Si vous vous plaignez de la lenteur de votre ordinateur, sachez que vous pouvez à présent y remédier grâce au nouveau processeur d'IBM. "Big Blue" a annoncé le 21 mai 2007 la commercialisation d’un processeur cadencé à 4.7 GHz dual-core (double unité de calcul qui travaillent en parallèle dans un même processeur et non pas 2 processeurs comme certains l'écrivent) pour son nouveau serveur p570 alors que ses concurrents, Intel et AMD tournent toujours à 3 GHz, il est vrai à multiples cores.
Ce processeur baptisé POWER6, dont un gros-plan d'un wafer contenant quelques unités est présenté à droite, est le plus rapide du marché si on exclut les processeurs overclockés (où la fréquence est volontairement augmentée mais qui nécessitent un refroidissement par liquide peu pratique).
Bien que le POWER6 émette beaucoup de chaleur et atteigne plus de 70°C en surface, le processeur est toujours refroidit par un ventilateur classique. Sans cela, le système tomberait rapidement en panne. Seule différence, à l’image de ses concurrents, IBM a utilisé une architecture Merom dont la finesse de gravure atteint 65 nm au lieu des 90 nm qu’il utilisait dans la génération précédente. Cette technologie a déjà été adoptée par AMD en 2006 (Athlon 64 X2 dual-core) et par Intel fin 2005 (Pentium 4 6x1, Pentium D 900, etc) qui passeront tous deux d'ici 2009 à une finesse de gravure de 45 nm.
Ceci dit, AMD et Intel préfèrent pour le moment en rester à la vitesse de 3 GHz. Mais astuce, pour accélérer le traitement des données en parallèle, Intel produira en 2008 des processeurs dotés de 8 cores. Précisons que le 80 cores en 65 nm existe déjà, mais il ne sera pas commercialisé en l'état et sera modifié d'ici 5 ans.
Bien que le POWER6 émette beaucoup de chaleur et atteigne plus de 70°C en surface, le processeur est toujours refroidit par un ventilateur classique. Sans cela, le système tomberait rapidement en panne. Seule différence, à l’image de ses concurrents, IBM a utilisé une architecture Merom dont la finesse de gravure atteint 65 nm au lieu des 90 nm qu’il utilisait dans la génération précédente. Cette technologie a déjà été adoptée par AMD en 2006 (Athlon 64 X2 dual-core) et par Intel fin 2005 (Pentium 4 6x1, Pentium D 900, etc) qui passeront tous deux d'ici 2009 à une finesse de gravure de 45 nm.
Ceci dit, AMD et Intel préfèrent pour le moment en rester à la vitesse de 3 GHz. Mais astuce, pour accélérer le traitement des données en parallèle, Intel produira en 2008 des processeurs dotés de 8 cores. Précisons que le 80 cores en 65 nm existe déjà, mais il ne sera pas commercialisé en l'état et sera modifié d'ici 5 ans.
Techniquement parlant, IBM va accélérer le dual-core en y intégrant une mémoire cache de premier niveau distincte pour chaque core, d'une capacité de 4 MB. Les processus multitâches seront ainsi encore un peu plus rapides. La bande passante du POWER6 atteint 300 GB/s, soit 33% de plus que le POWER5. Pour l’anecdote, IBM a calculé qu’il serait capable de « télécharger tous le catalogue d'iTunes d’Apple en 60 secondes »…
A n'en pas douter, après avoir pulvérisé le "mur du teraflops" (mille milliards d'opérations en virgule flottante par seconde) en 2000, le mur de l'hexaflops (1000 Teraflops) sera bientôt atteint sans même exploiter la technologie Grid (des systèmes distribués) !
A n'en pas douter, après avoir pulvérisé le "mur du teraflops" (mille milliards d'opérations en virgule flottante par seconde) en 2000, le mur de l'hexaflops (1000 Teraflops) sera bientôt atteint sans même exploiter la technologie Grid (des systèmes distribués) !
Selon IBM, le coeur d’un système équipé de processeurs POWER6 telle l'installation présentée à gauche (IBM Manchester) devrait être 60% moins encombrant et 33% plus économe en énergie que celui d'un serveur utilisant un POWER5. Bien sûr il faut toujours y ajouter l’encombrant espace réservé à la mémoire vive (RAM), aux piles de disques durs et aux périphériques (backup, CD, etc).
Petit détail qui vaut son prix, un serveur IBM p570 se vend à partir de 54000 € et ne tourne que sous Unix ou Linux.
Petit détail qui vaut son prix, un serveur IBM p570 se vend à partir de 54000 € et ne tourne que sous Unix ou Linux.
IBM dédie ce nouveau serveur à la gestion des bases de données, très vorace en temps CPU quand il s’agit d’indexation. Il est également recommandé pour le calcul scientifique dont les simulations et la réalité virtuelle ainsi que pour l'exploitation des progiciels de gestion (ERP, CRM, etc).
Avec ce produit phare, haut de gamme et innovateur, IBM veut consolider sa place de leader sur le marché informatique des gros systèmes. En effet, selon les experts d'IDC, en 2006 IBM occupait 32.8 % de part de marché dans le monde, suivi par HP (27.2 %) et Sun Microsystems (10.8 %). Ainsi, aussi loin qu’on regarde l’horizon technologique, il reste résolument bleu.
Rappelons que FLOPS s'écrit toujours avec "S" puisqu'il s'agit de l'acronyme de Floating Point Operations Per Second (opérations en virgule flottante par seconde).
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