Cinquante ans après sa fondation, la NASA mène indiscutablement le monde vers l'exploration de l'espace.
Après être montée sur les épaules d'une longue lignée d'explorateurs, ses astronautes ont volé autour de la Terre, marché sur la Lune, piloté la première navette spatiale et construit la Station Spatiale Internationale. Ses sondes spatiales ont étudié la Terre à distance, visité toutes les planètes (et très bientôt la planète naine Pluton), étudié l'univers à de nombreuses longueurs d'ondes et scruté les limites du cosmos. Ses scramjets ont atteint les limites des vitesses aéronautiques, voyageant à plus de 11000 km/h, dix fois la vitesse du son !
Faut-il continuer l'exploration spatiale ?
Les projets mis en place par le président des Etats-Unis soulèvent depuis des années des questions au sujet de leur utilité, leur coût, leur intérêt et de leur durabilité dans un monde en proie à tant d'autres problèmes, notamment socio-économiques.
La question « devons-nous continuer à explorer l'espace ? », entendons l'espace proche extra atmosphérique et le système solaire sinon au-delà, doit être analysée dans un contexte historique et pas uniquement dans le cadre du passé politique des Etats-Unis ou des caprices de l'un ou l'autre Président.
En janvier 2004 le Président Bush Jr annonça son intention d'orienter le programme de la NASA vers l'exploration humaine et robotique de la Lune, Mars et au-delà, projet présenté comme « le nouvel esprit de découverte » et son plan d'exécution intitulé « un voyage inspirant l'innovation et la découverte. »
Les Américains ont toujours été attirés par l'exploration de l'espace, un objectif courageux et téméraire qui non seulement exacerbe leur patriotisme, mais qui, à mots couverts, leur permet également de développer des technologiques bien plus discrètes, notamment pour le compte de l'armée.
Pour les Américains, il ne fait aucun doute que l'exploration de l'espace doit continuer. Ainsi que l'a écrit l'historien Stephen J. Pyne, « l'exploration de l'espace est une invention spécifique de civilisations spécifiques conduites aen des temps historiques spécifiques. Ce n'est pas… une propriété universelle de toutes les sociétés humaines. Toutes les cultures n'ont pas voyagé ni même exploré leur "monde". Certains se sont contentées d'exister dans l'isolement xénophobique. »
Ainsi, l'abandon des flottes navales Ming au XVeme siècle est souvent citée, même par les historiens chinois, comme ayant été une décision malheureuse qui a entravé la civilisation chinoise pendant des siècles, laissant le monde ouvert aux découvertes européennes.
Pour l'historien Daniel Boorstin, ce retrait des Chinois dans leurs propres frontières fut « catastrophique… avec des conséquences que nous observons encore aujourd'hui. »
La question de savoir si nous devons continuer à explorer l'espace quand il y a tellement de problèmes sur terre est une question éthique et d'ordre public. A court terme les avantages de l'exploration et de l'exploitation de l'espace sont indéniables, notamment dans le cadre des applications satellitaires (satellites de télécommunications, météo, GPS, tétédétection, etc), les retombées civiles, la sécurité nationale, les projets éducatifs. Quant aux projets à long terme, la NASA a toujours essayé de sacrifier ses objectifs à long terme pour les besoins à court terme.
Toutefois, aujourd'hui les détracteurs des projets de la NASA ont suffisamment de motifs (les accidents entraînant des victimes humaines ou des projets démagogiques) pour convaincre le Congrès de ne pas continuer à investir dans l'exploration spatiale. Mais la NASA aime aussi rappeler les propos de H.G. Wells qui écrivait y a de nombreuses années que « l'histoire de l'homme devient de plus en plus une course entre l'éducation et la catastrophe. » La NASA nous rappelle que nous sommes toujours dans cette course aujourd'hui, et à ce titre l'exploration de l'espace exprime les aspirations les plus nobles de l'humanité : découvrir de nouveaux mondes.
Pour plus d'information
Consultez le site de la NASA ainsi que le dossier sur l'Astronautique.
Faut-il continuer l'exploration spatiale ?
Les projets mis en place par le président des Etats-Unis soulèvent depuis des années des questions au sujet de leur utilité, leur coût, leur intérêt et de leur durabilité dans un monde en proie à tant d'autres problèmes, notamment socio-économiques.
La question « devons-nous continuer à explorer l'espace ? », entendons l'espace proche extra atmosphérique et le système solaire sinon au-delà, doit être analysée dans un contexte historique et pas uniquement dans le cadre du passé politique des Etats-Unis ou des caprices de l'un ou l'autre Président.
En janvier 2004 le Président Bush Jr annonça son intention d'orienter le programme de la NASA vers l'exploration humaine et robotique de la Lune, Mars et au-delà, projet présenté comme « le nouvel esprit de découverte » et son plan d'exécution intitulé « un voyage inspirant l'innovation et la découverte. »
Les Américains ont toujours été attirés par l'exploration de l'espace, un objectif courageux et téméraire qui non seulement exacerbe leur patriotisme, mais qui, à mots couverts, leur permet également de développer des technologiques bien plus discrètes, notamment pour le compte de l'armée.
Pour les Américains, il ne fait aucun doute que l'exploration de l'espace doit continuer. Ainsi que l'a écrit l'historien Stephen J. Pyne, « l'exploration de l'espace est une invention spécifique de civilisations spécifiques conduites aen des temps historiques spécifiques. Ce n'est pas… une propriété universelle de toutes les sociétés humaines. Toutes les cultures n'ont pas voyagé ni même exploré leur "monde". Certains se sont contentées d'exister dans l'isolement xénophobique. »
Ainsi, l'abandon des flottes navales Ming au XVeme siècle est souvent citée, même par les historiens chinois, comme ayant été une décision malheureuse qui a entravé la civilisation chinoise pendant des siècles, laissant le monde ouvert aux découvertes européennes.
Pour l'historien Daniel Boorstin, ce retrait des Chinois dans leurs propres frontières fut « catastrophique… avec des conséquences que nous observons encore aujourd'hui. »
La question de savoir si nous devons continuer à explorer l'espace quand il y a tellement de problèmes sur terre est une question éthique et d'ordre public. A court terme les avantages de l'exploration et de l'exploitation de l'espace sont indéniables, notamment dans le cadre des applications satellitaires (satellites de télécommunications, météo, GPS, tétédétection, etc), les retombées civiles, la sécurité nationale, les projets éducatifs. Quant aux projets à long terme, la NASA a toujours essayé de sacrifier ses objectifs à long terme pour les besoins à court terme.
Toutefois, aujourd'hui les détracteurs des projets de la NASA ont suffisamment de motifs (les accidents entraînant des victimes humaines ou des projets démagogiques) pour convaincre le Congrès de ne pas continuer à investir dans l'exploration spatiale. Mais la NASA aime aussi rappeler les propos de H.G. Wells qui écrivait y a de nombreuses années que « l'histoire de l'homme devient de plus en plus une course entre l'éducation et la catastrophe. » La NASA nous rappelle que nous sommes toujours dans cette course aujourd'hui, et à ce titre l'exploration de l'espace exprime les aspirations les plus nobles de l'humanité : découvrir de nouveaux mondes.
Pour plus d'information
Consultez le site de la NASA ainsi que le dossier sur l'Astronautique.
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