supportera leurs revendications tel que l'explique cet article.
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire