Dix ans après que le Congrès américain ait banni la vente de magazines et vidéos sexuellement explicites sur les bases militaires, le Pentagone est à nouveau sous un feu nourri du fait qu'il autorise depuis le 31 août 2007 la vente de magazines pour adultes tels que Playboy, Penthouse ou Playmates In Bed, qu'il ne considère pas comme suffisamment explicites pour être retiré des kiosques des bases militaires du pays.
En effet, au mois de mai dernier, des associations religieuses et une douzaine de groupes anti-pornographiques américains avaient demandé à Robert Gates, Secrétaire américain de la Défense et représentant le Pentagone de faire appliquer la "Loi sur l'honneur et la décence militaires" (Military Honor and Decency Act) de 1996 pour interdire la vente et la location de "matériel sexuellement explicite" sur les bases américaines.
Dans leur courrier, les associations s'insurgeaient contre le fait que les soldats américains et leurs familles étaient soumis à l'influence de magazines tels que Playboy, Penthouse, Nude Playmates et autres Playmates In Bed.
Ces magazines ne sont pas en vente sur les bases militaires américaines au Moyen-Orient "par respect pour les valeurs de l'Islam. Pourtant, alors que les valeurs américaines rejettent aussi l'exploitation sexuelle des femmes, nos propres croyances dans l'honneur et l'intégrité de chaque personne ne sont pas respectées", écrivaient ces associations.
En effet, au mois de mai dernier, des associations religieuses et une douzaine de groupes anti-pornographiques américains avaient demandé à Robert Gates, Secrétaire américain de la Défense et représentant le Pentagone de faire appliquer la "Loi sur l'honneur et la décence militaires" (Military Honor and Decency Act) de 1996 pour interdire la vente et la location de "matériel sexuellement explicite" sur les bases américaines.
Dans leur courrier, les associations s'insurgeaient contre le fait que les soldats américains et leurs familles étaient soumis à l'influence de magazines tels que Playboy, Penthouse, Nude Playmates et autres Playmates In Bed.
Ces magazines ne sont pas en vente sur les bases militaires américaines au Moyen-Orient "par respect pour les valeurs de l'Islam. Pourtant, alors que les valeurs américaines rejettent aussi l'exploitation sexuelle des femmes, nos propres croyances dans l'honneur et l'intégrité de chaque personne ne sont pas respectées", écrivaient ces associations.
Le Pentagone a répondu qu'une commission créée après la promulgation de la loi avait examiné les documents dénoncés et conclu, "en s'appuyant uniquement sur la totalité du contenu de chaque magazine, qu'ils n'étaient pas sexuellement explicites[...] Par conséquent, la vente de ces magazines sur les terrains militaires est autorisée", a poursuivi le Ministère.
Le Pentagone autorise donc la vente des magazines Celebrity Skin, Penthouse, Playboy, Playboy’s College Girls, Playboy’s Lingerie and Nude sur les campus militaires.
Toutefois il a banni des magasins militaires certains magazines vidéos comme Girls’ Night In et Blonde and Beyond. Le Pentagone a considéré qu'environ 67% des 473 titres revus ont été bannis (ils ont dû passé du bon temps !).
Le porte-parole du congréssite républicain Roscoe Bartlett qui présenta la loi de 1996 expliqua au journal britannique "The Times" que cette décision avait été prise du fait que les bases militaires comprennent des environnements familiaux où vivent également des enfants. Les magasins sont souvent les seuls endroits où les épouses, les enfants et les soldats peuvent achetés des produits et la présence de certains de ces magazines est malsaine. "Ces magazines sexuellement explicites traitent les femmes comme des objets sexuels et c'est déshonorant pour les femmes soldats." Il ajouta que cette pornographie augmente le risque de harcellement sexuel et l'abus des femmes soldats.
Le Pentagone autorise donc la vente des magazines Celebrity Skin, Penthouse, Playboy, Playboy’s College Girls, Playboy’s Lingerie and Nude sur les campus militaires.
Toutefois il a banni des magasins militaires certains magazines vidéos comme Girls’ Night In et Blonde and Beyond. Le Pentagone a considéré qu'environ 67% des 473 titres revus ont été bannis (ils ont dû passé du bon temps !).
Le porte-parole du congréssite républicain Roscoe Bartlett qui présenta la loi de 1996 expliqua au journal britannique "The Times" que cette décision avait été prise du fait que les bases militaires comprennent des environnements familiaux où vivent également des enfants. Les magasins sont souvent les seuls endroits où les épouses, les enfants et les soldats peuvent achetés des produits et la présence de certains de ces magazines est malsaine. "Ces magazines sexuellement explicites traitent les femmes comme des objets sexuels et c'est déshonorant pour les femmes soldats." Il ajouta que cette pornographie augmente le risque de harcellement sexuel et l'abus des femmes soldats.
Pat Trueman, responsable de l'Alliance Defence Fund a déclaré au Times : "Ce que nous avons essayé de faire est de bannir la pornographie la plus hard, mais nous avons autorisé les titres les plus soft".
Nadine Strossen, professeur de droit à la New York Law School et responsable du mouvement "American Civil Liberties Union" (ACLU) voit le problème différemment. Elle considère qu'"il est absurde que les Etats-Unis demandent à leurs soldats de risquer leur vie pour défendre la Constitution et de leur refuser le Premier Amendement qui leur donne le droit de choisir ce qu'ils veulent lire".
Sur le site web de l'Alliance Defence Fund, de nombreux internautes ont également défendu la pornographie. "Des centaines de milliers d'hommes ne peuvent pas être gay du fait qu'ils doivent restés fidèles à leur épouse. Et vous n'autorisez pas la pornographie ?", a écrit l'un d'eux. Un autre de renchérir : "La pornographie est essentielle pour libérer la virilité refoulée." Et comme le disent certaines féministes, "poser dans Playboy est un acte militant". Alors si même les femmes lisent Playboy maintenant !...
Nadine Strossen, professeur de droit à la New York Law School et responsable du mouvement "American Civil Liberties Union" (ACLU) voit le problème différemment. Elle considère qu'"il est absurde que les Etats-Unis demandent à leurs soldats de risquer leur vie pour défendre la Constitution et de leur refuser le Premier Amendement qui leur donne le droit de choisir ce qu'ils veulent lire".
Sur le site web de l'Alliance Defence Fund, de nombreux internautes ont également défendu la pornographie. "Des centaines de milliers d'hommes ne peuvent pas être gay du fait qu'ils doivent restés fidèles à leur épouse. Et vous n'autorisez pas la pornographie ?", a écrit l'un d'eux. Un autre de renchérir : "La pornographie est essentielle pour libérer la virilité refoulée." Et comme le disent certaines féministes, "poser dans Playboy est un acte militant". Alors si même les femmes lisent Playboy maintenant !...
Mais il faut reconnaître que Penthouse et d'autres magazines de charme sont tout de même plus hard que Playboy et peuvent choquer les enfants. Maintenant c'est aussi aux parents à éduquer leurs têtes blondes et leur demander de ne pas traîner dans les rayons de pornographie.
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