A 5 heures du matin (heure de Bruxelles), CNN a annoncé officiellement la victoire de Barack Obama, avec 349 voix contre 163 pour McCain. Obama obtient surtout 200 grands électeurs sur les 270 nécessaires à son élection.
A 47 ans, Obama devient ainsi le premier président noir des Etats-Unis.
A 47 ans, Obama devient ainsi le premier président noir des Etats-Unis.
Notons que les Etats du Sud ont traditionnellement vôté Républicain ainsi que les habitants vivant dans les grandes plaines du centre du pays.
Une élection historique
Une élection historique
L'accession à la Maison-Blanche du sénateur de l'Illinois constitue un symbole fort, non seulement pour les Américains mais pour le monde. En effet, au-delà de la rupture avec les années Bush, cette élection marqua une rupture non seulement politique mais également socio-culturelle.
La participation fut de 64.2%, un record historique qui n'avait pas été égalé depuis… 1964 avec de l'élection de Lyndon B. Johnson ! Même Kennedy n’a pas eu autant de supporters.
« C'est une élection historique », a déclaré Barack Obama lors de son discours durant la nuit de 4 au 5 novembre, à Chicago. « Je reconnais la signification particulière qu'elle a pour les Noirs américains, la fierté qui doit être la leur ce soir ».
On rapporte que partout dans le pays « des scènes de liesse, les cris et les larmes de la communauté noire [ont] témoigné d'une ferveur, d'une espérance que les Etats-Unis n'avaient peut-être jamais connues ».
Cette fierté fut partagée bien au-delà des Etats-Unis. Tout d’abord par la fille de Martin Luther King, Bernice King, qui a salué l'élection d’Obama : « je sais que mon père aurait été fier de l'Amérique pour cela. Cela veut dire que le travail pour lequel mon père et ma mère se sont sacrifiés n'a pas été vain. J'étais très émue et j'ai pleuré ».
Ensuite en Afrique du Sud, où Nelson Mandela a félicité Barack Obama, preuve, selon lui, que tout le monde peut «rêver» de changer le monde.
Une victoire écrasante
Obama a obtenu 53% des suffrages contre 46% pour son adversaire John McCain. Le candidat démocrate obtient dans la foulée la majorité au Sénat et à la Chambre des représentants. Pour la première fois depuis 1992, les Démocrates contrôlent ainsi la Maison-Blanche et les deux chambres du Congrès.
La participation fut de 64.2%, un record historique qui n'avait pas été égalé depuis… 1964 avec de l'élection de Lyndon B. Johnson ! Même Kennedy n’a pas eu autant de supporters.
« C'est une élection historique », a déclaré Barack Obama lors de son discours durant la nuit de 4 au 5 novembre, à Chicago. « Je reconnais la signification particulière qu'elle a pour les Noirs américains, la fierté qui doit être la leur ce soir ».
On rapporte que partout dans le pays « des scènes de liesse, les cris et les larmes de la communauté noire [ont] témoigné d'une ferveur, d'une espérance que les Etats-Unis n'avaient peut-être jamais connues ».
Cette fierté fut partagée bien au-delà des Etats-Unis. Tout d’abord par la fille de Martin Luther King, Bernice King, qui a salué l'élection d’Obama : « je sais que mon père aurait été fier de l'Amérique pour cela. Cela veut dire que le travail pour lequel mon père et ma mère se sont sacrifiés n'a pas été vain. J'étais très émue et j'ai pleuré ».
Ensuite en Afrique du Sud, où Nelson Mandela a félicité Barack Obama, preuve, selon lui, que tout le monde peut «rêver» de changer le monde.
Une victoire écrasante
Obama a obtenu 53% des suffrages contre 46% pour son adversaire John McCain. Le candidat démocrate obtient dans la foulée la majorité au Sénat et à la Chambre des représentants. Pour la première fois depuis 1992, les Démocrates contrôlent ainsi la Maison-Blanche et les deux chambres du Congrès.
Le rêve américain
Comme JFK, Obama est entré dans la légende. Vivant dans le South side, le quartier le plus pauvre de Chicago, Obama incarne le rêve américain et tous les espoirs de la jeune génération.
En effet, ce sont des dizaines de millions de jeunes et finalement tout le peuple qui est aujourd'hui fier d'être américain et convaincu que tout ira mieux dorénavant.
Situé à gauche sur l'échiquier politique, Obama a subi les sarcasmes des politiciens Blancs, y compris des Démocrates mais il a persévéré envers et contre tous.
Diplômé d'Harvard, Obama fut le seul noir élu au Sénat parmi 99 Blancs. Obama s'est fait connaître en 2004 lors d'un meeting politique où il parla de son destin. En 2006 encore, un Américain sur 3 seulement connaissait son nom. Mais depuis la réputation de ce tribun charismatique, homme de gauche, démocrate, courageux et très bien entouré fit le reste.
Marié, père de deux enfants, aujourd'hui cet Afro-Américain qui se dit "trop blanc pour les Noirs et trop noir pour les Blancs", a pourtant réussi là où les Blancs ont échoué !
Le plus dur est à venirL’euphorie de la victoire passée, le président Obama sait à présent qu’il doit faire ses preuves.
Après avoir prêté serment et une fois installé dans le bureau ovale de la Maison Blanche le 20 janvier 2009 au plus tard, le nouveau président devra assurer et rassurer une Amérique inquiète pour son avenir, son économie vacillante, sa retraite, ses impôts, son image à l’étranger, etc.
Obama (et les quelque 3000 hommes politiques dévoués à sa cause) devra affronter ses détracteurs, résoudre les crises socio-économique et financière, résorber le déficit budgétaire (500 milliards de dollars!), gérer les conflits dans lesquels son pays est engagé et répondre aux exigences des dirigeants étrangers et notamment de la Russie et de l'Europe.
Obama doit à présent assumer son programme mais sur lequel il n'a finalement pas dit grand chose, gérer les erreurs du passé et un héritage extrêmement lourd, redorer l’image de son pays à l’étranger, faire un geste face aux défits climatique et énergétique, tout en rendant confiance aux électeurs qui n’ont pas vôté pour lui.
Cela fait beaucoup de responsabilités pour un seul homme qui a très peu d’expérience politique.
Obama hérite également de deux guerres d’usure en Irak et en Afghanistan, deux pays devenus très instables du fait de l’interventionnisme américain. Actuellement 152000 soldats américains sont déployés en Irak et 32000 en Afghanistan (pour lutter contre les Talibans).
Dans ce climat morose, un fait est déjà pratiquement acquis : les relations des Etats-Unis avec l’Europe seront certainement plus cordiales même si toutes les tensions ne sont pas dissipées.
« La route sera longue, a déclaré Obama le 4 novembre au soir. Le chemin sera escarpé. Nous n'atteindrons peut-être pas notre but en un an, ou même en un mandat. Mais, Amérique, je n'ai jamais eu autant d'espoir que ce soir et nous y arriverons. Je vous le promets, nous, les Américains, y arriverons ».
Le plus dur est à venirL’euphorie de la victoire passée, le président Obama sait à présent qu’il doit faire ses preuves.
Après avoir prêté serment et une fois installé dans le bureau ovale de la Maison Blanche le 20 janvier 2009 au plus tard, le nouveau président devra assurer et rassurer une Amérique inquiète pour son avenir, son économie vacillante, sa retraite, ses impôts, son image à l’étranger, etc.
Obama (et les quelque 3000 hommes politiques dévoués à sa cause) devra affronter ses détracteurs, résoudre les crises socio-économique et financière, résorber le déficit budgétaire (500 milliards de dollars!), gérer les conflits dans lesquels son pays est engagé et répondre aux exigences des dirigeants étrangers et notamment de la Russie et de l'Europe.
Obama doit à présent assumer son programme mais sur lequel il n'a finalement pas dit grand chose, gérer les erreurs du passé et un héritage extrêmement lourd, redorer l’image de son pays à l’étranger, faire un geste face aux défits climatique et énergétique, tout en rendant confiance aux électeurs qui n’ont pas vôté pour lui.
Cela fait beaucoup de responsabilités pour un seul homme qui a très peu d’expérience politique.
Obama hérite également de deux guerres d’usure en Irak et en Afghanistan, deux pays devenus très instables du fait de l’interventionnisme américain. Actuellement 152000 soldats américains sont déployés en Irak et 32000 en Afghanistan (pour lutter contre les Talibans).
Dans ce climat morose, un fait est déjà pratiquement acquis : les relations des Etats-Unis avec l’Europe seront certainement plus cordiales même si toutes les tensions ne sont pas dissipées.
« La route sera longue, a déclaré Obama le 4 novembre au soir. Le chemin sera escarpé. Nous n'atteindrons peut-être pas notre but en un an, ou même en un mandat. Mais, Amérique, je n'ai jamais eu autant d'espoir que ce soir et nous y arriverons. Je vous le promets, nous, les Américains, y arriverons ».
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