mardi 19 novembre 2013

M-Block, le micro-robot qui s'auto-assemble

Voici un prototype de micro-robot capable de s'auto-assembler : M-Block. C'est l'une des premières inventions de ce type. 
Muni d'un système interne de rotation et d'aimants, ce robot cubique peut se déplacer en roulant et en sautant mais aussi former des structures modulaires.
Dans cette démonstration de faisabilité, les M-Blocks démontrent à quel point ils sont autonomes et capables de s'organiser.



Le réveil des robots
Ces robots qui rappellent les Transformers et autre entités cybernétiques ont été développés par John Romanishin et son professeur Daniela Rus du laboratoire CSAIL du MIT en 2011. Ils furent présentés pour la première fois aux chercheurs lors de la Conférence Internationale de l'IEEE/RSJ sur les Systèmes et Robots Intelligents qui s'est tenue du 3 au 7 novembre 2013, à Tokyo, au Japon (IROS 2013).
Au coeur de chaque robot se trouve un moteur rotatif miniature capable d'effectuer 20000 tours/minute qui assure "l'envol" et le déplacement du M-Block. Chaque face dispose également de deux anneaux aimantés permettant aux robots de s'aligner et de se maintenir parfaitement l'un contre l'autre. Chaque face dispose en plus de quatre mini-aimants (patins) pour augmenter leur stabilité.
Lorsqu'un M-Block se fixe sur un autre, les patins fixés sur ses arêtes entrent en action : "Il y a un moment où le cube vole entièrement dans les airs et où il est dépendant des patins pour l'amener à s'aligner quand il atterrit. C'est quelque chose qui est totalement unique dans ce système", explique Kyle Gilpin, membre de l'équipe de recherche.


Les chercheurs souhaitent à présent miniaturiser les composants internes afin de pouvoir créer des structures beaucoup plus grandes, un peu à l'image des Transformers (et qui sait un jour en faire un T1000 comme dans le film Terminator 2 !).
A terme, ce genre de projet peut intéresser les militaires comme les ingénieurs. En effet, des robots capables de s'auto-assembler peuvent rendre des services ponctuellement, par exemple lors d'un désastre ou dans une situation d'urgence, ou plus simplement pour reconfigurer un projet : "Nous souhaitons que des centaines de cubes, éparpillés de façon aléatoire par terre, puissent s'identifier entre eux, s'unir et se transformer en chaise, en échelle, ou en bureau de façon autonome et à la demande", explique Romanishin.


Vous trouverez plus d'informations sur le site web du MIT.

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