Le réchauffement climatique en Europe occidentale est plus prononcé qu'on ne le croyait jusqu'ici, affirme une étude anglo-suisse publiée ce 3 août 2007 dans le magazine "Journal of Geophysical Research".
L'équipe de chercheurs, dirigée par le professeur Paul Della-Marta de l'Université de Bern, a analysé les données météorologiques réactualisés récoltées dans 15 pays ouest-européens, dont la Belgique. Celles-ci montrent que le climat européen s'est réchauffé de 1.6°C depuis 1880, et non de 1.3°C comme on le pensait jusqu'ici.
L'équipe de chercheurs, dirigée par le professeur Paul Della-Marta de l'Université de Bern, a analysé les données météorologiques réactualisés récoltées dans 15 pays ouest-européens, dont la Belgique. Celles-ci montrent que le climat européen s'est réchauffé de 1.6°C depuis 1880, et non de 1.3°C comme on le pensait jusqu'ici.
Des vagues de chaleur plus fréquentes et plus longues
Selon ces scientifiques, la durée des vagues de chaleur en Europe a été deux fois plus longue entre 1880 et 2005, et le nombre de jours jugés "très chauds", caniculaires, a triplé sur la même période. En 1880, une vague de chaleur en Europe durait en moyenne 1.5 jour, contre 3 à 4.5 jours à l'heure actuelle. Certaines peuvent aller jusqu'à 13 jours.
L'étude confirme la sensibilité particulière de l'Europe au dérèglement climatique en cours, le continent européen se réchauffant plus vite que la moyenne mondiale.
Les anciens relevés de températures étaient probablement surestimés, les thermomètres étant moins précis qu'aujourd'hui, souligne les chercheurs, qui précisent que même des variations minimes de températures augmenteront de manière drastique la durée des vagues de chaleur.
En juin 2007, l'Union européenne avait indiqué que le continent avait connu un réchauffement de 1°C au cours du siècle écoulé, soit plus que la moyenne mondiale.
Ces vagues de chaleurs, telles celle responsable de milliers de morts et de millions d'euros de pertes agricoles en 2003, devraient se montrer de plus en plus fréquentes du fait du réchauffement de la planète, a expliqué Paul Della-Marta, dans un communiqué. "Ces résultats ajoutent des éléments à la théorie des climatologues selon laquelle c'est l'Europe occidentale qui va subir les conséquences sociales et environnementales les plus fortes du changement climatique et continuer de connaître de plus en plus d'étés caniculaires comme celui de 2003 dans l'avenir", a ajouté Paul Della-Marta.
Les anciens relevés de températures étaient probablement surestimés, les thermomètres étant moins précis qu'aujourd'hui, souligne les chercheurs, qui précisent que même des variations minimes de températures augmenteront de manière drastique la durée des vagues de chaleur.
En juin 2007, l'Union européenne avait indiqué que le continent avait connu un réchauffement de 1°C au cours du siècle écoulé, soit plus que la moyenne mondiale.
Ces vagues de chaleurs, telles celle responsable de milliers de morts et de millions d'euros de pertes agricoles en 2003, devraient se montrer de plus en plus fréquentes du fait du réchauffement de la planète, a expliqué Paul Della-Marta, dans un communiqué. "Ces résultats ajoutent des éléments à la théorie des climatologues selon laquelle c'est l'Europe occidentale qui va subir les conséquences sociales et environnementales les plus fortes du changement climatique et continuer de connaître de plus en plus d'étés caniculaires comme celui de 2003 dans l'avenir", a ajouté Paul Della-Marta.
L'anticyclone de bloquage
Ainsi que le rappelle cet article sur la météo, ces périodes caniculaires sont généralement associées à la présence d'un anticyclone quasi stationnaire se situant quelque part entre les latitudes 50 et 70° qui interrompt le courant zonal habituel.
L'Europe occidentale est surtout intéressées par les anticyclones de blocage scandinaves. Ceux-ci peuvent cependant s'étendre jusqu'au-dessus de l'Atlantique. Dès que la circulation fermée atteint le niveau de 500 mbar, l'anticyclone stagne.
Les anticyclones de blocage sont toujours anormalement chauds pour la latitude à laquelle on les observe. Ce sont des anticyclones dans lesquels la chaleur est maintenue grâce à la subsidence.
Si vous vous rappelez les conditions météo qui régnaient début août 2003 sur l'Europe occidentale, nous bénéficiions d'une canicule que nous envirait presque les pays tropicaux : les températures dépassaient 25°C dès avant-midi et culminaient en fin d'après-midi entre 28°C à la côte et 40° C dans le massif central. Si la population n'envahissait pas les bords de mer, les lacs et les fontaines publiques, elle restait cloîtrée chez elle entre 10 et 20h, du jamais vu ! Cette situation persista durant plusieurs semaines entraînant malheureusement la mort par déshydratation d'environ 20000 personnes âgées, surtout en France et dans une moindre mesure en Belgique. La canicule obligea même les exploitants de la centrale nucléaire de Golfech en France à couper d'urgence le réacteur.
Les anticyclones de blocage sont toujours anormalement chauds pour la latitude à laquelle on les observe. Ce sont des anticyclones dans lesquels la chaleur est maintenue grâce à la subsidence.
Si vous vous rappelez les conditions météo qui régnaient début août 2003 sur l'Europe occidentale, nous bénéficiions d'une canicule que nous envirait presque les pays tropicaux : les températures dépassaient 25°C dès avant-midi et culminaient en fin d'après-midi entre 28°C à la côte et 40° C dans le massif central. Si la population n'envahissait pas les bords de mer, les lacs et les fontaines publiques, elle restait cloîtrée chez elle entre 10 et 20h, du jamais vu ! Cette situation persista durant plusieurs semaines entraînant malheureusement la mort par déshydratation d'environ 20000 personnes âgées, surtout en France et dans une moindre mesure en Belgique. La canicule obligea même les exploitants de la centrale nucléaire de Golfech en France à couper d'urgence le réacteur.
Mais d'un point de vue climatologique cela n'avait rien d'exceptionnel car les mois de juillet et août ont un caractère caniculaire par définition. Malheureusement, le phénomène s'était déjà produit en 2001, bien que modérément, et se produisit à nouveau en 2003 et dans une moindre mesure en 2005. On peut effectivement parler de déréglement climatique...
Voyons le bon côté des choses : on profitera un peu plus souvent des plages, des piscines à ciel ouvert et on ira peut-être un peu plus souvent se rafraîchir à l'ombre des bois !
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