La surface du Soleil ne présente plus aucune tache sombre. Un astronome a rarement vu cela et le phénomène mérite d'être souligné. Cela témoigne d'une très faible activité de surface, conforme en fait aux prédictions selon lesquelles l'activité solaire et notamment des taches sombres suit un cycle d'environ 11.2 ans marqué par deux extrêmes : une phase dite de "Soleil actif" où sa surface présente jusqu'à 300 taches sombres et une phase dite de "Soleil calme" où sa surface est uniforme et ne présente aucune tache sombre, ce que nous observons actuellement.
Il peut néanmoins subsister une faible activité de surface pendant quelques jours ou quelques semaines, qui se manifeste par la présence d'un maximum de 10 ou 20 taches sombres mais relativement petites (d'un diamètre tout de même voisin ou supérieur à celui de la Terre) ainsi que quelques protubérances.
Durant cette période très calme, le Soleil présente également peu de trous coronaux à l'origine du vent solaire. On y reviendra.
Notez sur la photographie, l'assombrissement du limbe comparé à la région centrale qui paraît plus brillante, une preuve que le Soleil est bien une masse gazeuse (plasma).
Selon les relevés effectués par des moyens optiques (comptage des taches sombre en lumière blanche) et radioastronomiques (mesure de la densité de flux à 10.7 cm), nous assistons depuis décembre 2007 au minimum de l'activité solaire. En fait, le Soleil a connu une très faible activité en 2006 et en 2007. Selon les modèles, cette phase devrait perdurer jusqu'en mars 2008 pour redémarrer ensuite et culminer en 2011 ou 2012.
Origine des taches solaires
D'où proviennent les taches solaires ? Ces régions relativement plus froides qui émergent à la surface du Soleil suite à des mouvements convectifs sont liées à l'activité magnétique du Soleil.
Selon les relevés effectués par des moyens optiques (comptage des taches sombre en lumière blanche) et radioastronomiques (mesure de la densité de flux à 10.7 cm), nous assistons depuis décembre 2007 au minimum de l'activité solaire. En fait, le Soleil a connu une très faible activité en 2006 et en 2007. Selon les modèles, cette phase devrait perdurer jusqu'en mars 2008 pour redémarrer ensuite et culminer en 2011 ou 2012.
Origine des taches solaires
D'où proviennent les taches solaires ? Ces régions relativement plus froides qui émergent à la surface du Soleil suite à des mouvements convectifs sont liées à l'activité magnétique du Soleil.
Les taches sombres, comme le magnifique spécimen qui figure à gauche, apparaissent lorsque les lignes de forces du champ magnétique solaire évoluant dans les couches profondes émergent dans la photosphère, formant par exemple une boucle lorsqu'il s'agit d'une tache bipolaire, mais en dire plus est hasardeux.
En effet, le Dr. Bernhard Fleck, responsable scientifique du projet SOHO me répondit à cette question : "si je connaissais la réponse je serais probablement l'astronome le plus célèbre..." Et de fait, aucun scientifique ne connaît à l'heure actuelle les mécanismes qui président à la formation des taches solaires et les processus qui dirigent le cycle de 11 ans.
Ce cycle trouve peut-être son origine dans un phénomène d'oscillation qui se produit dans les couches sous-jacentes de la photosphère et qui s'accompagne d'un champ magnétique très actif. C'est peut être aussi un effet dynamo qui est entretenu dans les basses couches convectives qui donnent naissance aux taches.
Conséquences sur Terre
Conséquences sur Terre
Les taches solaires n'ont aucun impact dans l'environnement terrestre mais l'activité solaire en général perturbe notre environnement.
Ainsi, du fait qu'ils transportent beaucoup d'énergie, le vent solaire (protons) et les éruptions de matière coronale (CME) perturbent le champ géomagnétique au point d'affecter le fonctionnement des satellites et d'altérer la densité et les propriétés de l'ionosphère et de la haute atmosphère.
Ainsi, du fait qu'ils transportent beaucoup d'énergie, le vent solaire (protons) et les éruptions de matière coronale (CME) perturbent le champ géomagnétique au point d'affecter le fonctionnement des satellites et d'altérer la densité et les propriétés de l'ionosphère et de la haute atmosphère.
Ainsi, en l'absence de trous coronaux visibles en lumière X, le Soleil émet peu de vent solaire et par conséquent on observe peu de perturbations géomagnétiques et notamment très peu d'aurores polaires sur Terre, contrairement à l'intense activité qui règne lorsque le Soleil est actif 5-6 ans plus tard.
Incidence sur le trafic radio
Dans le domaine de la propagation des ondes-courtes, lorsque le Soleil est au plus bas de son activité, à partir de 14 MHz (bande des 20 mètres), de nuit les radioamateurs ont très difficile d'entrer en communication avec des amateurs habitants dans des pays éloignés (DX) sans disposer d'une antenne très performante (beam ou quad) et d'un amplificateur de puissance car l'ionosphère n'est plus suffisamment dense pour réfléchir les ondes-courtes.
En revanche, de jour, cette bande fonctionne toujours très bien même si elle permet des contacts moins éloignés qu'en période de paroxysme de l'activité solaire.
Quant aux bandes supérieures de 15 m (21 MHz), 12 m (24 MHz) et 10 m (28-30 MHz), sans antenne performante, beam ou quad, en période d'activité solaire minimale, il est vain de les utiliser pour trafiquer à longue distance.
C'est ici que certains amateurs débutants se rendent compte que l'antenne qu'on leur vendit en période de Soleil actif et soi-disant performante, n'est finalement pas capable de tenir sa réputation en période de Soleil calme.
Les sociétés de radiodiffusion en ondes-courtes doivent également changer de fréquence durant cette période et choisir des fréquences plus courtes au risque de ne plus se faire entendre par leurs auditeurs.
Les sociétés de radiodiffusion en ondes-courtes doivent également changer de fréquence durant cette période et choisir des fréquences plus courtes au risque de ne plus se faire entendre par leurs auditeurs.
Comme les professionnels de la radio mais dans un autre spectre de fréquences, les radioamateurs peuvent toutefois se reporter sur les bandes de 160, 80 et 40 m (1.6 à 7.1 MHz), alors qu'au paroxysme de l'activité solaire, ces bandes sont généralement délaissées pour le trafic à longue distance au profit des contacts locaux ou régionaux.
A propos des instruments d'observation
L'observation du Soleil dans de bonnes conditions requiert un petit télescope, en commençant par exemple par une lunette astronomique de 60 mm de diamètre et de 400 à 600 mm de focale, équipée de l'indispensable filtre solaire objectif et d'un oculaire grossissant de 50 à 150x. Les moins cher sont vendues à partir de 150 €. Une lunette astronomique s'achète toujours dans un magazin d'astronomie.
Pour plus d'information
A propos de l'activité solaire, consultez les prévisions du SEC (NOAA) et le dossier consacré au Soleil. Concernant la propagation, consultez mon dossier Radio amateur activities of LX4SKY.
A propos de l'activité solaire, consultez les prévisions du SEC (NOAA) et le dossier consacré au Soleil. Concernant la propagation, consultez mon dossier Radio amateur activities of LX4SKY.
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