Le Conseil de sécurité de l'ONU a dissous le 29 juin 2007 l'organisme qu'il avait chargé de superviser l'élimination des programmes d'armes de destruction massive (ADM) de l'Irak.
En effet, en 2002 le Président George Bush Jr déclarait que l'Irak possédait probablement des armes chimiques sur base de soi-disant renseignements du Secrétaire américain à la Défense et des services de contre-espionnage, dont s'était fait l'écho l'Institut International d'Etudes Stratégiques (IISS). Mais après enquête, aucune arme chimique, neurotoxique ou bactériologique et notamment aucun stock de gaz Sarin, cyclosarin, Tabun ou d'ypérite (gaz moutarde) n'a été découvert en Irak depuis l'invasion du pays en 2003 par les forces de coalition internationales.
En revanche, précisons que des armes de destruction massive furent bien utilisées par les Irakiens durant la guerre Iran-Irak entre 1983 et 1988, notamment contre les Kurdes et dans la ville d'Halabja. Rappelez-vous des actes de cruauté d'Ali le Chimique. Les soupçons américains n'étaient donc pas tout à fait infondés mais ils leur manquait l'essentiel, des preuves !
Le Conseil de l'ONU a pris cette décision dans sa résolution 1762, co-rédigée par les Etats-Unis et le Royaume-Uni, adoptée par 14 voix sur 15. La Russie s'est abstenue. Ainsi "la page est tournée", selon le mot d'un diplomate, sur un épisode historique qui restera à jamais controversé, Washington et Londres ayant passé outre l'avis de cet organisme dans leur décision de partir en guerre contre le régime de Saddam Hussein en 2003.
"C'est une journée historique car elle ouvre un nouveau chapitre en ce qui concerne l'Irak et les ADM", a déclaré à la presse l'ambassadeur américain, Zalmay Khalilzad. Il a jugé que si les Etats-Unis avaient "sous-estimé les capacités irakiennes dans le domaine des ADM" avant la première guerre du Golfe en 1991, ils les avaient surestimées avant l'invasion de 2003.
La résolution 1762 "met fin immédiatement" au mandat de la Commission de Contrôle, Vérification et Inspection des Nations Unies (Cocovinu), chargée de localiser et de démanteler les armes chimiques et bactériologiques de l'Irak, ainsi que ses missiles à longue portée. Elle ferme également le bureau de vérification nucléaire en Irak de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA), qui était responsable du démantèlement du programme nucléaire de ce pays.
La résolution 1762 appelle également Bagdad à honorer son engagement constitutionnel de "ne pas faire proliférer, développer, produire ou utiliser des armes nucléaires, chimiques ou bactériologiques et tout équipement lié."
Lors d'un débat avant l'adoption de la résolution, un responsable du désarmement à l'ONU a mis en garde contre la possibilité que des insurgés en Irak cherchent à se procurer des substances toxiques pour en faire des armes. Mais sans un recensement des éventuels stocks ou du trafic des substances toxiques, tracer ces "sales munitions" sera aussi difficile que de trouver un ennemi caché sous le sable.
"C'est une journée historique car elle ouvre un nouveau chapitre en ce qui concerne l'Irak et les ADM", a déclaré à la presse l'ambassadeur américain, Zalmay Khalilzad. Il a jugé que si les Etats-Unis avaient "sous-estimé les capacités irakiennes dans le domaine des ADM" avant la première guerre du Golfe en 1991, ils les avaient surestimées avant l'invasion de 2003.
La résolution 1762 "met fin immédiatement" au mandat de la Commission de Contrôle, Vérification et Inspection des Nations Unies (Cocovinu), chargée de localiser et de démanteler les armes chimiques et bactériologiques de l'Irak, ainsi que ses missiles à longue portée. Elle ferme également le bureau de vérification nucléaire en Irak de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA), qui était responsable du démantèlement du programme nucléaire de ce pays.
La résolution 1762 appelle également Bagdad à honorer son engagement constitutionnel de "ne pas faire proliférer, développer, produire ou utiliser des armes nucléaires, chimiques ou bactériologiques et tout équipement lié."
Lors d'un débat avant l'adoption de la résolution, un responsable du désarmement à l'ONU a mis en garde contre la possibilité que des insurgés en Irak cherchent à se procurer des substances toxiques pour en faire des armes. Mais sans un recensement des éventuels stocks ou du trafic des substances toxiques, tracer ces "sales munitions" sera aussi difficile que de trouver un ennemi caché sous le sable.
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