vendredi 27 août 2010

Facebook a publié une liste de jeunes à abattre

Certains ne se font pas que des amis sur Facebook... Le webzine Globo signale qu'en Colombie, une liste de 69 adolescents à abattre a été publiée sur Facebook !
Document Flickr.Des adolescents de la ville de Puerto Asis située au sud-ouest du pays figurent sur une liste noire.
"On vous demande de quitter la ville dans les trois jours ou dans le cas contraire nous serons dans l’obligation d’en venir à des solutions similaires à celles employées le 15 août". Bien qu'imprécis, le message est sans appel : partez ou vous serez abattus.
La "liste de la mort", comme elle est surnommée, a été mise en ligne sur Facebook le 17 août 2010, via un profil non public. Les deux premières victimes ont été tuées le 15 août; elles ont servi d'exemple. La troisième personne a été assassinée le 20 août.
La police a tout d'abord crû à une mauvaise blague, mais elle a fini par prendre l'affaire au sérieux en réalisant que trois adolescents sur la liste avaient été tués, a déclaré à l'AFP le général Jose Leon Riano.
Depuis lors, des petits messages sont laissés sur les voitures des proches des adolescents ciblés par la liste. Là encore un seul message : obtempérer et quitter la ville sous peine de mort.
Au tour des filles
Alors que la ville de Puerto Asis tremble devant ces menaces, la panique est montée d'un cran suite à la publication le 23 août des noms de 31 adolescentes.
Plusieurs familles visées dans la liste noire ont déjà fui la ville, préférant ne pas mettre la vie de leurs enfants en danger tant que la police élucidé l'affaire.
La police, qui doit faire face pour la première fois à ce genre de situation où une liste d'hommes à abattre est rendue publique sur Facebook, est sur deux pistes. Il pourrait s'agir d'un gang criminel appelé "Los Rastrojos" (le chaume, soit les morceaux de tiges de paille qui restent en terre après les moissons) mais la piste des guérilleros des FARC, les Forces armées révolutionnaires colombiennes est également explorée.
La police offre 5 millions de pesos (environ 2000 euros) à qui pourra la renseigner sur ces crimes.
Et dire que mon amie Patricia qui vit dans les beaux quartiers de Bogota me dit que son pays est sûr malgré "quelques mauvaises nouvelles".

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