Felisa Wolfe-Simon et ses collaborateurs de l'Institut d'Astrobiologie de la NASA ont annoncé le 2 décembre 2011 dans le magazine Science "avoir isolé une bactérie qui peut croître en utilisant l’arsenic à la place du phosphore".
Cette découverte observée sur une bactérie vivant dans le lac Mono en Californie, réputé pour sa forte concentration en arsenic, a été immédiatement relayée par les médias qui n’ont pas hésité à faire un rapprochement avec une éventuelle forme de vie extraterrestre, au point que la NASA a tenu une conférence de presse sur le sujet.
Cette découverte observée sur une bactérie vivant dans le lac Mono en Californie, réputé pour sa forte concentration en arsenic, a été immédiatement relayée par les médias qui n’ont pas hésité à faire un rapprochement avec une éventuelle forme de vie extraterrestre, au point que la NASA a tenu une conférence de presse sur le sujet.
La souche GFAJ-1 dont il est question (ci-dessus) est du genre Halomonas et est capable de croître en absence de phosphore et en présence d’arsenic. Or cet élément chimique est en principe instable et bloque certains réactions chimiques, notamment la formation de l'ATP (la molécule qui fournit par hydrolyse l'énergie nécessaire aux réactions chimiques).
En fait, en lisant bien cette étude on apprend que la bactérie en question ne remplace pas nécessairement le phosphore par de l'arsenic mais que dans un milieu de culture privé de phosphore elle accumule de l'arsenic à l'intérieure de son enveloppe. Mais cela n'est pas une découverte.
En fait, en lisant bien cette étude on apprend que la bactérie en question ne remplace pas nécessairement le phosphore par de l'arsenic mais que dans un milieu de culture privé de phosphore elle accumule de l'arsenic à l'intérieure de son enveloppe. Mais cela n'est pas une découverte.
La découverte réside dans le fait que les auteurs ont analysé les brins d'ADN de cette bactérie au synchrotron et observés des pics spectraux interprétés comme étant le résultat de la présence de liaisons As-O et As-C, autrement dit de la présence d'arsenic dans ses moélcules d'ADN.
Cette découverte ajoute donc une condition jugée "intolérable" aux milieux a priori hostiles où la vie pourrait finalement se développer...
Pour plus d'information
Consultez l'article La faculté d'adaptation sur mon site Internet.
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