En France, la grève des transports, qui entre le 21 novembre 2007 dans sa deuxième semaine, commence à peser lourd sur l'économie du pays.
Christine Lagarde, ministre de l'Economie, a estimé le 19 novembre 2007 que le coût de la grève des cheminots, qui protestent contre la réforme des régimes spéciaux de retraite, s'élevait entre "300 et 400 millions d'euros par jour".
Première touchée, la SNCF (chemins de fer) a déjà perdu "plus de 100 millions d'euros", selon sa présidente Anne-Marie Idrac. De son côté, la direction de la RATP (transports en commun en région parisienne) assure que la grève sur les retraites lui coûte 4 millions d'euros par jour.
Le fret souffre particulièrement de la grève. "Les conséquences sont dramatiques pour nos clients" avec quinze sites industriels proches de "la rupture d'approvisionnement", affirme Oliver Marembaud, directeur général délégué du fret SNCF.
Le leader mondial de l'acier, ArcelorMittal, qui revendique le titre de "premier client de la SNCF", évoque des "wagons perdus, mal orientés, et des délais non respectés".
Le secteur du commerce crie lui aussi à la "catastrophe": la Fédération nationale de l'habillement évoque une baisse "de 40 à 50%" du chiffre d'affaires. "Du jamais vu depuis mai 68!", ose son président Charles Melcer.
Les grands magasins n'échappent pas à la tendance. La baisse de fréquentation atteint "de 40 à 50%" à Paris, affirme Jacques Perrilliat, président exécutif de l'Union du grand commerce de centre-ville (Printemps, Galeries Lafayette, BHV...).
Première touchée, la SNCF (chemins de fer) a déjà perdu "plus de 100 millions d'euros", selon sa présidente Anne-Marie Idrac. De son côté, la direction de la RATP (transports en commun en région parisienne) assure que la grève sur les retraites lui coûte 4 millions d'euros par jour.
Le fret souffre particulièrement de la grève. "Les conséquences sont dramatiques pour nos clients" avec quinze sites industriels proches de "la rupture d'approvisionnement", affirme Oliver Marembaud, directeur général délégué du fret SNCF.
Le leader mondial de l'acier, ArcelorMittal, qui revendique le titre de "premier client de la SNCF", évoque des "wagons perdus, mal orientés, et des délais non respectés".
Le secteur du commerce crie lui aussi à la "catastrophe": la Fédération nationale de l'habillement évoque une baisse "de 40 à 50%" du chiffre d'affaires. "Du jamais vu depuis mai 68!", ose son président Charles Melcer.
Les grands magasins n'échappent pas à la tendance. La baisse de fréquentation atteint "de 40 à 50%" à Paris, affirme Jacques Perrilliat, président exécutif de l'Union du grand commerce de centre-ville (Printemps, Galeries Lafayette, BHV...).
Les hôtels-restaurants de la région parisienne paient également un lourd tribut à la grève avec une baisse de la fréquentation entre 20 et 40%. Bref la morosité gagne tous les secteurs.
De la grève à l'impopularité
Chacun sait qu'au niveau microéconomique, grève est synonyme de danger pour les entreprises qui ne peuvent plus recevoir de marchandises ni vendre le produit de leur travail.
Si l'économie ne produit plus de biens ou de services alors que le marché est demandeur, la loi de l'offre et de la demande est déséquilibrée et le pays court à la catastrophe. A long terme, une telle grève peut avoir un impact global sur le PIB de la France.
M.Sarkozy veut jouer au bras de fer avec les syndicats et continuer à sous-payer certaines catégories de fonctionnaires, mais il a oublié qu'il n'est pas seul a décider et qu'en démocratie il faut tenir compte du mécontentement populaire au risque de devenir soi-même impopulaire.
Si M.Sarkozy a raison de vouloir supprimer certaines injustices et rééquilibrer les "privilèges" de chacun, visiblement M.Sarkozy n'est pas un économiste ni un diplomate encore moins un négociateur.
Dialoguer signifie qu'il y a un échange d'idées et la recherche d'un compromis entre les parties. Ce n'est pas vraiment ce que vise M.Sarkozy qui dès avant la grève a dit qu'il resterait intransigeant sur ses principes. Nous verrons dans un an ou deux si les Français l'apprécient toujours.
Pour plus d'information, consultez l'article publié sur RTL Info.
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