lundi 14 avril 2014

Coyote fait de la (contre) publicité

C'est curieux comme les publicistes trompent souvent les gens pour promouvoir leurs produits. En fait ils comptent sur l'interprétation de leur publicité pour toucher le "bon" public !
En voici une preuve de plus avec la dernière campagne pour l'avertisseur de radars, pardon de "zones à risques", de Coyote.


C'est le genre de pub qui sous-entend bien que ce personnage utilise son Coyote pour éviter d'être pris en excès de vitesse.
J'exagère ? N'allez pas me dire qu'il perdait des points pour des histoires de parkings ou autres contraventions du premier degré; elles ne sont pas affichées sur le Coyote ! En revanche les limitations de vitesses notamment le sont bien !
D'ailleurs Coyote ne cache pas le fait que son dispositif est un avertisseur de radars.
Vous parlez de campagne de promotion ? C'est plutôt de la contre pub pour Coyote et pas très flatteur à une époque où les autorités font tout leur possible pour sensibiliser les conducteurs à la sécurité routière... :-(
Les gens sont-ils devenus débiles et inconscients pour tolérer ce genre de pub ? Coyote aurait mieux fait d'intituler sa pub "je suis un chauffard et je m'en vente"  ou plus percutant : "grâce à lui je risque de tuer sur la route" :-(
Avec ce genre de pub, on comprend pourquoi ce type d'appareil est interdit en Allemagne notamment, où je rappelle que certains tronçons sont pourtant sans vitesse limite maximum.
Coyote ? Non merci. Optez plutôt pour la conduite responsable à la Wikango.
La bonne stratégie commerciale de Wikango
Par comparaison, son concurrent Wikango qui propose le même type d'appareil raisonne différemment, de manière plus éthique et solidaire.
Au moins Wikango ne met pas en avant le fait que son propriétaire préserve les points de son permis de conduire ! De toute façon il ne pourrait pas le garantir.
Wikango insiste depuis sa création sur "l'assistance à la conduite afin de rendre les routes plus sûres".
Ce n'est pas qu'une question de vocabulaire ou de point de vue mais aussi de mentalité.
Wikango est supporté par les constructeurs et les professionnels de l'automobile et Loïc Rattier, Directeur associé de Wikango, a démissionné en 2014 de la présidence de l'AFFTAC pour s'engager en faveur de la prévention routière.
Il souhaite en effet que les données publiques relatives au trafic routier, y compris la présence des radars, soient communiquées gratuitement aux usagers.
Preuve de son ouverture, le dernier modèle Wikango XL est prêt pour l'Open Data.
Wikango semble gagner son pari quand on apprend qu'il vend plus d'avertisseurs que Coyote (une raison est que l'abonnement à vie est compris dans le prix d'achat) et sa communauté d'utilisateurs est aussi 20% plus nombreuse (plus de 3.1 millions d'utilisateurs à ce jour).
De plus, nerf de la guerre, l'abonnement au système Wikango est gratuit et valable à vie (chez Coyote, l'abonnement coûte entre 110-144€/par an).
Mais le fond du problème n'est pas là. Dans cette guerre commerciale, Wikango et Coyote seront toujours frères ennemis, à moins qu'ils se décident à coopérer. Dans tous les cas, quoiqu'il arrive leur service bénéficiera toujours aux clients.
A consulter
Wikango XL, un avertisseur de radars prêt pour l'Open Data, Le Monde Informatique, 2014
Wikango max 2.0: il mène la vie dure au nouveau Coyote, Challenges/Auto, 2013
Comparatif Coyote - Wikango - Inforad, LMA le mag
Comparatif avertisseurs de radars communicants, V12GT

1 commentaire :

  1. Wikango a fait sécession en claquant la porte des "anti radars," sous couvert que Coyote insiste trop sur la perte de points au lieu de se concentrer sur la sécurité routière. En réalité, (Voir article du Figaro d'Avril 2014 à ce sujet) Coyote bénéficie d'une très large communauté qui accepte de payer pour un outil de qualité, et c'est cela qui fait "baver" Wikango. Sous couvert de demander la mutualisation du fichier des smart drivers avec celui des éclaireurs de Coyote, il est vraisemblable que Wikango dont le modèle économique est obsolète (CA Wikango 8M Euros en 2013 contre CA Coyote 80 M Euros en 2012), cherche à se faire racheter par Coyote. Revenons maintenant sur les raisons d'acheter un boitier Coyote et d'accepter de payer un abonnement pour un produit efficace: la seule véritable raison est bien, comme l'indique Coyote, d'éviter de perdre des points suite à un exces de vitesse. Car si l'on respecte systématiquement les limites de vitesse, on n'a en effet aucun besoin d'un antiradars. En ce qui concerne la sécurité routière, Coyote fait baisser la vitesse de ses utilisateurs durant les zones dans lesquelles se situent des radars fixes et mobiles, ce qui contribue à faire baisser la vitesse moyenne et donc concoure à la sécurité routière, puisque par ailleurs on nous explique que ces radars sont situés dans des zones de danger, donc faire baisser la vitesse des utilisateurs de Coyote dans ces zones de danger est un acte positif de sécurité routière. Pour en terminer, bien sur que certains utilisateurs de Coyote roulent comme bon leur semble notamment sur autoroute en dehors des zones de danger, notamment propriétaires de grosses berlines allemandes, mais cette liberté qui leur est offerte ne fait pas d'eux pourtant de dangereux chauffards qui vont tuer une famille (pourquoi en effet n'y a t il que très peu de morts sur autoroute, lieu ou pourtant on roule le plus vite ?) mais plutot des gens responsables qui ne commettent pas d'accidents car complètement concentrés sur leur conduite et qui profitent amplement des possibilités de leur véhicule

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