Ce 22 juin 2008 le webzine Times Online explique que les athlètes de haut niveau se dopent au Viagra. En effet, des traces de ce médicament, destiné à améliorer l'impuissance sexuelle chez l'homme se retrouvent de plus en plus souvent dans les échantillons d'urine des sportifs.
L'Agence Mondiale Anti-dopage (AMA alias WADA) se demande aujourd'hui s'il ne faudrait pas inclure cette substance ainsi que le Cialis, un produit similaire, parmi les drogues bannies des compétitions sportives internationales. Actuellement ces substances sont toujours autorisées.
Selon Christiane Ayotte, responsable d'un laboratoire d'analyse accrédité du WADA au Canada, "chaque fois qu'il y a une saisie de drogues illicites, vous pouvez être sûre qu'on trouve également du Viagra et du Cialis", dit-elle.
L'Agence Mondiale Anti-dopage (AMA alias WADA) se demande aujourd'hui s'il ne faudrait pas inclure cette substance ainsi que le Cialis, un produit similaire, parmi les drogues bannies des compétitions sportives internationales. Actuellement ces substances sont toujours autorisées.
Selon Christiane Ayotte, responsable d'un laboratoire d'analyse accrédité du WADA au Canada, "chaque fois qu'il y a une saisie de drogues illicites, vous pouvez être sûre qu'on trouve également du Viagra et du Cialis", dit-elle.
Les effets du Viagra
Les experts pensent que le Viagra qui dilate les vaisseaux sanguins pourrait aider les sportifs ayant besoin d'une puissance explosive, nomment au cours d'un sprint. D'autres suggèrent qu'il aiderait l'endurance - pas tellement durant les sessions de marathon sexuel mais plutôt durant les courses de marathon - et particulièrement en haute altitude ou dans des conditions polluées, telles celles qu'on attend aux JO de Beijing. On pense que cette drogue permet de délivrer plus d'oxygène et de substances nutritives aux muscles.
Cette observation n'est pas nouvelle car voici plusieurs années Don Catlin, un Américan expert en dopage, avait déjà suggéré que le Viagra pouvait être utilisé pour améliorer les performances des athlètes. "Je pense qu'il y a des raisons de s'intéresser à ce produit et de le placer sur la liste [des produits bannis par la WADA]", conclut-il.
Une étude faite sur les cyclistes ayant consommé du citrate de Sildenafil (le nom chimique du Viagra®) durant les courses en altitude a démontré que cette substance réduisait leur temps sur 6 km de 15%.
Victor Conte, responsable du Bay Area Laboratory Co-Operative (BALCO) de San Francisco et qui délivra des drogues à des coureurs de haut niveau tels que Marion Jones et Dwain Chambers (Cf affaire BALCO, 2003), disait à propos du Viagra : "Tous mes athlètes en prennent. C'est supérieur à la creatine [un supplément légal qui augmente la masse musculaire]".
Il pourrait y avoir une autre raison pour laquelle les athlètes prennent du Viagra : pour remplacer les substances interdites.
Un porte-parole du WADA disait le 21 juin que l'agence "surveillait cette substance... et étudie actuellement son potentiel d'amélioration des performances". Les résultats de cette étude seront publiés en 2009.
Le WADA met chaque année à jour sa liste des substances interdites et pourrait y ajouter le Viagra en 2010, mais seulement s'il satisfait à tous les critères à la fois scientifiques et légaux.
En attendant, les officiels britanniques prennent de nouvelles mesures pour éviter que les athlètes ne trompent les systèmes anti-dopages en utilisant notamment de faux pénis et des urines non contaminées lors des contrôles. Dorénavant, devant les agents anti-dopages ils doivent montrer leur corps entre l'estomac et les genoux lorsqu'ils donnent un échantillon d'urine.
Rappelons que la première supercherie de ce genre fut découverte en 1978 sur le Tour de France lorsque le cycliste belge Michel Pollentier a été surpris portant un tube en caoutchouc contenant des urines non contaminées cachées sous son aisselle.
Le problème s'est aujourd'hui amplifié pourrait-on dire, car du matériel très sophistiqué est disponible sur Internet. Ainsi un de ces sites vend un kit comprenant "une prothèse de pénis très réaliste" et des urines déshydratées.
Les experts pensent que le Viagra qui dilate les vaisseaux sanguins pourrait aider les sportifs ayant besoin d'une puissance explosive, nomment au cours d'un sprint. D'autres suggèrent qu'il aiderait l'endurance - pas tellement durant les sessions de marathon sexuel mais plutôt durant les courses de marathon - et particulièrement en haute altitude ou dans des conditions polluées, telles celles qu'on attend aux JO de Beijing. On pense que cette drogue permet de délivrer plus d'oxygène et de substances nutritives aux muscles.
Cette observation n'est pas nouvelle car voici plusieurs années Don Catlin, un Américan expert en dopage, avait déjà suggéré que le Viagra pouvait être utilisé pour améliorer les performances des athlètes. "Je pense qu'il y a des raisons de s'intéresser à ce produit et de le placer sur la liste [des produits bannis par la WADA]", conclut-il.
Une étude faite sur les cyclistes ayant consommé du citrate de Sildenafil (le nom chimique du Viagra®) durant les courses en altitude a démontré que cette substance réduisait leur temps sur 6 km de 15%.
Victor Conte, responsable du Bay Area Laboratory Co-Operative (BALCO) de San Francisco et qui délivra des drogues à des coureurs de haut niveau tels que Marion Jones et Dwain Chambers (Cf affaire BALCO, 2003), disait à propos du Viagra : "Tous mes athlètes en prennent. C'est supérieur à la creatine [un supplément légal qui augmente la masse musculaire]".
Il pourrait y avoir une autre raison pour laquelle les athlètes prennent du Viagra : pour remplacer les substances interdites.
Un porte-parole du WADA disait le 21 juin que l'agence "surveillait cette substance... et étudie actuellement son potentiel d'amélioration des performances". Les résultats de cette étude seront publiés en 2009.
Le WADA met chaque année à jour sa liste des substances interdites et pourrait y ajouter le Viagra en 2010, mais seulement s'il satisfait à tous les critères à la fois scientifiques et légaux.
En attendant, les officiels britanniques prennent de nouvelles mesures pour éviter que les athlètes ne trompent les systèmes anti-dopages en utilisant notamment de faux pénis et des urines non contaminées lors des contrôles. Dorénavant, devant les agents anti-dopages ils doivent montrer leur corps entre l'estomac et les genoux lorsqu'ils donnent un échantillon d'urine.
Rappelons que la première supercherie de ce genre fut découverte en 1978 sur le Tour de France lorsque le cycliste belge Michel Pollentier a été surpris portant un tube en caoutchouc contenant des urines non contaminées cachées sous son aisselle.
Le problème s'est aujourd'hui amplifié pourrait-on dire, car du matériel très sophistiqué est disponible sur Internet. Ainsi un de ces sites vend un kit comprenant "une prothèse de pénis très réaliste" et des urines déshydratées.
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