lundi 30 janvier 2012

Le coût économique d'une grève

Ce lundi 30 janvier 2012 une partie de la Belgique était en grève, surtout en Wallonie. Coup dur pour les travailleurs mais également pour les patrons...
Il y a les fervents défenseurs du droit de grève et les autres, ceux qui estiment qu'une concertation sociale vaut mieux qu'une paralysie de l'économie.
Car cette fois encore si la FGTB aurait aimé que la grève soit limitée aux seules entreprises, dans les faits les grévistes ne l'ont pas entendu de la même oreille; c'est toute l'économie qui fut touchée, en commençant par les automobilistes souhaitant se rendre à leur travail, les livreurs, etc. En effet, comme toujours les grévistes ont fait du zèle et ralenti le trafic routier voire bloqué certaines voies d'accès
Plus que les revendications, lors d'une grève nationale se pose la question de l'intérêt de bloquer l'économie de tout un pays et notamment l'activité des PME et autres SSII.
En Belgique, un jour de grève coûte 0.5% du PIB soit environ 1500 € par habitant. La perte de production dans les secteurs technologiques atteint 50 millions d'euros pour jour. Au port d'Anvers, on estime la perte financière à un million d'euros par heure de valeur ajoutée.
Pour le représentant des entreprises (FEB), le coût de la facture globale s'élève entre 600 et 800 millions d’euros par jour de grève, sans parler des coûts indirects.
Alors si nous voulons préserver notre gagne-pain vaut-il mieux faire un saut d'index qui finalement ne va toucher que quelques millions de personnes et coûter quelques centaines de millions d'euros à la communauté ou jeter 4 à 5 fois plus d'argent par la fenêtre ?... La première solution me paraît plus sage. Quant au reste, et bien apprenons à dialoguer plutôt qu'à battre le fer !

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