Après avoir fait scandale à la fin 2005, le programme d'écoute électronique sans mandat judiciaire des États-Unis a obtenu l'appui du Congrès, à majorité démocrate.
En effet, la Chambre des représentants a adopté le samedi 4 août 2007, par une forte majorité de 227 voix contre 183, une version modifiée du Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA). Le Sénat avait approuvé la modification le 3 août.
En effet, la Chambre des représentants a adopté le samedi 4 août 2007, par une forte majorité de 227 voix contre 183, une version modifiée du Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA). Le Sénat avait approuvé la modification le 3 août.
Cette loi donne à présent au gouvernement la possibilité d'intercepter sans mandat judiciaire les appels téléphoniques et les courriers électroniques (e-mails) de tous les ressortissants étrangers qui transitent par le territoire américain.
La loi, promulguée le 5 août 2007 par le président Bush autorise également l'écoute des appels téléphoniques et l'interception des e-mails émis à l'étranger au cours des six derniers mois.
La loi, promulguée le 5 août 2007 par le président Bush autorise également l'écoute des appels téléphoniques et l'interception des e-mails émis à l'étranger au cours des six derniers mois.
La loi garantit par ailleurs qu'un mandat sera exigé dans l'éventualité où les services de renseignements (NSA) veulent surveiller spécialement un citoyen américain. Elle expirera dans six mois, à moins d'être renouvelée par le Congrès.
"Ce n'est pas la loi idéale, mais il est important que nous fassions tout ce que nous pouvons pour rassurer le peuple américain", a déclaré le président de la commission du renseignement de la Chambre des représentants, le démocrate Silvestre Reyes, à l'issue du vote.
Certains démocrates considèrent toutefois que ce vote est plutôt un appui au controversé procureur général Alberto Gonzales, qui pourra mettre en place un programme élaboré de surveillance en collaboration avec la trop fameuse NSA. M.Gonzales est déjà sur la sellette en raison du limogeage de neuf procureurs fédéraux pour des raisons politiques.
Les organisations de défense des droits de l'homme estiment que ce système de surveillance va à l'encontre des libertés et englobera tous les citoyens américains, en plus des visiteurs étrangers.
L'organisation de protection American Civil Liberties Union (ACLU) a accusé la Chambre des représentants de céder aux pressions de l'Administration Bush. Elle a aussi accusé le président d'utiliser des tactiques d'intimidation pour parvenir à ses fins.
"Ce n'est pas la loi idéale, mais il est important que nous fassions tout ce que nous pouvons pour rassurer le peuple américain", a déclaré le président de la commission du renseignement de la Chambre des représentants, le démocrate Silvestre Reyes, à l'issue du vote.
Certains démocrates considèrent toutefois que ce vote est plutôt un appui au controversé procureur général Alberto Gonzales, qui pourra mettre en place un programme élaboré de surveillance en collaboration avec la trop fameuse NSA. M.Gonzales est déjà sur la sellette en raison du limogeage de neuf procureurs fédéraux pour des raisons politiques.
Les organisations de défense des droits de l'homme estiment que ce système de surveillance va à l'encontre des libertés et englobera tous les citoyens américains, en plus des visiteurs étrangers.
L'organisation de protection American Civil Liberties Union (ACLU) a accusé la Chambre des représentants de céder aux pressions de l'Administration Bush. Elle a aussi accusé le président d'utiliser des tactiques d'intimidation pour parvenir à ses fins.
Pour plus d'information, consultez l'article sur l'espionnage, Du satellite espion à Echelon.
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