En décembre 2006, Peter Gutmann, un expert informatique néo-zélandais, publia un long article qui fut remis à jour en juin 2007, dans lequel il critiquait vertement les mécanismes anticopies implémentés dans Windows Vista, les fameux droits numériques (DRM) visant à protéger les contenus multimédias dans le respect des droits d'auteurs.
Cet article avait soulevé bien des critiques, mais propagea surtout beaucoup de fausses rumeurs autour de Windows Vista, à se demander si cela n'avait pas été orchestré pour nuire à Microsoft.
On prétendait notamment que le nouvel environnement interdisait de lire les fichiers MP3 sur Internet où que les experts en imagerie médicale par exemple allaient établir de mauvais diagnostics du fait que Vista allait dégrader les images numériques, etc.
Même chose concernant les connexions vidéos. Vista n'autoriserait que la norme de protection HDCP (High-Bandwidth Digital Content Protection), dégradant volontairement les nouveaux formats Blu-Ray et autre HD-DVD pour éviter tout risque de copie. La liste des griefs est longue.
Pour répondre à toutes ces rumeurs, Nick White, Product Manager chez Microsoft et qui travaille dans l'équipe de Windows Vista a publié sur son blog une FAQ à propos de ce fameux DRM, remettant les choses à leur juste place.
S'il ne nie pas certains procédés anticopies, globalement Microsoft répond que Vista protège uniquement les fichiers multimédias si la politique de l'éditeur l'exige. Mais dans tous les cas, la qualité ne sera jamais inférieure à celle d'une enregistrement audio ou vidéo standard.
Quant aux fichiers MP3 et à l'imagerie médicale, les rumeurs sont totalement infondées. Si vous pouvez lire actuellement des fichiers MP3, des images ou des vidéos sous XP, vous continuerez à le faire sous Vista.
Visiblement la technologie DRM implémentée dans Windows Vista n'est qu'un prélude, car aujourd'hui Microsoft annonce son intention de développer un système anticopie inviolable.
En effet, le 4 septembre 2007, la société de Richmond a déposé une série de brevets afin d'insérer des filigranes (watermarks) inviolables dans les enregistrements audios.
Selon Microsoft, cette empreinte digitale est inviolable et indélébile. "Le filigrane est conçu pour survivre à tous les types de traitements, y compris la compression, l'équalisation, la conversion D/A et A/D, l'enregistrement analogique, etc. Il est également conçu pour survivre à une attaque malicieuse qui tenterait de supprimer ou de modifier le filigrane du signal, y compris en changeant l'échelle de temps ou de fréquence, le pitch, et l'édition par copie/coller", précise la description de l'invention.
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