Les caricatures de Mahomet dont nous avons discuté voici quelques mois et qui firent tant de scandales dans certains pays musulmans, ont été republiées en octobre 2006 en Egypte et en 2007 sur le site Internet du Nouvel Observateur. Elles n'ont suscité aucune réaction des extrémistes. Pourquoi ? Il est intéressant de s'arrêter sur la question pour montrer combien les médias peuvent être instrumentalisés.
Dénoncer l'instrumentalisation et les abus
Cette n-ième publication des caricatures, tout comme celle publiée sur ce blog ci, n'a pas eu d'effet du tout, alors que leur première publication en 2005 a suscité un tollé de la part des extrémistes religieux durant plusieurs mois.
Mais à l'époque, ces caricatures tombaient en pleine crise Irakienne et leur message a servi une cause politique, comme ailleurs on instrumentalise le nucléaire ou la famine au profit d'une cause.
Est-ce à dire qu'un dessin peut atteindre sa cible, passer à côté ou faire des "dégats collatéraux" dans ce sens qu'il émousse les réactions des extrémistes, du seul fait de l'actualité ? C'est effectivement ce qui s'est passé et qui mérite un commentaire.
Est-ce à dire qu'un dessin peut atteindre sa cible, passer à côté ou faire des "dégats collatéraux" dans ce sens qu'il émousse les réactions des extrémistes, du seul fait de l'actualité ? C'est effectivement ce qui s'est passé et qui mérite un commentaire.
Un journal de presse satyrique n'a d'utilité que s'il est lu ou vu par un public. Si Charlie Hebdo par exemple a bonne presse malgré son coup de crayon et sa plume acerbes, si l'émission de Karl Zéro a résisté aux critiques, c'est parce que ces deux magazines sont appréciés du public qui reconnaissent leur sens critique, acceptent leur ouverture d'esprit ou partagent leur point de vue. Charlie Hebdo se vend à travers le monde, y compris dans les pays musulmans et en Europe de l'Est. Il est donc lu par beaucoup de citoyens qui ne sont pas attachés à la culture occidentale mais aux principes de la démocratie. Sa publication n'a jamais remis en question la politique Est-Ouest ou celle de l'Europe vis-à-vis du Moyen-Orient.
Les caricatures sont politisées, c'est le rôle du caricaturiste de presse : elles veulent transmettre un message, dénoncer par exemple les atteintes aux Droits de l'homme, l'intolérance, le despotisme, la violence, le crime, le risque nucléaire, etc.
Accepter par exemple une caricature qui dénonce l'instrumentalisation de la religion par les terroristes, c'est une action salutaire qu'il faut au contraire encourager pour que les lecteurs prennent conscience des manipulations qu'ils subissent. Si un journal essaye d'écarter les préjugés, les tabous et les conventions sectaires, il faut supporter son action qui vise à plus de tolérance, et défendre sa liberté d'expression, plutôt que chercher à le nuire.
Indirectement, au-delà de la culture, les caricatures peuvent aussi renvoyer aux archétypes mêmes des civilisations, remettant en question des traditions notamment. Et c'est certainement cet aspect qui, exposé sous certaines conditions, peut agacer certains mouvements sectaires ou extrémistes, par nature intolérants voire obscurantistes, qui profiteront de l'opportunité pour détourner la caricature de sa destination.
Pour renforcer leur critique et leurs soi-disant bons droits, certaines personnes ont prétendu que le Coran interdisait la représentation du Prophète, d'où la réaction des musulmans. C'est faux, car il existe plusieurs obédiences musulmanes dans lesquelles le Prophète est représenté, notamment chez les Chiites. Cela n'a jamais "représenté un problème." Il y a donc un détournement délibéré de la caricature, une instrumentalisation au service d'une cause que ne reconnaîtrons jamais les caricaturistes.
Honni soit qui mal y pense
Même si les caricatures sont parfois maladroites, vulgaires ou piquent au vif leur victime, le public qui fustige les caricaturistes écarte en fait volontairement le contexte de la caricature au profit d'une attaque personnelle, ciblée. Or c'est méconnaître la destination d'une caricature.
Il est évident que le caricaturiste ne fait généralement pas dans la dentelle. Son métier consiste à dénoncer sans égards et sans nuances des faits de l'actualité sur le ton de l'humour. Et ce dernier point est très important car le caricaturiste ne cherche pas à blesser quiconque mais uniquement à provoquer une émotion autour d'un symbole, à ouvrir éventuellement un débat de société sur un fait qu'il juge particulier.
Et ne renversons pas les rôles : ce ne sont pas les caricaturistes qui ont menacé de mort les musulmans, mais les fondamentalistes et des terroristes islamistes, bref ce sont des incendiaires prompts sur toute forme de lutte, d'anarchie et de polémique qui ont sorti le message de la caricature de son contexte.
Charlie Hebdo disait que "le crime est dans l'oeil de celui qui regarde et non dans celui de l'auteur". "Honni soit qui mal y pense", disait-on jadis. Instrumentaliser une caricature équivaut à prendre le reflet pour l'image. On vise des individus plutôt que le symbole (le prophète par exemple), c'est inacceptable, et nous devons dénoncer cette attitude qui ne fait que renforcer l'intolérance.
Préserver les droits démocratiques
En filigrane se pose la question : jusqu'où peut-on vivre ensemble ? Est-ce un blasphème de s'exprimer librement ? Sûrement pas dans un Etat de droit, d'autant plus laïque. La liberté d'expression est absolue et inaliénable dans nos sociétés démocratiques et ne supporte aucune manipulation. Les journalistes sont très vigilants sur ce principe. Si on prône le dialogue, il faut pouvoir utiliser les caricatures comme un outil et non pas comme une finalité.
Les caricaturistes sont là pour se moquer, il faut donc leur accorder le droit de rire de tout, au même titre qu'un humoriste. Si le lecteur ne peut pas partager leurs sentiments, alors autant que les caricaturistes arrêtent de rencontrer leur public et que les lecteurs arrêtent de lire les journaux.
Les menaces et les intimidations dont furent victimes certains caricaturistes sont violentes et offensantes, non seulement pour les victimes mais pour toutes les personnes qui défendent les principes de la démocratie, aujourd'hui majoritaires et représentés dans plus de 120 pays.
L'auto-censure
Représenter un personnage arabe avec un turban et une bombe, est-ce un trait d'esprit ou un stéréotype raciste qui considère que tout musulman est un terroriste potentiel ? Ceci pose la question de l'éthique et de l'auto-censure.
Tout caricaturiste de presse fait son auto-censure, Kroll et Charlie Hebdo sont les premiers à le dire. Ils prennent tous des précautions quand ils doivent aborder des thèmes sensibles. Mais il ne faut pas non plus avoir peur de son opinion ou refuser de vendre ce journal par peur des représailles.
C'est pourtant ce qu'on observe en Europe, où de crainte des critiques ou du vandalisme, il est parfois plus difficile de trouver Charlie Hebdo en kiosque que dans un pays musulman ! Cette auto-censure ou cette peur des réactions de l'autre n'a pas de raison d'être en démocratie.
Un critique arabe a dit que "le caricaturiste doit supporter ses actes, faire son auto-censure, s'interroger sur ses préjugés, ses valeurs et avoir le recul nécessaire pour juger l'intérêt de publier ses dessins". Sous le couvert d'un discours intellectuel, ses propos cachent en fait un vrai danger, une menace pour la liberté d'expression.
En effet, en cherchant à responsabiliser le caricaturiste qui n'a finalement que son stylo pour se défendre, on veut le rendre responsable des agitations politiques, jugeant qu'il "met de l'huile sur le feu" dans des contrées déjà en proie à des conflits sociopolitiques et au terrorisme !
Mais penser ainsi c'est inverser totalement le rôle des protagonistes. Il faut rappeler que le caricaturiste de presse ne fait que relater un événement qui est déjà d'actualité.
Ce critique sous-entend que le caricaturiste instrumentaliste la liberté d'expression à des fins politiques, alors qu'au contraire, son but consiste à préserver le sens critique et le libre arbitre des citoyens.
Ce critique confond en fait racisme, blasphème et droit de représentation ! Accepter son idée équivaut à voter une loi interdisant de se moquer de la religion, des leaders religieux ou politiques. A l'écouter, les caricaturistes devront bientôt s'aligner sur la personne la plus intolérante, de crainte de vexer quelqu'un ! Cela conduit tout droit la société vers la tyrannie plutôt que vers la tolérance et le respect des autres.
Le combat pour la liberté continue
Mais remettons les choses à leur place. A force de critiquer des dessins plutôt que la réalité, on finit par être indifférent à l'oppression, aux abus, aux crimes et aux malheurs du monde. En critiquant l'objet plutôt que le sujet, ce genre d'attitude propre aux extrémistes, cherche à culpabiliser les lecteurs et donc les citoyens et toute une civilisation sous le pretexte fallacieux qu'elle ne pense pas comme eux.
Indirectement, cette affaire a desservi les musulmans. Ceux qui tirent à boulet rouge sur les caricaturistes sont des minorités extrémistes voire terroristes et ce faisant, elles se sont attirées la critique des courants plus modérés. En portant le débat sur la place publique, ces minorités ont reçu un écho dans les médias, leur faisant croire qu'ils représentaient un courant important et l'avis général de la population. Mais c'est sous-estimer la sensibilité de leurs concitoyens qui sont à même de juger l'intérêt de tels dessins et de les comprendre. Aujourd'hui la presse a republié ces caricatures sans émouvoir personne.
Bref, non seulement ceux qui ont fustigé les caricaturistes ne représentent pas l'avis de la majorité des musulmans mais leur attitude très maladroite ne renforce pas leur cause, que du contraire.
Non seulement, il y aura certainement d'autres portraits enrubannés mais ils risquent de porter deux bombes cette fois-ci. Mais n'en déplaisent aux critiques et aux extrémistes, il n'y aura pas de caricatures si l'actualité de l'exige pas.
Vu ces atteintes aux principes fondamentaux de la démocratie, les lecteurs des journaux satyriques et les téléspectateurs des émissions de Karl Zéro et consorts seront toujours aux côtés des journalistes et des caricaturistes et ne se laisseront jamais intimider par des mouvements sectaires ni aucune forme d'intolérance. Ensemble, nous continuerons à lutter pour que prévalent le respect des Droits de l'homme et la liberté d'expression.
Si certain jugent le combat démocratique dangereux et qu'il vaut mieux parfois se taire, qu'ils soient heureux de vivre en démocratie et de pouvoir s'exprimer et lutter en toute liberté. Qu'ils se rappellent que sous les régimes totalitaires, les dictateurs répondent aux intellectuels par l'oppression et dans le sang. Faites votre choix.
Pour plus d'informations
Pour en savoir plus sur les dictatures, les formes d'intolérances et sur le rôle de la démocratie, consultez la dernière partie de cet article sur l'esclavage. Consultez également l'article sur les caricatures ainsi que celui de Wikipedia reprenant la liste des journaux ayant publié les caricatures de Mahomet.
Les caricatures sont politisées, c'est le rôle du caricaturiste de presse : elles veulent transmettre un message, dénoncer par exemple les atteintes aux Droits de l'homme, l'intolérance, le despotisme, la violence, le crime, le risque nucléaire, etc.
Accepter par exemple une caricature qui dénonce l'instrumentalisation de la religion par les terroristes, c'est une action salutaire qu'il faut au contraire encourager pour que les lecteurs prennent conscience des manipulations qu'ils subissent. Si un journal essaye d'écarter les préjugés, les tabous et les conventions sectaires, il faut supporter son action qui vise à plus de tolérance, et défendre sa liberté d'expression, plutôt que chercher à le nuire.
Indirectement, au-delà de la culture, les caricatures peuvent aussi renvoyer aux archétypes mêmes des civilisations, remettant en question des traditions notamment. Et c'est certainement cet aspect qui, exposé sous certaines conditions, peut agacer certains mouvements sectaires ou extrémistes, par nature intolérants voire obscurantistes, qui profiteront de l'opportunité pour détourner la caricature de sa destination.
Pour renforcer leur critique et leurs soi-disant bons droits, certaines personnes ont prétendu que le Coran interdisait la représentation du Prophète, d'où la réaction des musulmans. C'est faux, car il existe plusieurs obédiences musulmanes dans lesquelles le Prophète est représenté, notamment chez les Chiites. Cela n'a jamais "représenté un problème." Il y a donc un détournement délibéré de la caricature, une instrumentalisation au service d'une cause que ne reconnaîtrons jamais les caricaturistes.
Honni soit qui mal y pense
Même si les caricatures sont parfois maladroites, vulgaires ou piquent au vif leur victime, le public qui fustige les caricaturistes écarte en fait volontairement le contexte de la caricature au profit d'une attaque personnelle, ciblée. Or c'est méconnaître la destination d'une caricature.
Il est évident que le caricaturiste ne fait généralement pas dans la dentelle. Son métier consiste à dénoncer sans égards et sans nuances des faits de l'actualité sur le ton de l'humour. Et ce dernier point est très important car le caricaturiste ne cherche pas à blesser quiconque mais uniquement à provoquer une émotion autour d'un symbole, à ouvrir éventuellement un débat de société sur un fait qu'il juge particulier.
Et ne renversons pas les rôles : ce ne sont pas les caricaturistes qui ont menacé de mort les musulmans, mais les fondamentalistes et des terroristes islamistes, bref ce sont des incendiaires prompts sur toute forme de lutte, d'anarchie et de polémique qui ont sorti le message de la caricature de son contexte.
Charlie Hebdo disait que "le crime est dans l'oeil de celui qui regarde et non dans celui de l'auteur". "Honni soit qui mal y pense", disait-on jadis. Instrumentaliser une caricature équivaut à prendre le reflet pour l'image. On vise des individus plutôt que le symbole (le prophète par exemple), c'est inacceptable, et nous devons dénoncer cette attitude qui ne fait que renforcer l'intolérance.
Préserver les droits démocratiques
En filigrane se pose la question : jusqu'où peut-on vivre ensemble ? Est-ce un blasphème de s'exprimer librement ? Sûrement pas dans un Etat de droit, d'autant plus laïque. La liberté d'expression est absolue et inaliénable dans nos sociétés démocratiques et ne supporte aucune manipulation. Les journalistes sont très vigilants sur ce principe. Si on prône le dialogue, il faut pouvoir utiliser les caricatures comme un outil et non pas comme une finalité.
Les caricaturistes sont là pour se moquer, il faut donc leur accorder le droit de rire de tout, au même titre qu'un humoriste. Si le lecteur ne peut pas partager leurs sentiments, alors autant que les caricaturistes arrêtent de rencontrer leur public et que les lecteurs arrêtent de lire les journaux.
Les menaces et les intimidations dont furent victimes certains caricaturistes sont violentes et offensantes, non seulement pour les victimes mais pour toutes les personnes qui défendent les principes de la démocratie, aujourd'hui majoritaires et représentés dans plus de 120 pays.
L'auto-censure
Représenter un personnage arabe avec un turban et une bombe, est-ce un trait d'esprit ou un stéréotype raciste qui considère que tout musulman est un terroriste potentiel ? Ceci pose la question de l'éthique et de l'auto-censure.
Tout caricaturiste de presse fait son auto-censure, Kroll et Charlie Hebdo sont les premiers à le dire. Ils prennent tous des précautions quand ils doivent aborder des thèmes sensibles. Mais il ne faut pas non plus avoir peur de son opinion ou refuser de vendre ce journal par peur des représailles.
C'est pourtant ce qu'on observe en Europe, où de crainte des critiques ou du vandalisme, il est parfois plus difficile de trouver Charlie Hebdo en kiosque que dans un pays musulman ! Cette auto-censure ou cette peur des réactions de l'autre n'a pas de raison d'être en démocratie.
Un critique arabe a dit que "le caricaturiste doit supporter ses actes, faire son auto-censure, s'interroger sur ses préjugés, ses valeurs et avoir le recul nécessaire pour juger l'intérêt de publier ses dessins". Sous le couvert d'un discours intellectuel, ses propos cachent en fait un vrai danger, une menace pour la liberté d'expression.
En effet, en cherchant à responsabiliser le caricaturiste qui n'a finalement que son stylo pour se défendre, on veut le rendre responsable des agitations politiques, jugeant qu'il "met de l'huile sur le feu" dans des contrées déjà en proie à des conflits sociopolitiques et au terrorisme !
Mais penser ainsi c'est inverser totalement le rôle des protagonistes. Il faut rappeler que le caricaturiste de presse ne fait que relater un événement qui est déjà d'actualité.
Ce critique sous-entend que le caricaturiste instrumentaliste la liberté d'expression à des fins politiques, alors qu'au contraire, son but consiste à préserver le sens critique et le libre arbitre des citoyens.
Ce critique confond en fait racisme, blasphème et droit de représentation ! Accepter son idée équivaut à voter une loi interdisant de se moquer de la religion, des leaders religieux ou politiques. A l'écouter, les caricaturistes devront bientôt s'aligner sur la personne la plus intolérante, de crainte de vexer quelqu'un ! Cela conduit tout droit la société vers la tyrannie plutôt que vers la tolérance et le respect des autres.
Le combat pour la liberté continue
Mais remettons les choses à leur place. A force de critiquer des dessins plutôt que la réalité, on finit par être indifférent à l'oppression, aux abus, aux crimes et aux malheurs du monde. En critiquant l'objet plutôt que le sujet, ce genre d'attitude propre aux extrémistes, cherche à culpabiliser les lecteurs et donc les citoyens et toute une civilisation sous le pretexte fallacieux qu'elle ne pense pas comme eux.
Indirectement, cette affaire a desservi les musulmans. Ceux qui tirent à boulet rouge sur les caricaturistes sont des minorités extrémistes voire terroristes et ce faisant, elles se sont attirées la critique des courants plus modérés. En portant le débat sur la place publique, ces minorités ont reçu un écho dans les médias, leur faisant croire qu'ils représentaient un courant important et l'avis général de la population. Mais c'est sous-estimer la sensibilité de leurs concitoyens qui sont à même de juger l'intérêt de tels dessins et de les comprendre. Aujourd'hui la presse a republié ces caricatures sans émouvoir personne.
Bref, non seulement ceux qui ont fustigé les caricaturistes ne représentent pas l'avis de la majorité des musulmans mais leur attitude très maladroite ne renforce pas leur cause, que du contraire.
Non seulement, il y aura certainement d'autres portraits enrubannés mais ils risquent de porter deux bombes cette fois-ci. Mais n'en déplaisent aux critiques et aux extrémistes, il n'y aura pas de caricatures si l'actualité de l'exige pas.
Vu ces atteintes aux principes fondamentaux de la démocratie, les lecteurs des journaux satyriques et les téléspectateurs des émissions de Karl Zéro et consorts seront toujours aux côtés des journalistes et des caricaturistes et ne se laisseront jamais intimider par des mouvements sectaires ni aucune forme d'intolérance. Ensemble, nous continuerons à lutter pour que prévalent le respect des Droits de l'homme et la liberté d'expression.
Si certain jugent le combat démocratique dangereux et qu'il vaut mieux parfois se taire, qu'ils soient heureux de vivre en démocratie et de pouvoir s'exprimer et lutter en toute liberté. Qu'ils se rappellent que sous les régimes totalitaires, les dictateurs répondent aux intellectuels par l'oppression et dans le sang. Faites votre choix.
Pour plus d'informations
Pour en savoir plus sur les dictatures, les formes d'intolérances et sur le rôle de la démocratie, consultez la dernière partie de cet article sur l'esclavage. Consultez également l'article sur les caricatures ainsi que celui de Wikipedia reprenant la liste des journaux ayant publié les caricatures de Mahomet.
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