vendredi 20 avril 2007

Du train de vie des Eurocrates

Ce n'est un secret pour personne, les fonctionnaires européens bénéficient d'un salaire très au-dessus de la moyenne : 2300 € par mois pour un travailleur manuel de cat.D4 situé tout en bas de l'échelle barémique à plus de 16000 € par mois pour un directeur de cat.A1. Si le problème n'était que financier, il ne susciterait (presque) aucun émoi car chacun peut essayer de passer les examens d'entrée et devenir fonctionnaire. Non, le problème n'est pas uniquement financier.
Les Eurocrates bénéficient également de nombreux avantages socio-économiques : exonération d'impôt, prêts personnels à taux réduit, soins médicaux et assurances diverses couvrant toute la famille, paiment des déménagements, 35 jours de congés, etc. Certains se plaignent même qu'ils n'ont pas droit au 13ème mois "comme tout le monde" !...
Sans oublier les députés européens qu'aucune autorité ne contrôle (on contrôle leur présence à l'improviste). Un élu comme Jean-Marie le Pen par exemple participe rarement aux séances (50 à 72% contre 90% pour Daniel Cohn-Bendit par exemple) alors qu'il s'agit d'un travail à temps plein ! 
Alors pourquoi devrait-on payer une personne qui ne travaille pas ? Le Pen se fait tout de même payer près de 6000 € net par mois plus 4000 € de frais généraux pour venir dire bonjour !
Ces avantages pris sur les taxes imposées aux contribuables sont une véritable gifle à la démocratie et aux droits dont bénéficie la population ordinaire. C'est à se demander s'il n'y a pas une constitution différente pour les Eurocrates quand on apprend que même leur statut légal est différent de celui de la population : ils bénéficient tous d'une immunisation à vie qui les soustrait à la justice en cas d'accident de roulage, de divorce, etc.
Vive l'Europe "sociale" ! Pas étonnant dans ces conditions que les jeunes désoeuvrés et pourtant plein d'ambitions ne se retrouvent plus dans ce modèle ultra-libéral !

Aucun commentaire :

Enregistrer un commentaire