Les progrès dans le domaine des prothèses et de la médecine bionique nous surprendront toujours.
Après l'affreux "Morgui" de l'Université de Reading, à qui on interdit de cotoyer les enfants du fait de l'aspect patibulaire de son crâne, et la mise au point des premiers mécanismes de prononciation des voyelles et des consommes par des chercheurs japonais en 2003, cette fois il semble bien que nous approchions d'une solution robotique intégrée à la "Terminator" (ou C3PO si vous préférez la diplomatie).
Après l'affreux "Morgui" de l'Université de Reading, à qui on interdit de cotoyer les enfants du fait de l'aspect patibulaire de son crâne, et la mise au point des premiers mécanismes de prononciation des voyelles et des consommes par des chercheurs japonais en 2003, cette fois il semble bien que nous approchions d'une solution robotique intégrée à la "Terminator" (ou C3PO si vous préférez la diplomatie).
I 'll be back...
Selon le webzine japonais Nikkei, des chercheurs de l'Université des Sciences de Tokyo (TUS) en collaboration avec l'Hôpital Musashino de la Croix Rouge de Tokyo ont fabriqué un robot ayant la particularité d'avoir une bouche articulée reproduisant les mouvements de la langue et dont la mâchoire inférieure est capable de reproduire les mouvements et le son des voyelles nécessaires à la parole. Sans doute peut-il déjà dire "I-e-a"... (I'll be back). Malheureusement, aucune image du robot n'est encore disponible.
Le robot utilise une langue en silicium supportée par trois vérins en aluminium reliés par cable à huit muscles pneumatiques, la mâchoire inférieure pivotant sur un axe. Cette "bouche" peut être programmée sur base de données extraites d'images obtenues par résonance magnétique nucléaire (RMN), une technique que la société Supertech par exemple utilise déjà pour fabriquer des modèles anthropomorphiques 3D.
Le robot utilise une langue en silicium supportée par trois vérins en aluminium reliés par cable à huit muscles pneumatiques, la mâchoire inférieure pivotant sur un axe. Cette "bouche" peut être programmée sur base de données extraites d'images obtenues par résonance magnétique nucléaire (RMN), une technique que la société Supertech par exemple utilise déjà pour fabriquer des modèles anthropomorphiques 3D.
Les chercheurs du TUS annoncent que leur prochaine étape sera de créer une bouche artificielle capable de reproduire tous les mouvements, y compris les consonnes, et de l'utiliser à des fins thérapeutiques ou pour l'apprentissage des langues étrangères.
Et qui sait, un jour, on l'utilisera peut-être pour fabriquer le premier Terminator ou C3P0.
Et qui sait, un jour, on l'utilisera peut-être pour fabriquer le premier Terminator ou C3P0.
La résonance magnétique nucléaire
Notons que la RMN ou IRM (imagerie par résonance magnétique) utilise une approche différente des rayons X.
La RMN combine des champs magnétiques et des ondes radios ultra-courtes pour exciter les noyaux d'hydrogène présents dans les tissus de l'organisme pour générer des images des organes, des systèmes vasculaire et neurologique ainsi accessoirement du squelette, un logiciel de traitement de signal (DSP) fondé sur des transformées de Fourier permettant ensuite d'extraire les variations d'intensité et de localiser les signaux radio induits pour créer une image. Cette technologie peut également s'appliquer au domaine de la réalité virtuelle et servir notamment de base à l'entraînement des chirurgiens.
Pour plus d'information, consultez l'article sur le site de Nikkei (moyennant souscription) ainsi que l'article sur la médecine à l'ère numérique et sur les robots au service des hommes.
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