Intel entre dans "l'ère du Tera" ! Au cours du "Research Intel Day 2007", le laboratoire de recherche d'Intel a présenté ce 25 juin 2007 sa nouvelle création : la carte processeur multicore Polaris à 80 cores ou CPU.
Sa puissance de calcul est de 2 teraflops, soit deux fois plus que sa dernière carte multicore présentée en février dernier, passant d'une cadence de 3.13 à 6.26 GHz !
En raison de la chaleur plus élevée dégagée par cette carte multicore, le système dispose d'un refroidissement par liquide afin de stabiliser la vitesse d'horloge.
Si le Polaris consomme 24 watts à 3.13 GHz, sa consommation atteint 157 à 191 watts à 6.26 GHz.
Par la suite, un core de processeur x86 devrait être intégré à cette carte multicore ainsi que de la mémoire SRAM et DRAM afin d'offrir un système doté de mémoire cache capable d'offrir une bande passante supérieure à 100 GB/s.
Si le Polaris consomme 24 watts à 3.13 GHz, sa consommation atteint 157 à 191 watts à 6.26 GHz.
Par la suite, un core de processeur x86 devrait être intégré à cette carte multicore ainsi que de la mémoire SRAM et DRAM afin d'offrir un système doté de mémoire cache capable d'offrir une bande passante supérieure à 100 GB/s.
Une technologique un peu en avance
Aujourd'hui, la lutte technologique des construteurs de processeurs ne se fait temporairement plus sur le terrain des cadences CPU, mais au coeur même des processeurs.
Les microprocesseurs ou puces (chip) multicores comprennent généralement deux ou plusieurs cores - l'unité centrale de traitement ou CPU - gravés sur un seul wafer de silicium. Chez Intel, chaque core contient deux sous-unités de traitement en virgule flottante.
Les microprocesseurs ou puces (chip) multicores comprennent généralement deux ou plusieurs cores - l'unité centrale de traitement ou CPU - gravés sur un seul wafer de silicium. Chez Intel, chaque core contient deux sous-unités de traitement en virgule flottante.
Cette technologie permet aux développeurs (très talenteux) de programmer des applications dans lequelles les opérations élémentaires ou "threads" sont exécutées en parallèle, un par CPU, plutôt que séquentiellement dans les puces classiques à simple core.
Bien que les plate-formes multicores existent dans les laboratories depuis plusieurs années, c'est depuis fin 2004 que ces chips sont commercialisés par les majors du secteur, notamment par AMD, IBM, Intel et Sun Microsystems qui nous ont successivement proposés des systèmes multicores à 8, 32 et récemment à 64 cores (ex. la carte processeur "dual-core Athlon 64" et la récente "Tile64" fabriquée par Tilera, une nouvelle startup de la Silicon valley).
Mais paradoxalement, mis à part l'industrie du jeu, la majorité des logiciels élaborés par les fabricants ne supportent pas ces processeurs multicores ! Seules des applications dites "multithreads" pourront les exploiter.
Si votre logiciel n'est pas prévu pour cette technologie, vous pouvez bien acheter une carte multicore, mais vous n'allez bénéficier que de l'avantage de sa cadence plus élevée, pas du traitement en parallèle.
Aussi, le bénéfice de cette technologie est relatif tant que les fabricants de logiciels ne tiendront pas compte de son principal avantage, le parallélisme.
A quoi cela va-t-il servir ? De l'avis des spécialistes, pas à grand chose pour l'instant. Attendons que les programmeurs se plongent dans les librairies en C++ qu'Intel met à leur disposition.
Pour plus d'information, consiltez le blog Research d'Intel.
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