On attribue généralement à la planète Rouge un passé chaud et humide, conséquence d'un effet de serre plus ou moins éphémère. Mais de nouveaux faits viennent renforcer la théorie selon laquelle Mars connut un passé froid et sec, idée que nous avons déjà évoqué dans autre article.
Par bien des aspects le désert glacé de Mars ressemble au désert d'Arabie, la vie et la chaleur en moins ; ici il est envahi de dunes de sables dans lesquelles se produisent de temps en temps des avalanches et des tourbillons magnétisés de poussières, là on découvre des gorges et des plateaux couverts de cailloux.
Même la manière dont les avalanches de sable se produisent rappelle celles d'Arabie, foi d'explorateur. Comme sur Terre, leurs traces sont identifiées par de longs sillons sombres en éventail comme le montre les photographies d'archives de la mission MGS/MSSS.
Par bien des aspects le désert glacé de Mars ressemble au désert d'Arabie, la vie et la chaleur en moins ; ici il est envahi de dunes de sables dans lesquelles se produisent de temps en temps des avalanches et des tourbillons magnétisés de poussières, là on découvre des gorges et des plateaux couverts de cailloux.
Même la manière dont les avalanches de sable se produisent rappelle celles d'Arabie, foi d'explorateur. Comme sur Terre, leurs traces sont identifiées par de longs sillons sombres en éventail comme le montre les photographies d'archives de la mission MGS/MSSS.
Les rovers Spirit et Opportunity de la mission MER qui explorent la surface de Mars depuis 2004 ont toutefois révélé que la géographie martienne était encore plus sèche que le désert terrestre le plus sec, celui d'Atacama au Chili. Même le givre blanc de surface et les brumes matinales ne peuvent cacher le fait que Mars est un désert excessivement sec. Malgré la présence des calottes polaires et probablement de poches d'eau liquide sous la surface, comparée à ce qui existe sur Terre, la quantité d'eau existant sur Mars correspond à une larme comparée au vaste réservoir terrestre.
Le 5 juillet 2007, le magazine NewScientist a repris une information publiée dans Nature (448, p31 et 60) rapportant que des observations avec le spectromètre OMEGA de la sonde européenne Mars Express montrent qu'il n'y aurait pas eu assez de CO2 pour permettre le réchauffement de l'atmosphère la Planète Rouge. La présence de méthane, autre gaz à effet de serre, en quantité suffisante semble également exclue. Mars serait donc restée constamment froide et sèche même si l'un ou l'autre impact majeur a pu modifier brièvement ces conditions.
Le 5 juillet 2007, le magazine NewScientist a repris une information publiée dans Nature (448, p31 et 60) rapportant que des observations avec le spectromètre OMEGA de la sonde européenne Mars Express montrent qu'il n'y aurait pas eu assez de CO2 pour permettre le réchauffement de l'atmosphère la Planète Rouge. La présence de méthane, autre gaz à effet de serre, en quantité suffisante semble également exclue. Mars serait donc restée constamment froide et sèche même si l'un ou l'autre impact majeur a pu modifier brièvement ces conditions.
En revanche, les différentes sondes spatiales ont confirmé qu'il a 15% d'eau glacée (-63°C en moyenne) au Pôle Sud de Mars. Par extrapolation des mesures à toute la surface, l'ESA estime que la quantité d'eau est équivalente à une couche liquide de 11 mètres d'épaisseur recouvrant toute la planète. La quanité d'eau glacée est encore plus élevée dans la calotte polaire boréale.
A partir de ces résultats, les planétologues espèrent comprendre un peu mieux ce qui s'est passé sur Mars et de quelles manières peuvent évoluer les écosystèmes sur les exoplanètes telluriques.
Pour plus d'information, consultez le dossier éducatif consacré à Mars.
Pour plus d'information, consultez le dossier éducatif consacré à Mars.
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire