Une étude de l'Institut GfK rendue publique ce 22 novembre 2007 classe le pouvoir d'achat des habitants de 40 pays européens.
Le pouvoir d'achat représente la quantité de biens et de services que l'on peut acheter avec un salaire (net) après déduction des dettes éventuelles, augmenté les avantages extralégaux. C'est évidemment une moyenne nationale.
La Suisse occupe la première place ex-aequo avec le Liechtenstein avec 27521 € par an et par habitant alors que le revenu annuel moyen s'établit à 11998 € en Europe. Le Luxembourg arrive en deuxième place avec 27395 €. Viennent ensuite la Norvège, l'Irlande, le Danemark, l'Islande, le Royaume-Uni et l'Autriche.
La France arrive en neuvième place avec 18873 € suivie par l'Allemagne. La Belgique est douzième avec un pouvoir d'achat de 17143 €. Elle devance notamment la Finlande, l'Italie et les Pays-Bas.
Le pays européen le moins bien classé et donc le plus pauvre est la Moldavie, avec un pouvoir d'achat de 685 € par an et par habitant.
La France arrive en neuvième place avec 18873 € suivie par l'Allemagne. La Belgique est douzième avec un pouvoir d'achat de 17143 €. Elle devance notamment la Finlande, l'Italie et les Pays-Bas.
Le pays européen le moins bien classé et donc le plus pauvre est la Moldavie, avec un pouvoir d'achat de 685 € par an et par habitant.
L'harmonisation : le rêve impossible
Au vu de ces disparités énormes entre pays, si le législateur européen veut harmoniser les diplomes, les salaires et la pression fiscale à travers toute l'Europe, voilà une matière qui va susciter bien des débats.
Mais ne soyons pas démagogue ou idéaliste. Il est évident qu'il sera impossible d'harmoniser le pouvoir d'achat entre les différents pays, à une heure où il est déjà très difficile voire impossible de l'harmoniser entre les régions d'un même pays, entre la capitale par exemple et les régions rurales ou entre des fonctionnaires ayant le même statut mais travaillant dans des institutions différentes.
Ces disparités ne peuvent donc conduire qu'à des déplacements de populations vers les pays les plus prospères, à condition bien sûr que le statut financier de ces migrants ou le marché de l'emploi du pays qui les recevra le permette.
Les salaires
Pour connaître les rémunérations dans les différents secteurs privés et publics, en Belgique consultez le site Références, pour la France le site de l'INSEE et pour le Luxembourg le site Les Frontaliers.
Les chiffres indiqués rétablissent la vérité sur bien des préjugés car la majorité des salariés du secteur privé et certaines catégories de travailleurs du secteur public gagnent finalement relativement peu d'argent comparé à ce que gagnent leurs collègues travaillant dans un autre secteur (par exemple un employé travaillant dans l'Horeca comparé à celui travaillant dans une banque) et bien évidemment comparé à ce que gagnent les cadres supérieurs.
Ceci dit, les professions libérales (ambassadeurs, avocats, sénateurs, chirurgiens, etc) et les fonctionnaires européens ne sont jamais repris dans ces tableaux mais il est évident qu'ils sont privilégiés et dépassent très largement les montants indiqués.
Asseyez-vous bien, voici quelques chiffres qui sont autant de gifles à la démocratie dans un Etat de droits, où soi-disant on respecte l'adage "à travail égal salaire égal". C'est une rumeur qui n'a jamais été respectée, juste peut-être dans la fonction publique, armée comprise.
Dans ces professions libérales ou bénéficiant d'un statut fiscal (et juridique) particulier, les salaires ou les émoluments varient de 5000 à 10000 € par mois pour un ambassadeur, jusqu'à 16000 € net d'impôt par mois pour un fonctionnaire européen de catégorie A1 (directeur) et dépassent 26000 € par mois pour un chirurgien (bac+14) au dernier échelon.
Et bien sûr on ne parle même pas des émoluments des directeurs d'entreprises et encore moins des chefs d'industries.
La pension des fonctionnaires est tout aussi alléchante pour ne citer que celle du sénateur qui a fait une carrière de 9 ans seulement qui bénéficie en France d'une pension d'environ 3200 € brut par mois.
Voilà la réalité socio-économique de l'Europe qui n'a finalement pas grand chose de social contrairement à ce qu'elle prétend et qui ne fait rien pour combler le fossé grandissant entre les riches et les plus pauvres.
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