Ce 21 janvier 2008, les banques ont subit comme tous les établissements financiers les effets retard de la crise des “subprimes” qui est survenue aux Etats-Unis mi 2007.
La panique sur les marchés
La panique a déjà envahi les bourses, le risque d’un krach boursier étant bien réel quand on constate que sur certaines bourses les indices boursiers ont déjà chuté de 3 et 8% en une séance.
La panique a déjà envahi les bourses, le risque d’un krach boursier étant bien réel quand on constate que sur certaines bourses les indices boursiers ont déjà chuté de 3 et 8% en une séance.
Vendredi passé le Président Bush a bien annoncé un plan de relance, mais les industriels n’y ont pas cru. En fait, cette crise touche aujourd’hui le crédit de manière générale et de façon durable.
En effet, par un effet domino, tous les experts financiers sont d’accord pour dire que la crise du crédit se poursuivra en 2008 et sans doute en 2009 malgré les garde-fous financiers mis en place dans les grandes bourses.
Ce phénomène mondial affecte déjà la solvabilité des banques européennes travaillant avec des partenaires américains. Heureusement la banque pour laquelle je travaille n’est pas une société de crédit, elle ne s’occupe que de la gestion des fonds de placements pour des investisseurs institutionnels et ne possède aucun actif immobilier aux Etats-Unis. De ce fait, elle n'a pas ressenti la crise des subprimes.
En effet, par un effet domino, tous les experts financiers sont d’accord pour dire que la crise du crédit se poursuivra en 2008 et sans doute en 2009 malgré les garde-fous financiers mis en place dans les grandes bourses.
Ce phénomène mondial affecte déjà la solvabilité des banques européennes travaillant avec des partenaires américains. Heureusement la banque pour laquelle je travaille n’est pas une société de crédit, elle ne s’occupe que de la gestion des fonds de placements pour des investisseurs institutionnels et ne possède aucun actif immobilier aux Etats-Unis. De ce fait, elle n'a pas ressenti la crise des subprimes.
Mais ce lundi 21 janvier 2008, les grandes institutions financières européennes ayant des actifs aux Etats-Unis ont perdu en une séance quelque 90 milliards de dollars, les produits structurés (des titres négociables émis par une société de capitaux) ayant été le plus touchés par cette crise.
Selon les experts, certains titres ne se remettront pas avant plusieurs années, entraînant avec eux une perte totale pour les investisseurs...
La crise actuelle est liée à des risques systémiques inconsidérés pris par les organismes de crédits américains irresponsables. Leur façon de gérer leur budget et les risques encourus liés à l'insolvabilité de leurs clients sont tout à fait inquiétants et feront une fois de plus réfléchir les actionnaires sur leurs prochains investissements.
Selon les experts, certains titres ne se remettront pas avant plusieurs années, entraînant avec eux une perte totale pour les investisseurs...
La crise actuelle est liée à des risques systémiques inconsidérés pris par les organismes de crédits américains irresponsables. Leur façon de gérer leur budget et les risques encourus liés à l'insolvabilité de leurs clients sont tout à fait inquiétants et feront une fois de plus réfléchir les actionnaires sur leurs prochains investissements.
Une crise profitable aux majors
La crise actuelle devrait affectuer durablement les résultats financiers des banques comme des courtiers, en particulier aux Etats-Unis. La perte de revenus lié aux produits immobiliers va réduire leur chiffre d’affaire tandis que les bénéfices seront entachés par la hausse des primes de risque et des provisions pour pertes associées aux crédits en cours. Tout cela ne ravit ni les gestionnaires des banques les plus mal cotées ni les investisseurs concernés. Bien entendu, les banquiers peuvent récupérer une partie de leur cash en revendant leurs biens immobiliers à perte à de nouveaux propriétaires. C'est toujours mieux que de laisser ces biens à l'abandon.
Ceci dit, cette crise ne touche pas toutes les banques de la même manière. Seules les banques bien côtées (rating AAA, AA ou A) disposent des ressources financières nécessaires pour amortir le krach et résister à cette petite vague d’Elliott.
Ceci dit, cette crise ne touche pas toutes les banques de la même manière. Seules les banques bien côtées (rating AAA, AA ou A) disposent des ressources financières nécessaires pour amortir le krach et résister à cette petite vague d’Elliott.
Aussi étonnant que cela soit, on peut trouver une utilité à la crise du crédit actuelle. C’est le fait qu’elle révèle la solidité et la solvabilité des banques, ce qui pourra conduire à une réévaluation de leur notation et à de plus grands écarts de notations entre banques. De ce fait, certains établissements de crédit déjà fragilisés seront pénalisés au profit des groupes solides et résistants qui verront encore leur part de marché s’accroître.
Est-ce le moment d'investir en bourse ?
Est-ce le moment propice pour investir en bourse en spéculant sur une hausse prochaine des titres ? Il est évident que le marché va rapidement se resaisir et repartir à la hausse. Mais pour combien de temps ? Bien malin l'analyste financier qui pourrait le dire. Car le marché peut à nouveau décrocher et tomber encore plus bas; les analyses techniques ne l'interdisent pas. En revanche, un ou plusieurs événements politiques majeurs peuvent relancer le marché pour de bon.
Personnellement, je n'investirais pas un euro dans quoi que ce soit au cours des prochains mois. Si vous voulez placer votre argent sans prendre de risque, placez-le sur un compte en devises étrangères ou placez-le dans des obligations. Dans six mois il sera encore temps d'acheter des fonds communs de placements et autres SICAV.
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