Qui n'aime pas le chocolat ? Selon un sondage publié le 5 juin 2007 en Angleterre, plus de la moitié des femmes britanniques (52%) assurent préférer le chocolat au sexe. Pour la majorité des hommes (87%) c'est le contraire, le sexe passe avant le chocolat selon ce sondage réalisé auprès de 1500 adultes par un grand chocolatier. Déjà en 2004, un sondage publié dans The Times avait confirmé cette tendance.
Expliquant sa préférence pour le chocolat, l'une des femmes interrogées a indiqué que pour elle, "le chocolat ne décevait jamais." A chacun d'en tirer la leçon.
57% des hommes et 66% des femmes précisent que manger du chocolat les met de bonne humeur. Près de la moitié des Anglais offrent régulièrement du chocolat à leur partenaire comme cadeau, notamment pour leur anniversaire.
57% des hommes et 66% des femmes précisent que manger du chocolat les met de bonne humeur. Près de la moitié des Anglais offrent régulièrement du chocolat à leur partenaire comme cadeau, notamment pour leur anniversaire.
Selon d'autres sondages, quant à leurs goûts, la plupart des sondés préfèrent le chocolat noir (40 à 60%), les autres, sans doute plus gourmands, disant "tant que c'est du chocolat, c'est bon pour moi".
Mais quand on leur demande s'ils préfèrent du chocolat ou embrasser, la majorité des sondés répondent que cela va dépendre du partenaire. Comme quoi le sexe n'est jamais très loin.
Les bienfaits du chocolat
Rappelons que le chocolat nous vient de la conquête du Mexique par les Conquistadors. Selon l'éthymologie mexicaine du terme, "chocolat" signifie "nourriture des dieux". Il porte très bien son nom, d'autant plus qu'il est parfois associé au "nectar des dieux", le miel.
Le chocolat est un mélange de beurre de cacao, de sucre et de lait. Le chocolat noir contient de 70 à 85% de cacao, une proportion qui ne le rend pas amer pour autant.
On dit que le chocolat stimule tous nos sens et renforcerait notre libido. Qu'en est-il exactement ?
Le chocolat présente de nombreux avantages. Une étude scientifique réalisée entre 2005 et 2006 par le Dr Dirk Taubert et ses collègues pharmacologues de l'Université de Cologne et publiée le 4 juillet 2007 dans le "Journal of the American Medical Association" montre que la consommation de chocolat (le cacao) contribue à protéger l'organisme contre l’oxydation du cholestérol (le mauvais cholestérol qui bouche les artères et diminue le flux sanguin) grâce à la présence de "polyphénols" (des catéchines) que l'on retrouve également dans le thé. Tant le chocolat noir que le chocolat au lait (mais pas le blanc) contiennent cet antioxydant qui aurait un effet apparemment dilatateur sur les artères.
Le chocolat noir (ou au lait) participe à une réduction modeste mais réelle (jusqu'à 18%) de la pression artérielle ainsi que de la pression systolique (l'onde de pression envoyée dans les artères par la brusque contraction cardiaque).
L'effet bénéfique des catéchines
Les catéchines joueraient également un rôle dans la prévention des maladies cardio-vasculaires, ils amélioreraient le système immunitaire et participeraient à la diminution des risques de certains cancers.
L'effet bénéfique des catéchines
Les catéchines joueraient également un rôle dans la prévention des maladies cardio-vasculaires, ils amélioreraient le système immunitaire et participeraient à la diminution des risques de certains cancers.
Selon différentes études, une réduction même faible de la pression systolique fait baisser le risque de mourir d'une attaque cérébrale ou cardiaque de respectivement 8% et 5%.
En février 2006, dans la revue américaine "Pharmacist", des chercheurs californiens avaient annoncé que le chocolat noir sans sucre joue sur le tonus musculaire de la paroi de l'artère humérale. Une autre étude présentée au congrès de l'American Heart Association à Chicago, en novembre 2006, par le Dr Diane Becker de l'Université Johns Hopkins de Baltimore avait démontré que quelques grammes quotidiens de chocolat noir avaient le même effet que l'aspirine pour réduire la coagulation sanguine.
Enfin, le Dr Norman Hollenberg de l'Ecole de Médecine de l'Université d'Harvard a découvert un net accroissement du débit sanguin cérébral de quinquagénaires en bonne santé buvant de la liqueur de chocolat. D'ailleurs, les Indiens Kuna du Panama en consomment souvent et n'ont pas d'hypertension artérielle.
Glycémie, diabète et caries
Le chocolat présente un indice glycémique relativement faible. En d'autres termes, en croquant du chocolat votre taux de sucre dans le sang augmentera, mais pas aussi vite qu’avec certains autres aliments ou boissons à base d’amidon ou de sucre.
Manger du chocolat entre les repas ne provoque pas non plus de variations sévères du taux de sucre dans le sang ; il est prouvé que même les diabétiques peuvent manger de temps en temps du chocolat noir ou au lait. Même une personne qui fait un régime peut en manger, à condition bien sûr d'équilibrer cet apport de calorie en mangeant dans la journée des aliments moins caloriques.
Manger du chocolat entre les repas ne provoque pas non plus de variations sévères du taux de sucre dans le sang ; il est prouvé que même les diabétiques peuvent manger de temps en temps du chocolat noir ou au lait. Même une personne qui fait un régime peut en manger, à condition bien sûr d'équilibrer cet apport de calorie en mangeant dans la journée des aliments moins caloriques.
Parmi les autres rumeurs, le chocolat ne provoque pas de problèmes cutanés comme des poussées d’acné. Il n’a pas non plus été démontré que le chocolat déclencherait des migraines ou qu’il provoque des caries dentaires. Bien au contraire, des scientifique ont découvert que les tanins du cacao favorisent la prévention des caries en diminuant la formation de la plaque dentaire. De plus, les protéines lactiques présentes dans le chocolat au lait semblent protéger contre les caries, tandis que l’acide oxalique du chocolat semble avoir un effet similaire en diminuant la production d’acide.
Enfin, le chocolat apporte des minéraux tels que le magnésium et le potassium et se digère facilement, à condition de le consommer en quantité raisonnable ! Car les personnes porteuses d'une lithiase biliaire peuvent se plaindre de la fameuse "crise de foie" après un repas trop riche en graisses (mais souvent lié à une indigestion).
Entre drogue et plaisir
Seule question en suspens, pourquoi aimons-nous le chocolat et avons tendance à vouloir croquer toute la tablette ? Selon certaines théories, cette envie serait liée à la présence de substances physiologiquement actives dans le chocolat.
On parle notamment de la phényléthylamine qui imite l’hormone que nous dégageons quand nous sommes amoureux (d'où l'augmentation de libido). Les anadamides se lient à leur tour aux mêmes récepteurs cérébraux que le cannabis. Le chocolat stimule donc la libération d’endorphines (morphines endogènes), opiacés naturels du corps. Ces dérivés de l'opium sont connus pour moduler plusieurs fonctions cérébrales dont la réponse à la douleur, au stress et... le contrôle des émotions. Mais en pratique, aucune de ces substances ne semble présente en quantité suffisante pour produire les mêmes effets.
On parle notamment de la phényléthylamine qui imite l’hormone que nous dégageons quand nous sommes amoureux (d'où l'augmentation de libido). Les anadamides se lient à leur tour aux mêmes récepteurs cérébraux que le cannabis. Le chocolat stimule donc la libération d’endorphines (morphines endogènes), opiacés naturels du corps. Ces dérivés de l'opium sont connus pour moduler plusieurs fonctions cérébrales dont la réponse à la douleur, au stress et... le contrôle des émotions. Mais en pratique, aucune de ces substances ne semble présente en quantité suffisante pour produire les mêmes effets.
Génétiquement programmé pour aimer le chocolat
Une autre étude publiée fin 2007 montre que l'intérêt de certaines personnes pour le chocolat dépend de leur type métabolique ou "métabotype". Il existerait deux catégories d’individus : ceux qui sont programmés pour désirer le chocolat et ceux qui n'y sont pas sensibles.
Dans leur recherche, un groupe de scientifiques a suivi 11 hommes volontaires, dont certains étaient accro au chocolat et d’autres totalement insensibles. Pendant 5 jours, chaque volontaire a consommé, à tour de rôle, du chocolat ou un placebo. Des prélèvements de sang et d’urine ont été effectués en parallèle.
Chez les amateurs de chocolat, un profil métabolique se distingue : un faible taux de mauvais cholestérol LDL, une augmentation légère de la protéine d’albumine et une activité de la flore intestinale spécifique. Ce profil se maintient en présence du placebo, mais n’existe pas chez l’homme qui n’aime pas le chocolat. Selon les auteurs de cette étude, cette découverte semble indiquer que les préférences alimentaires, dont celle pour le chocolat, peuvent être programmées génétiquement chez l’individu, de manière à conduire à des modes alimentaires déterminés.
Chez les amateurs de chocolat, un profil métabolique se distingue : un faible taux de mauvais cholestérol LDL, une augmentation légère de la protéine d’albumine et une activité de la flore intestinale spécifique. Ce profil se maintient en présence du placebo, mais n’existe pas chez l’homme qui n’aime pas le chocolat. Selon les auteurs de cette étude, cette découverte semble indiquer que les préférences alimentaires, dont celle pour le chocolat, peuvent être programmées génétiquement chez l’individu, de manière à conduire à des modes alimentaires déterminés.
Elle pourrait expliquer aussi pourquoi les régimes non personnalisés sont souvent voués à l’échec et probablement, en partie, pourquoi il est difficile actuellement de réduire la problématique de l’obésité avec des approches globales. Elle est enfin peut-être une réponse ultime à cette question qui angoisse beaucoup d’individus : pourquoi je grossis et pas mon voisin ?
En résumé, continuez à manger du chocolat si cela vous procure du plaisir, tout en veillant à votre équilibre alimentaire ! Je vais d'ailleurs en croquer un morceau !
Pour en savoir plus sur cette "nourriture des dieux", consultez les sites francophones Planète Chocolat, le Portail du chocolat, l'ACCP et Planet-Chocolate.
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