Google a annoncé le 13 décembre 2007 le lancement d'un nouveau rival de Wikipédia : Knol. Ce site web sera librement accessible et invite "les personnes connaissant un sujet particulier à écrire un article digne de foi à son propos", a déclaré Udi Manber, un ingénieur de Google sur le blog officiel de la société.
M. Manber a ajouté que "Google ne veut pas servir d'éditeur ni cautionner aucun contenu. Toutes les responsabilités éditorialistes et le contrôle resteront entre les mains des auteurs." On ne peut donc pas présager d'avance que tous les articles seront de qualité.
Toutefois, Google interviendra pour choisir les entrées individuelles - ou knols, les "unités de connaissance", knowledge en anglais - qui apparaîtront en tête des résultats sur le moteur de recherche de Google, qui deviendront probablement la principale voie d'accès au site.
En octobre 2007, Wikipédia était consulté par plus de 107 millions d'Internautes, soit un tiers de la population Internet globale, selon l'analyste Nielsen Online. C'est le 8eme site web en nombre d'utilisateurs.
A la même date, Google était le site web le plus populaire avec plus de 260 millions d'utilisateurs. Toutefois son propre catalogue de référencement, Google Scholar, n'arrive qu'en 15eme place parmi les sites les plus populaires, avec 4.5 millions d'utilisateurs.
Google est déterminé à tirer des bénéfices des knols et cela requiert un changement radical vis-à-vis du modèle Wikipédia. Ainsi, les auteurs ne pourront pas contribuer anonymement aux knols et ne pourront pas éditer les knols d'autrui. "Nous pensons que si les Internautes savent qui a écrit quoi, cela va les aider significativement à mieux utiliser les ressources du web", a dit Google.
De plus, dans un knol, et contrairement aux articles publiés sur Wikipédia, il n'y aura pas de collaboration entre les auteurs qui ne se connaissent pas dans le monde réel. Là où dans Wikipédia, vous trouvez par exemple une seule entrée sur, disons le GPS, dans Knol chaque auteur soumettra un texte séparé et concurrent. Voici un exemple de knol sur l'insomnie.
Le site Knol est actuellement en phase de test et vise à supprimer le vandalisme et autres incivilités qui détruisent la valeur de Wikipédia, l'encyclopédie "que n'importe qui peut éditer", a souligné Google.
Knol va placer les auteurs en compétitions, créant un marché de la connaissance et tirer des bénéfices des annonces. En effet, tout auteur de knol a la possibilité d'inclure de la publicité via les modules AdSense, Google fournissant en contrepartie à l'auteur des revenus substantiels.
M. Manber a ajouté que "Google ne veut pas servir d'éditeur ni cautionner aucun contenu. Toutes les responsabilités éditorialistes et le contrôle resteront entre les mains des auteurs." On ne peut donc pas présager d'avance que tous les articles seront de qualité.
Toutefois, Google interviendra pour choisir les entrées individuelles - ou knols, les "unités de connaissance", knowledge en anglais - qui apparaîtront en tête des résultats sur le moteur de recherche de Google, qui deviendront probablement la principale voie d'accès au site.
En octobre 2007, Wikipédia était consulté par plus de 107 millions d'Internautes, soit un tiers de la population Internet globale, selon l'analyste Nielsen Online. C'est le 8eme site web en nombre d'utilisateurs.
A la même date, Google était le site web le plus populaire avec plus de 260 millions d'utilisateurs. Toutefois son propre catalogue de référencement, Google Scholar, n'arrive qu'en 15eme place parmi les sites les plus populaires, avec 4.5 millions d'utilisateurs.
Google est déterminé à tirer des bénéfices des knols et cela requiert un changement radical vis-à-vis du modèle Wikipédia. Ainsi, les auteurs ne pourront pas contribuer anonymement aux knols et ne pourront pas éditer les knols d'autrui. "Nous pensons que si les Internautes savent qui a écrit quoi, cela va les aider significativement à mieux utiliser les ressources du web", a dit Google.
De plus, dans un knol, et contrairement aux articles publiés sur Wikipédia, il n'y aura pas de collaboration entre les auteurs qui ne se connaissent pas dans le monde réel. Là où dans Wikipédia, vous trouvez par exemple une seule entrée sur, disons le GPS, dans Knol chaque auteur soumettra un texte séparé et concurrent. Voici un exemple de knol sur l'insomnie.
Le site Knol est actuellement en phase de test et vise à supprimer le vandalisme et autres incivilités qui détruisent la valeur de Wikipédia, l'encyclopédie "que n'importe qui peut éditer", a souligné Google.
Knol va placer les auteurs en compétitions, créant un marché de la connaissance et tirer des bénéfices des annonces. En effet, tout auteur de knol a la possibilité d'inclure de la publicité via les modules AdSense, Google fournissant en contrepartie à l'auteur des revenus substantiels.
Mr Manber ajoute : "Un knol sur un sujet particulier signifie que c'est la première chose qu'une personne à la recherche d'information sur ce sujet lira pour la première fois. Le but des knols est de couvrir toutes les sujets, des concepts scientifiques aux informations médicales en passant par les informations géographiques, historiques, les loisirs, des informations sur des produits, des instructions, etc."
Google vise ainsi à exploiter les différents aspects d'un réseau social. "Les gens pourront soumettre des commentaires, des questions, des contenus complémentaires, etc. N'importe qui sera capable de coter un knol ou d'écrire une revue à son sujet", a déclaré Google.
Google vise ainsi à exploiter les différents aspects d'un réseau social. "Les gens pourront soumettre des commentaires, des questions, des contenus complémentaires, etc. N'importe qui sera capable de coter un knol ou d'écrire une revue à son sujet", a déclaré Google.
Souhaitons bonne chance à ce nouveau projet dont les garde-fous semblent effectivement nettement plus sérieux et efficaces que ceux de Wikipédia.
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