Ce dimanche, l'émission Capital de M6 aborde notamment la question de l'usage des données privées par les réseaux sociaux.
Facebook comme LinkedIn permettent de reprendre contact avec des amis, d’échanger des photos ou d’entretenir ses relations professionnelles.
Pour les publicitaires, cette profusion de données personnelles représente une mine d’or.
Une rumeur confirmée par l'expérience
Facebook comme LinkedIn permettent de reprendre contact avec des amis, d’échanger des photos ou d’entretenir ses relations professionnelles.
Pour les publicitaires, cette profusion de données personnelles représente une mine d’or.
Une rumeur confirmée par l'expérience
Nous en avions le pressentiment et ce reportage apporte de nouveaux indices dans ce sens.
On apprend que le courrier échangé entre amis sur Facebook serait analysé par des robots et les mots-clés vendus à des publicitaires ou des sites marchands, ce que les responsables de Facebook ont toujours démenti.
Comment sommes-nous arrivé à cette conclusion ? L'enquêteur de M6 en apporte pour preuve le témoignage d'un ancien ingénieur de Facebook. Toutefois ce programmeur ne voit pas de problème à ce genre de pratique car dit-il l'information n'est pas manipulée par des humains, mais par des machines... A quoi on peut lui répondre, des machines certes, mais communiquant avec et programmées par des êtres humains !
Les mots-clés
Les mots-clés
Prenons un cas concret : dans un mail envoyé à un ami via Facebook, vous discutez d'aller en vacance. Quelques jours plus tard, dans la partie droite de votre profil Facebook apparaît de la publicité pour des séjours de vacances... Comment pensez-vous qu'elles sont arrivées jusqu'à vous ? Facebook a forcément dû lire votre courrier !
Or en France comme en droit européen, il existe une loi sur le secret de la correspondance : on n'a pas le droit de lire et encore moins d'exploiter le courrier d'une personne sans son accord (ou sans l'avoir avertie s'il s'agit du lieu de travail). Facebook va donc à l'encontre du droit européen. Quand le Parlement européen va-t-il mettre fin à de telles pratiques ?
Or en France comme en droit européen, il existe une loi sur le secret de la correspondance : on n'a pas le droit de lire et encore moins d'exploiter le courrier d'une personne sans son accord (ou sans l'avoir avertie s'il s'agit du lieu de travail). Facebook va donc à l'encontre du droit européen. Quand le Parlement européen va-t-il mettre fin à de telles pratiques ?
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