Selon une étude menée par PopCap Games, une société de jeux électroniques, le surf sur le lieu de travail pourrait augmenter la productivité.
Cette observation qui paraît paradoxale s'explique par le fait l'utilisation d'Internet à titre privé sur le lieu de travail aiderait tout simplement l’employé à se relaxer et travailler dans un environnement plaisant.
Cette activité ne représenterait pas un sacrifice exceptionnel pour l'employeur puisque 10 minutes de surf quotidien aideraient à redonner cette énergie qu’on ne retrouve que chez les nouvelles recrues.
Selon PopCap Games, les pertes liées à la perte de productivité pour cause de privation d’Internet seraient de 4 milliards de livres, chaque année.
Selon PopCap Games, les pertes liées à la perte de productivité pour cause de privation d’Internet seraient de 4 milliards de livres, chaque année.
Conclusions : employeurs, multipliez les e-breaks pour le bienfait de vos salariés, et incitez-les à surfer sur les sites de vente et de jeux en ligne, conclut PopCap games qui prêche évidemment pour son Eglise.
D’ailleurs, le phénomène du surf au travail est tellement à la mode qu’aujourd’hui 49% des employés interrogés estiment qu’ils décrochent plus facilement une pause cigarette qu’une pause web. 71 % des employés qui ont un accès web au bureau indiquent par ailleurs surfer en toute discrétion sur leur temps de travail, ce qui peut être considéré comme un facteur de stress.
3h30 de surf par semaine
Notons qu'en 2001, la société Websense et Taylor Nelson Sofres avait déjà estimé que les employés passaient en moyenne 3h30 par semaine sur Internet. 29% des Français déclaraient surfer au bureau pour des raisons extra-professionnelles.
Internet en libre service
Personnellement, quelle que soit la société pour laquelle j'ai travaillé, service public (ministère, agence), institut international (C.E., P.E.) ou société privée (PME du secteur IT, banque, etc), toutes offraient un accès à Internet, soit directement sur les ordinateurs (avec ou sans mot de passe pour traverser le proxy server) soit sur des bornes en libre service installées dans des espace de détente.
Dans certaines entreprises toutefois, certains sites sont censurés et pas uniquement ceux à caractère pornographique mais notamment les messageries publiques ou les annuaires... Allez comprendre.
Le surf est toléré tant que l'employé effectue évidemment en parallèle son travail et atteint ses objectifs. A défaut, il risque de passer un mauvais quart d'heure lors de son évaluation annuelle.
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