Nous connaissons tous le problème de l'obsolescence programmée. Un jour où l'autre l'un de nos appareils électroniques tombe en panne et se pose la question de sa réparation ou de sa mise à la poubelle.
Depuis le début des années 1990, le choix est vite fait. Pour des produits valant moins de 1000€ à l'état neuf et arrivés au terme de la période de garantie, souvent la réparation auprès du service après vente de la marque coûte soi-disant trop cher quand on ne vous annonce pas que c'est simplement impossible.
A regret, on place donc l'appareil défectueux dans un centre de recyclage et on achète un nouvel appareil, plus performant et peut-être même moins cher. Et le cycle recommence.
Depuis le début des années 1990, le choix est vite fait. Pour des produits valant moins de 1000€ à l'état neuf et arrivés au terme de la période de garantie, souvent la réparation auprès du service après vente de la marque coûte soi-disant trop cher quand on ne vous annonce pas que c'est simplement impossible.
A regret, on place donc l'appareil défectueux dans un centre de recyclage et on achète un nouvel appareil, plus performant et peut-être même moins cher. Et le cycle recommence.
Même principe pour les articles démodés et amortis des entreprises. Après une vérification sommaire, certains sont mis en vente auprès du personnel. Si personne n'en veut, ils partent soit en déchetterie soit en Afrique ou en Asie s'ils sont encore en bon état où ils sont revendus pour quelques dollars.
La seconde vie de nos déchets high-tech
Du moins c'est la filière théorique que doit suivre tout produit high-tech déclassé ou mis en déchetterie et c'est ce que tout le monde croit.
Car peu de personnes ont jusqu'à présent suivi l'appareil défectueux qu'elles avaient mis en déchetterie ou dans un centre de recyclage.
Car peu de personnes ont jusqu'à présent suivi l'appareil défectueux qu'elles avaient mis en déchetterie ou dans un centre de recyclage.
Greenpeace a effectué cette expérience en Angleterre avec une vieille télévision dans laquelle ils ont placé un traceur GPS. Quelle ne fut par leur surprise de constater qu'au bout de plusieurs semaines, leur TV qui devait en théorie être recyclée via la filière du fabricant s'est retrouvée sur un marché local... au Ghana !
Greenpeace a eu de la chance de la retrouver mais doublement car si la TV avait été défectueuse, elle se serait retrouvée parmi les milliers d'autres déchets démantelés sur une décharge publique au Ghana en train de polluer les terres et les eaux !
Le reportage suivant décrit toute cette filière exploitée par nos entreprises européennes pour contourner les lois. Le constat est édifiant et consternant.
Heureusement, dans cet immense marché de dupe qui profite à des industriels sans scrupules, il y a tout de même un petit espoir, c'est la seconde vie de nos appareils high-tech : le recyclage et l'obsolescence reprogrammée.
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire