Le maître-chocolatier belge Neuhaus, le plus célèbre et le plus ancien fabricant de chocolats fête ses 150 ans. Bon anniversaire et bon appétit !
Tout commença en 1857, lorsque Jean Neuhaus, un artisan suisse, s’installa dans la Galerie de la Reine à Bruxelles.
La chocolaterie évolua au sein de la famille et en 1912, Jean Neuhaus, petit-fils du fondateur, inventa la première bouchée fourrée, au chocolat. Il la baptisa “Praline”.
Parfaitement conditionnée, ni trop grosse ni trop petite, présentée sous différents formes et compositions très alléchantes et délicieuse, le succès du produit fut au rendez-vous.
Quelques années plus tard, son épouse inventa le “Ballotin”, la boîte qui permit d’emballer les pralines avec délicatesse. Mais elle ne prit pas la peine de breveter son invention, si bien que tous les fabricants ont repris son idée.
Neuhaus inventa tout un assortiment de pralines : 75% de cacao, à la pâte pralinée, à la liqueur, au café, fourrées à la crème, à la crème au beurre, au massepain, à la ganache, au caramel, aux fruits, sans oublier les célèbres truffes, les manons, les gianduja, etc.
Déclinée en collections, bien que fabriquée en série dans des ateliers de petites mains, la praline de Neuhaus relève plus de l’oeuvre d’art que du bonbon et cet avis est partagé par les gourmets.
Praline après praline, chaque pièce fabriquée par Neuhaus est unique et représente un produit phare de la marque belge dont le savoir-faire se transmet de génération en génération.
La chocolaterie évolua au sein de la famille et en 1912, Jean Neuhaus, petit-fils du fondateur, inventa la première bouchée fourrée, au chocolat. Il la baptisa “Praline”.
Parfaitement conditionnée, ni trop grosse ni trop petite, présentée sous différents formes et compositions très alléchantes et délicieuse, le succès du produit fut au rendez-vous.
Quelques années plus tard, son épouse inventa le “Ballotin”, la boîte qui permit d’emballer les pralines avec délicatesse. Mais elle ne prit pas la peine de breveter son invention, si bien que tous les fabricants ont repris son idée.
Neuhaus inventa tout un assortiment de pralines : 75% de cacao, à la pâte pralinée, à la liqueur, au café, fourrées à la crème, à la crème au beurre, au massepain, à la ganache, au caramel, aux fruits, sans oublier les célèbres truffes, les manons, les gianduja, etc.
Déclinée en collections, bien que fabriquée en série dans des ateliers de petites mains, la praline de Neuhaus relève plus de l’oeuvre d’art que du bonbon et cet avis est partagé par les gourmets.
Praline après praline, chaque pièce fabriquée par Neuhaus est unique et représente un produit phare de la marque belge dont le savoir-faire se transmet de génération en génération.
La qualité du produit est une obsession pour les 200 personnes qui travaillent dans l'atelier de Neuhaus.
Preuve de son renom, dans ses ateliers, chaque artisan produit 50 kg de manons par jour, soit plusieurs tonnes de chocolats quotidiennement. 250 millions de pralines Neuhaus sont fabriquées chaque année et distribuées dans 52 pays ! Il y a une boutique Neuhaus dans chaque aéroport du monde. Partout dans le monde, la Belgique est connue et reconnue pour son chocolat.
Histoire du chocolat
Assortiment de quelques pralines fabriquées par Neuhaus. |
Le chocolat tire son nom d'un mot aztèque signifiant "eau amère". Il est obtenu par la fermentation, puis la torréfaction et le séchage des fèves amères de cacao provenant du cacaoyer (Theobroma cacao) originaire du Mexique notamment.
Il fut découvert par le Conquistador Hernan Cortès lors de la conquête du Mexique en 1519, se voyant offrir un breuvage chocolaté au goût amer. Par la suite, on lui ajouta du sucre de canne pour adoucir son amertume.
Cortès ramena les premiers morceaux de chocolats à la cour d'Espagne en 1528. Le produit sera introduit à la cour du roi Charles Quint au XVIe siècle et deviendra un aliment très prisé de l'aristocratie et du clergé espagnol.
Il fut découvert par le Conquistador Hernan Cortès lors de la conquête du Mexique en 1519, se voyant offrir un breuvage chocolaté au goût amer. Par la suite, on lui ajouta du sucre de canne pour adoucir son amertume.
Cortès ramena les premiers morceaux de chocolats à la cour d'Espagne en 1528. Le produit sera introduit à la cour du roi Charles Quint au XVIe siècle et deviendra un aliment très prisé de l'aristocratie et du clergé espagnol.
Le chocolat sera ensuite vendu dans les autres colonies espagnoles, notamment dans les Flandres et aux Pays-Bas, avant de conquérir la France à l'époque de Louis XIII (1615). Le chocolat est alors consommé sous forme de boisson chaude.
Il faudra attendre la révolution industrielle et le début de l'industrialisation pour que la poudre de cacao permette de faire baisser son coût de production et que le chocolat soit préparé de différentes manières. Le chocolat devient alors accessible au grand public.
Il faudra attendre la révolution industrielle et le début de l'industrialisation pour que la poudre de cacao permette de faire baisser son coût de production et que le chocolat soit préparé de différentes manières. Le chocolat devient alors accessible au grand public.
En 1826, le Hollandais Coenraad Johannes van Houten dépose un brevet concernant un cacao dégraissé et plus digeste. A partir de cette époque, le chocolat acquiert ses vertus actuelles et est vendu par les chocolatiers.
Les variétés de chocolats
Un vrai chocolat se fabrique à 32°C, il ne doit être ni froid ni chaud. Légalement, pour être appelé "chocolat", il doit contenir au minimum 34% de cacao. En deçà, on parle de confiserie chocolatée. Elle contient surtout de la graisse qui lui donne de l'onctuosité mais moins de qualité gustative. En fait, pour les gourmets, cela n'a rien à voir avec le chocolat.
Ajoutez du sucre à un chocolat à 55% ou plus de cacao (jusque 80%) et vous obtenez du chocolat noir ou chocolat fondant qu'on utilise notamment en cuisine pour préparer des mousses au chocolat et en pâtisserie. Neuhaus propose des pralines contenant jusqu'à 75% de cacao.
A partir de 90% de cacao, le goût du chocolat devient vraiment trop amer et ne peut se déguster qu'en petites quantités.
Le chocolat au lait contient un minimum de 25% de cacao en Europe et seulement 10% aux Etats-Unis. Le chocolatier Michel Cluizel proposent des chocolats au lait contenant jusqu'à 45% de cacao. Côte d'Or propose un chocolat aux noisettes contenant 33% de cacao.
Notons que le chocolat blanc ne contient par une trace de cacao. C'est une préparation à base de beurre de cacao, c'est-à-dire une matière grasse végétale extraite par pression des fèves de cacao, additionné de sucre, de lait et d'arôme. Le chocolat blanc est utilisé dans la confiserie (les fameux Galak) et pour donner de la couleur aux chocolats.
Enfin, on appelle chocolat de couverture, un chocolat de qualité ordinaire utilisé par les chocolatiers et les pâtissiers comme matière première. Il peut être noir ou au lait mais doit contenir au moins 32% de beurre de cacao ce qui le rend très fluide pour réaliser de fins enrobages et nappages.
Enfin, on appelle chocolat de couverture, un chocolat de qualité ordinaire utilisé par les chocolatiers et les pâtissiers comme matière première. Il peut être noir ou au lait mais doit contenir au moins 32% de beurre de cacao ce qui le rend très fluide pour réaliser de fins enrobages et nappages.
Notons que la majorité des consommateurs (40 à 60%) préfèrent le chocolat noir. Loin derrière (20 à 40%) viennent les amateurs de chocolat au lait puis les amateurs de chocolat aux noisettes.
Pour plus d'information, consultez l'article Le sexe ou le chocolat ? Tout dépend du sexe ! ainsi que le site Salon du Chocolat.
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