Ce jour est classé « vendredi noir » par les financiers. En effet, aux quatre coins du monde, les bourses sont dans le rouge depuis plusieurs semaines consécutives, jusqu'à 10 semaines à Paris.
Les raisons de cette perte de confiance et de cette volatilité des marchés sont multiples : c’est d’abord la dette américaine et la défiance des Républicains vis-à-vis du président Obama qui jeta un vent de panique sur les marchés.
Ensuite la dette de la Grèce qui risque toujours de s’étendre à d’autres pays européens, le taux de chomage aux Etats-Unis (qui finalement est en baisse) et de manière plus globale les craintes d’un ralentissement de l’économie mondiale et quelques rumeurs sont autant de facteurs qui ont précipité la chute des valeurs sur les places boursières.
Ensuite la dette de la Grèce qui risque toujours de s’étendre à d’autres pays européens, le taux de chomage aux Etats-Unis (qui finalement est en baisse) et de manière plus globale les craintes d’un ralentissement de l’économie mondiale et quelques rumeurs sont autant de facteurs qui ont précipité la chute des valeurs sur les places boursières.
Jeudi dernier la Banque Centrale Européenne (BCE) avait pris deux mesures exceptionnelles pour rassurer les marchers financiers dont le rachat d'obligations publiques et une aide aux banques pour éviter que la crise financière se propage à l’Italie, à l’Espagne et à d’autres pays européens.
En une semaine les marchés ont perdu plus de 12% de leur valeur, entraînés dans leur chute par les valeurs bancaires. Certaines actions sont retombées à leur valeur de septembre 2010.
Depuis le 21 juillet Wall Street a perdu 1300 points et est revenu à son niveau du 9 décembre 2010 !
Hier, Wall Street terminait la séance en baisse de 4.31%. Durant la nuit Hong Kong a chuté de 4.29%, Tokyo de 3.72% et à l’ouverture le CAC 40 accusait encore une baisse de 3.07%… et cela continue.
Tous les indices tentent à conclure que nous assistons à un vendredi noir et aucune annonce ne vient actuellement apaiser les marchés, que du contraire.
Les plus pessimistes pourraient même dire que la crise repart de plus belle mais l'économie s'est améliorée depuis deux ans. Ce qui en revanche est probable c'est que nous assistons soit à un krach, nous le verrons dans les prochains jours, soit au pire si le phénomène perdure ... à une nouvelle récession (mais pour laquelle les conditions ne sont pas encore remplies).
Une Europe désaccordée
Après l'Irlande, depuis quelques mois on nous annonce que les gouvernements de la Zone euro doivent venir en aide à la Grèce, à l'Italie et à l'Espagne. Qui sera le suivant se demandent les spéculateurs ? Il y a également 17 ministres des finances qui doivent accorder leur diapason et tout cela ne vient pas rassurer les marchés.
Enfin, les chefs d'Etats ont fini par avouer que l'état de la Grèce reste préocccupant et le président Sarkozy d'insister sur le fait que les actions faites envers la Grèce doivent être exceptionnelles, sous-entendant que l'Europe ne le fera pour aucun autre Etat. Si d'un point de vue économique c'est excat (l'Europe et donc chacun de nous va financièrement aider la Grèce durant 10 ans !), ce n'est pas rassurant non plus... Bref, les marchés ne savent plus quoi penser tant que l'Europe ne parle pas d'une voie unie et donne des indices forts en faveur d'une sortie de crise.
Petit soulagement, en fin de journée certaines actions sont reparties timidement à la hausse, mais pour combien de temps...
Perte de confiance
Tout marché financier fonctionne sur base d'informations (nous connaissons tous l'effet des rumeurs sur le cours des actions par exemple). Faute d'information et de nouvelles macro-économiques, actuellement les investisseurs sont dans l'incertitude d'où la volatilité des titres côtés en bourse.
Revers de la médaille, ce phénomène profite aux spéculateurs tels les Hedge funds (des sociétés d'investissements qui misent sur la baisse des cours...) qui en investissant en masse (des centaines de millions d'euros chaque jour) sont en mesure d'influencer les marchés...
Questions qui valent leur pesant d'or : que font l'Europe, les gouvernements du G20 et la BCE pour rassurer les investisseurs et limiter les spéculations ? A part réduire le taux des emprunts, les réponses se font attendre... Quelles sont les mesures d'austérités envisagées, quelle réforme de la gouvernance européenne envisage-t-on, quand règlementerons-nous l'action des Hedge Funds ?
Et c'est cela le plus alarmant pour les investisseurs : la perte de confiance à la fois du public et des entrepreneurs envers la faculté des états d'endiguer le phénomène.
Tant que les indices des marchés sont négatifs, personne ne voudra investir en bourse et par conséquent les banques hésiteront également à prêter aux entreprises, et l'effet boule de neige allié à la crise des dettes souveraines ne va qu'accentuer la crise.
Rappelons enfin que l'économie européenne est la première éconmie mondiale. Autrement dit, si l'Europe est en crise ou si l'euro s'écroule, tous les marchés s'écrouleront car l'économie américaine comme chinoise par exemple ne vivent qu'à travers les exportations vers l'Europe.
Il est donc urgent que l'Europe et les politiciens nationaux (sans lesquels l'Europe ne peut pas agir) se décident sur les actions durables à mener et informe le public pour nous rassurer.
Vous avez des actions ? La sagesse vous conseille de les garder. Mais les conseilleurs ne sont pas les payeurs.
Les plus pessimistes pourraient même dire que la crise repart de plus belle mais l'économie s'est améliorée depuis deux ans. Ce qui en revanche est probable c'est que nous assistons soit à un krach, nous le verrons dans les prochains jours, soit au pire si le phénomène perdure ... à une nouvelle récession (mais pour laquelle les conditions ne sont pas encore remplies).
Une Europe désaccordée
Après l'Irlande, depuis quelques mois on nous annonce que les gouvernements de la Zone euro doivent venir en aide à la Grèce, à l'Italie et à l'Espagne. Qui sera le suivant se demandent les spéculateurs ? Il y a également 17 ministres des finances qui doivent accorder leur diapason et tout cela ne vient pas rassurer les marchés.
Enfin, les chefs d'Etats ont fini par avouer que l'état de la Grèce reste préocccupant et le président Sarkozy d'insister sur le fait que les actions faites envers la Grèce doivent être exceptionnelles, sous-entendant que l'Europe ne le fera pour aucun autre Etat. Si d'un point de vue économique c'est excat (l'Europe et donc chacun de nous va financièrement aider la Grèce durant 10 ans !), ce n'est pas rassurant non plus... Bref, les marchés ne savent plus quoi penser tant que l'Europe ne parle pas d'une voie unie et donne des indices forts en faveur d'une sortie de crise.
Petit soulagement, en fin de journée certaines actions sont reparties timidement à la hausse, mais pour combien de temps...
Perte de confiance
Tout marché financier fonctionne sur base d'informations (nous connaissons tous l'effet des rumeurs sur le cours des actions par exemple). Faute d'information et de nouvelles macro-économiques, actuellement les investisseurs sont dans l'incertitude d'où la volatilité des titres côtés en bourse.
Revers de la médaille, ce phénomène profite aux spéculateurs tels les Hedge funds (des sociétés d'investissements qui misent sur la baisse des cours...) qui en investissant en masse (des centaines de millions d'euros chaque jour) sont en mesure d'influencer les marchés...
Questions qui valent leur pesant d'or : que font l'Europe, les gouvernements du G20 et la BCE pour rassurer les investisseurs et limiter les spéculations ? A part réduire le taux des emprunts, les réponses se font attendre... Quelles sont les mesures d'austérités envisagées, quelle réforme de la gouvernance européenne envisage-t-on, quand règlementerons-nous l'action des Hedge Funds ?
Et c'est cela le plus alarmant pour les investisseurs : la perte de confiance à la fois du public et des entrepreneurs envers la faculté des états d'endiguer le phénomène.
Tant que les indices des marchés sont négatifs, personne ne voudra investir en bourse et par conséquent les banques hésiteront également à prêter aux entreprises, et l'effet boule de neige allié à la crise des dettes souveraines ne va qu'accentuer la crise.
Rappelons enfin que l'économie européenne est la première éconmie mondiale. Autrement dit, si l'Europe est en crise ou si l'euro s'écroule, tous les marchés s'écrouleront car l'économie américaine comme chinoise par exemple ne vivent qu'à travers les exportations vers l'Europe.
Il est donc urgent que l'Europe et les politiciens nationaux (sans lesquels l'Europe ne peut pas agir) se décident sur les actions durables à mener et informe le public pour nous rassurer.
Vous avez des actions ? La sagesse vous conseille de les garder. Mais les conseilleurs ne sont pas les payeurs.
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