Dans son Bulletin N°473 du 16 novembre 2007, Eglises d'Asie, l'agence des Missions Etrangères de Paris (MEP), rapporte qu'au cours du 17e congrès du Parti communiste chinois qui s'est tenu du 15 au 21 octobre 2007, le mot "religion" a fait son entrée dans les statuts du Parti pour la première fois depuis 1921. L'événement mérite d'être souligné.
En principe, les citoyens chinois jouissent de la liberté de croyance religieuse et de culte. L’État protège les activités religieuses et défend les droits et les intérêts légitimes des groupements religieux et philosophiques.
Plusieurs cultes sont pratiqués en Chine et rassemblent plus de 100 millions d'adeptes : le bouddhisme, le taoïsme et l’islam sont les plus répandus, auxquels il faut ajouter le catholicisme, le protestantisme, le chamanisme, la religion orthodoxe, la religion Dongba, etc.
Plusieurs cultes sont pratiqués en Chine et rassemblent plus de 100 millions d'adeptes : le bouddhisme, le taoïsme et l’islam sont les plus répandus, auxquels il faut ajouter le catholicisme, le protestantisme, le chamanisme, la religion orthodoxe, la religion Dongba, etc.
Mais jusqu'à ce jour, le PC chinois qui compte plus de 73 millions de membres, est un parti athée par définition et ne s'occupe pas des affaires religieuses.
Or, dans l'organe du Parti communiste on peut lire au paragraphe 19 du "Programme général" : "Le Parti s'efforce d'appliquer pleinement ses principes de base en matière religieuse, et il fait appel à la contribution des croyants en matière de développement économique et social". C'est affirmation est une véritable révolution culturelle !
Auparavant, précise la même source, ce paragraphe appelait uniquement au développement des relations entre communistes et minorités ethniques sur des principes d'égalité, de solidarité, d'harmonie mutuelle et à leur développement économique, ainsi qu'à la formation de cadres au sein de ces groupes.
Le secrétaire général du Parti, Hu Jintao, qui assume également le poste de président de la République populaire de Chine, a affirmé la volonté du Parti d'"appliquer pleinement ses principes fondamentaux en matière religieuse et d'utiliser le rôle positif des personnalités religieuses et des croyants pour promouvoir le développement économique et social du pays".
Selon un évêque "officiel" interrogé par l'agence Ucanews (l'Union des Catholiques d'Asie) et qui a souhaité garder l'anonymat, le rapport de Hu Jintao illustre le fait que la politique du Parti communiste reste "constante, sans véritable changement"; néanmoins, le Parti "presse les croyants de participer au développement du pays", alors qu'auparavant il considérait les religions comme une source d'instabilité, y compris celles qui inscrivaient leur action dans le cadre des réglements fixés par le Gouvernement chinois.
Pourtant, l'évêque regrette que "le manque d'unité entre l'Eglise 'officielle' et l'Eglise 'clandestine' altère la stabilité; ainsi plus d'efforts doivent être réalisés en ce sens".
Selon le directeur de l'Administration d'Etat pour les Affaires religieuses, Ye Xiaowen, cette introduction du terme "religion" dans les statuts du Parti prouve que le Parti communiste chinois est "sincère et capable d'instaurer des mesures en matière de liberté religieuse", a-t-il déclaré, une liberté qui, par ailleurs, est inscrite dans la Constitution de la République populaire de Chine.
Un journaliste catholique travaillant pour un quotidien continental estime que le rapport de Hu Jintao, met en exergue la religion afin de mieux souligner l'apport des religions au "maintien de l'harmonie sociale", selon la devise actuelle du régime.
Auparavant, précise la même source, ce paragraphe appelait uniquement au développement des relations entre communistes et minorités ethniques sur des principes d'égalité, de solidarité, d'harmonie mutuelle et à leur développement économique, ainsi qu'à la formation de cadres au sein de ces groupes.
Le secrétaire général du Parti, Hu Jintao, qui assume également le poste de président de la République populaire de Chine, a affirmé la volonté du Parti d'"appliquer pleinement ses principes fondamentaux en matière religieuse et d'utiliser le rôle positif des personnalités religieuses et des croyants pour promouvoir le développement économique et social du pays".
Selon un évêque "officiel" interrogé par l'agence Ucanews (l'Union des Catholiques d'Asie) et qui a souhaité garder l'anonymat, le rapport de Hu Jintao illustre le fait que la politique du Parti communiste reste "constante, sans véritable changement"; néanmoins, le Parti "presse les croyants de participer au développement du pays", alors qu'auparavant il considérait les religions comme une source d'instabilité, y compris celles qui inscrivaient leur action dans le cadre des réglements fixés par le Gouvernement chinois.
Pourtant, l'évêque regrette que "le manque d'unité entre l'Eglise 'officielle' et l'Eglise 'clandestine' altère la stabilité; ainsi plus d'efforts doivent être réalisés en ce sens".
Selon le directeur de l'Administration d'Etat pour les Affaires religieuses, Ye Xiaowen, cette introduction du terme "religion" dans les statuts du Parti prouve que le Parti communiste chinois est "sincère et capable d'instaurer des mesures en matière de liberté religieuse", a-t-il déclaré, une liberté qui, par ailleurs, est inscrite dans la Constitution de la République populaire de Chine.
Un journaliste catholique travaillant pour un quotidien continental estime que le rapport de Hu Jintao, met en exergue la religion afin de mieux souligner l'apport des religions au "maintien de l'harmonie sociale", selon la devise actuelle du régime.
Mais tout le monde ne partage pas ce sentiment. Selon certains observateurs, l'introduction du terme "religion" dans les statuts du PC chinois pourrait laisser présager une volonté de contrôle plus étroit sur les activités religieuses en Chine.
En effet, le 24 octobre dernier, un article du Wen Wei Po, quotidien de Hong-Kong proche du gouvernement chinois, identifiait le Vatican comme la troisième "force étrangère", après les Etats-Unis et le Royaume-Uni, qui s'immisce dans les affaires intérieures de la Chine et de Hong-Kong par le biais de porte-parole, de groupes d'experts et de fondations.
En effet, le 24 octobre dernier, un article du Wen Wei Po, quotidien de Hong-Kong proche du gouvernement chinois, identifiait le Vatican comme la troisième "force étrangère", après les Etats-Unis et le Royaume-Uni, qui s'immisce dans les affaires intérieures de la Chine et de Hong-Kong par le biais de porte-parole, de groupes d'experts et de fondations.
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